Taverne

@Albert123

« ukrocovidistes »  ?

Et pourquoi pas ukrocovidistes-francs-maçons-illuminati ? J’ajouterais bien « martiens ». 

Vos inventions n’ont pas de sens. 

@Albert123

« on oublierait presque que la majorité des français ( encore dotés d’un cerveau fonctionnel) sont pro russes. » Source ?

Ils faudrait demander aux Français s’ils sont pro Poutine.

@chantecler

Et pour les Français qui chantaient la liberté sous l’Occupation, vous diriez aussi pour eux « quelle abjection » ? 

On dit toujours que la vérité est la première victime de la guerre, comme si la liberté ne l’était pas. 

La vérité cherche à se fixer et, pour cela, elle établit des règles, des principes, des lois, une culture d’attache. 

La liberté ne cherche pas à se fixer, elle est mouvement sans limites. Son but n’est pas de fixer des règles mais d’exprimer.

La vérité sont les racines, la liberté ce sont les ailes : « Va, pensée, sur tes ailes dorées... ! »

La liberté exprime une forme de vérité que la vérité au sens strict ne permet pas d’atteindre. Quand la vérité souffre et qu’elle meurt par trop d’obscurité et de mensonge, la liberté est le recours. La vérité qu’exprime la liberté est un viatique qui favorise la solidarité.

La pensée ne se réduit pas au cognitif, comme le croit trop souvent l’homme occidental. La pensée se confond avec le corps et avec l’environnement, l’univers.

L’homme occidental clive sa conscience entre le « je » et le monde (égotisme).

Il clive sa conscience collective entre le « nous » et le « eux ». Mais le rapport « nous / eux » crée la ségrégation alors que penser dans un rapport « nous / vous » suppose que « nous » faisons l’effort de « vous » connaître. Ce rapport crée moins de conflit et favorise le partage.

Le rapport « nous / eux » est noueux : il noue l’individu à sa communauté et le fige dans son identité, parfois radicale.

Le « nous / vous » signifie nous vous disons qui nous sommes et nous vous demandons de nous dire qui vous êtes. Echange réciproque et ouverture de la pensée.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », a dit Lavoisier, mais ce scientifique ne pensait qu’à la matière. Il existe aussi la part de ce qui se communique : le savoir, la mémoire et la pensée.