VENUS qui reste dans l’eau, pour le bonheur des scientifiques
par Christophe Agnus
mardi 22 novembre 2005
VENUS (Victoria Experimental Network Under the Sea) est un ensemble d’instruments, posés au fond de l’océan et reliés par fibre optique, et qui vont, en permanence, et via Internet, envoyer des informations à des laboratoires, des salles de classes, des centres scientifiques et de simples résidences, dans le monde entier. Et Venus, calé au fond de l’eau, s’affranchit des conditions climatiques, des contraintes des navires ou de la fatigue humaine : il enverra ses informations en permanence, nuit et jour, en temps réel. Murray Coell, le ministre de l’éducation de la Colombie britannique, n’a pas lésiné sur les superlatifs pour annoncer l’installation du réseau sous-marin : « VENUS, a-t-il dit, va augmenter notre connaissance des océans de la même manière que le télescope Hubble a révolutionné nos connaissances de l’espace ».
Plus de détails ici. Mais ce projet est très proche du projet MUSE du Monterey Bay Aquarium Research Institute. MUSE, VENUS et d’autres réseaux de ce type prévus dans les années qui viennent devraient, à terme, être reliés entre eux pour composer un superbe ensemble d’étude sous-marin, permanent, de la côte ouest du continent nord-américain.