Une onde ou particule venue d’ailleurs, notre programme initial
par Hendrix33
mardi 5 mars 2013
Pourrions-nous être la résultante d’une sorte de « dispositif programmatique » issue d'une dimension mono dimensionnelle ?
Comment tenter de concevoir (ou de trouver une explication) l’énigme de comportements quantiques que sont la dualité des ondes-particules (l’expérience des Fentes de Young, vidéo démonstration), ou l’intrication des particules (le paradoxe ERP ou du chat de Schrödinger, Paradoxe_EPR, pour faire simple, deux microparticules ayant la même origine peuvent être séparées par l’univers entier, lorsqu’elle se déplace, l’autre se déplace de la même façon).
Supposons que nous soyons la résultante d’une sorte de projection d’un « dispositif programmatique », ou d’un système monodimensionnel, la « visualisation » d’un processus originel. Si bien que lorsqu’on tente d’observer ou de mesurer un comportement d’ondes ou de particules, notre observation atteindrait probablement les limites ce que ce « programme » ou cette projection, est en mesure de nous renvoyer comme résultat observable.
(Le bouddhisme, ne dit-il pas que toutes les choses et tous les événements ne sont que les manifestations d’une seule réalité unique sous différents masques, que nous avons l’illusion de voir différentes choses. Je pense aussi au physicien néerlandais Erik Verlinde, qui propose de voir la gravitation comme un phénomène, une illusion holographique, et non une force fondamentale).
Afin de clarifier l’idée que je tente d’émettre, je tente de proposer une comparaison plus imagée à notre échelle.
Imaginons que nous (êtres humains) concevions un programme informatique (appelons le « Prg1 ») dont la fonction est de dessiner la trajectoire d’un point traversant l’écran d’un ordinateur. Précisons maintenant que cet ordinateur est en fait équipé de deux écrans en mode clonage (affichages identiques sur les 2 écrans) mais nous décidons de n’utiliser qu’un seul écran pour l’instant.
L’algorithme de notre programme est conçu en sorte qu’à chaque fois qu’il s’exécute, la trajectoire du point qui est aléatoire, est très probablement différente que la précédente.
Imaginons maintenant que notre ordinateur soit conçu avec un tel niveau d’intelligence artificiel et d’autonomie, qu’il conçoive seul un autre programme (appelons le « Prg2 ») capable d’entreprendre indépendamment la mise en service du second écran (cloné), et d’observer les trajectoires des points issu du Prg1 sur les 2 écrans simultanément.
Les seuls éléments dont dispose le programme « Prg2 » comme concept d’expérimentation sont :
- Que le programme « Prg 1 » doit générer et afficher la trajectoire d’un point à chaque fois différente sur un écran,
- Qu’il dispose de deux écrans, donc 2 possibilités distinctes permettant d’observer (mesurer) le résultat de ce programme.
Intégrant le principe que le « Prg1 » ne devrait produire toujours qu’une trajectoire du point aléatoire et différente à chaque résultat obtenu, le programme « Prg2 » s’attend donc à observer (mesurer) que sur chacun des 2 écrans, les trajectoires soient donc différentes.
Or lorsque nous concepteurs, avons initialisé le programme « Prg1 », nous ne l’avions pas conçu pour que son algorithme puisse produire deux scénarios différents. Nous l’avions limité à ne produire qu’un seul résultat observable, n’anticipant pas que notre ordinateur acquerrait suffisamment d’autonomie et d’intelligence pour être capable un jour de pousser les investigations jusqu’à aller observer ce qui se passe au-delà du périmètre dans lequel il a été envisagé.
Vous saisirez certainement le parallèle que j’essaye d’établir entre quelqu’un effectuant des mesures telles que celle de Fentes de Young, et l’ordinateur et ses programmes « Prg1 » et « Prg2 ». :
- L’ordinateur correspond à notre univers
- Le programme « Prg1 » correspond au comportement des particules dans l’expérience des Fentes de Young par exemple
- Et notre démarche initiative et autonome d’observer (mesurer) la trajectoire de ces particules, c’est le programme « Prg2 ».
Nous serions le résultat d’un processus créateur de notre univers (certain l’appelleront « Dieu » s’ils le souhaitent) dont les lois physiques sont autres que celles dont nous disposons et connaissons, et reposeraient sur des fondements plus « persistants ».
On pourrait même supposer qu’il existe à l’origine de cette « projection programmatique », une (mono) dimension où l’espace (3D) et le temps n’existe pas (Einsten décrit bien une variation du temps en fonction de la masse), constituée d’un seul élément fondamental à l’origine des ondes-particules, qui se ‘téléporterait’ simultanément (le temps n’existant pas dans sa dimension) dans chacun des éléments (particules) élémentaires qui constituent notre univers (particules que nous n’avons peut-être pas encore identifiées). Cette unique particule jouerait une sorte de yin et yang, positif et négatif, matière anti matière, etc. en fonction d’autres dimensions parcourues entre la sienne et la notre.
L’expérience de la gomme quantique à choix retardé, ou la possibilité de conditionner le comportement dans le passé d’onde-particules, trouverait une réponse avec ce postulat, de même que « Démon de Laplace » qui disait qu’ « Une intelligence qui, à un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la compose embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome ; rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. »