Vol au dessus d’un nid de faux-culs

par jjwaDal
jeudi 20 juin 2024

 Entre le « Bal des vampires », « le crépuscule des « Dieux » » et « Fin de partie », le dernier sommet du « G7 » s'est tenu du 13 au 15 juin en Italie.

 Cette réunion entre pays qui rêvèrent de mettre la planète entière à leur botte et qui prétendirent incarner des valeurs universelles était l'occasion de faire le point sur les affaires d'un monde qui leur échappe sans que les dirigeants de ces 7 pays (l'empire (les USA) et ses vassaux à savoir Japon, Allemagne, Italie, France, Royaume Uni et Canada) et la présidente de la commission européenne n'en soient manifestement conscients.

 L'ex président ukrainien (techniquement il ne l'est plus) était présent comme invité.

Il n'est pas anodin qu'en dehors du Canada qui est un anachronisme, tout ces pays ont eu un passé impérial ou plus simplement colonial et ont effectivement continué sur cette trajectoire, surtout les USA depuis 1945 avec des outils de néocolonialisme (FMI, BM, OMC et même dollar) qui sont aujourd'hui tous remis en question par le reste du monde, à savoir maintenant l'essentiel de la production de richesse.

L'évolution est récente mais il faut se souvenir qu'en terme de parité de pouvoir d'achat, seuls les USA (2ième) et le Japon (4ième) se placent dans les 5 premiers pays par la richesse effectivement produite. Au demeurant le Japon dépasse la Russie essentiellement grâce à un niveau d'endettement colossal, le montant de sa dette publique dépassant 260% du PIB (contre 20% pour la Russie par ex). L'essentiel de la richesse mondiale est désormais produite en dehors du "G7", ne parlons même pas de production manufacturière.

Ceci pour dire que la richesse des membres du G7 est essentiellement appuyée sur de la dette plus que sur des ressources naturelles ou une capacité manufacturière, on en a eu un signe précurseur au moment du Covid-19.

 

La rencontre entre les USA et ses vassaux s'est déroulée sans aucune arrière-pensées, semble-t-il, même si tout ceux sur la photo savaient qui a vérolé la planète entière avec un virus bricolé dans un laboratoire ne répondant pas aux exigences de sûreté pour ce type de génie génétique dangereux et les « européens » étaient souriant tenant compte du fait qu'en plus de l'impact du Covid sur leurs économies, un frein durable à leur économie résulte de la guerre que les USA mènent encore à la Russie depuis la fin de l'URSS et qui trouve son apothéose dans le drame ukrainien.

 

Le communiqué final est édifiant sur la façon dont ces dirigeants hors sol se perçoivent encore et est d'une lecture difficilement soutenable, tellement elle énonce des contre vérités parfaitement visibles pour l'essentiel de la planète.

Quand on déclenche imbécilement une épidémie mondiale qui va tuer des millions de personnes en s'en lavant les mains, qu'on pousse à une guerre en plein centre de l'europe, qu'on détruit des infrastructures énergétiques majeures sans se soucier des impacts environnementaux comme économiques, qu'on oublie les pays décapités et transformés en zones de non droit, les ingérences massives dans la vie de nombreux pays, qu'on arme l'enclave sioniste en pleine dérive génocidaire en interdisant de facto toute aide au peuple agressé, il faut pouvoir imposer par la force sa vision du monde qui n'est qu'une mise sous tutelle ou vassalisation sous peine d'agression.

 

Or ce club n'en est plus capable. En terme d'effectifs humains et de capacités industrielles le point d'inflexion est passé avec le reste du monde et son déclin est inévitable. Par ailleurs tous les outils de coercition sont remis en cause, le dollar comme monnaie mondiale est dans le collimateur après son utilisation excessive comme arme de domination et de représaille, le FMI et la Banque Mondiale (de remarquables outils de néocolonisation ) sont totalement discréditées par des décennies de magouilles pour avoir offert au pillage le reste de la planète au bénéfice essentiel de quelques pays et l'OMC n'était qu'un outil utile aussi longtemps que ses créateurs pouvaient se considérer comme les renards dans la basse cour. Dès lors que des prédateurs économiques plus puissants se font jour, on voit au quotidien que les frontières grandes ouvertes ne peuvent que détruire un peu plus l'appareil industriel et les économies des pays qui furent « les plus riches » autrefois.

 

On s'émeut presque de voir des Etats, presque tous colossalement endettés vouloir prêter de l'argent aux autres pour les « aider à se développer (on imagine un vampire promettant de faire un don du sang pour faire image) et versant une larme sur une Ukraine qu'ils ont délibérément envoyée au massacre tout en se lavant les mains d'un soutien indéfectible à une entité sioniste qui incarne au fond les valeurs qui ont toujours été les leurs (colonisation, épuration ethnique, racisme, suprémacisme, etc...).

 

Certains auraient pu espérer que cette amicale fasse pression sur le pompier pyromane planétaire pour arrêter deux massacres parfaitement évitables mais ce serait oublier que si l'U.E a supprimé largement les souverainetés nationale elle n'existe nullement sur le plan géopolitique sinon comme appendice des USA et le sommet s'est donc achevé sur la proclamation habituelle (en filigrane), « Nous faisons les règles pour tous et continuerons à les violer quand ça nous arrange et « on vous emm... ».

 

La meilleure illustration aura été le vol suicidaire (pour le rôle du dollar) de 50 milliards de dollars à la Russie pour « aider l'Ukraine ». Se souvenir que quand les USA ont envahi l'Irak ils n'ont pas dédommagé l'Etat pour les destructions immenses occasionnées (y compris les victimes civiles) mais présenté la note aux irakiens et qu'ils y sont encore 20 ans plus tard malgré la demande réitérée des irakiens de plier bagage.

Chaque paragraphe de la déclaration finale serait éligible à une comparaison similaire assez savoureuse mais ce serait un peu long.

 

Ce texte a manifestement été rédigé à l'attention du public occidental abreuvé au quotidien de la propagande véhiculée par les grands médias et qui nous éloigne toujours un peu plus de la vision qu'ont de nous les autres pays.

 

Ce club néfaste a encore la possibilité d'interrompre la civilisation humaine (certains pensent qu'il s'y emploie activement) mais probablement pas d'influer significativement à l'avenir sur la trajectoire collective de l'humanité. En termes d'effectifs nous serons marginaux à la fin du siècle et le pouvoir sera ailleurs.

Alors l'histoire règlera ses comptes avec le « petit blanc », espérons le dans la douceur.

 


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