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baska

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  • baska 6 novembre 2012 17:59

    Je rejoins Mascarille sur le constat légèrement biaisé que vous dressez de la banlieue. Pourquoi reprenez-vous à votre compte les personnages patibulaires, que vous nommez les « fous d’Allah », qui comme chacun le sait sont une construction politico-médiatique ? cette récupération du discours effrayant sur les « fous d’Allah » a-t-elle pour but de présenter la population banlieusarde de confession musulmane comme des dominants et non comme des victimes ? 

    En attribuant une influence aussi énorme que pernicieuse à une population invisible socialement, au bas de l’échelle, stigmatisée continuellement, livrée à la vindicte publique, vous agissez comme ces semeurs de haine qui veulent nous imposer l’évidence d’un « problème musulman » pour mieux cacher les ravages de la finance prédatrice tenue par qui l’on sait.
    Concernant le prétendu « bon vieux temps » où la violence était inexistante, ce paradis perdu n’a jamais existé. Ce passé où il faisait bon vivre, tranquille, contrastant avec la société actuelle qui serait plus violente n’a pas non plus existé. Je vous rejoins sur la condamnation du processus de ghettoïsation et l’abandon de tout un pan du territoire national par le pouvoir politique mais je m’inscris en faux contre cette violence qui serait nouvelle. De tout temps, on a été préoccupé par la violence juvénile en France. En région parisienne, pour ne parler que ce qui nous intéresse ici, de bandes semaient la terreur déjà à la fin du 19e siècle et au tout début du 20e siècle. La presse populaire de l’époque a trouvé un nom à ces bandes connues pour leur violence sans mobile et leur dangerosité néfaste : les « apaches ». Bien plus tard, dans les années 50/60, apparaissent dans le paysage les fameux « blousons noirs » qui étaient autant dangereux que les apaches. Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous invite à lire le livre de Mucchielli « l’invention de la violence », plus particulièrement le chapitre intutilé « l’amnésie collective ». C’est très intructif !


  • baska 3 novembre 2012 13:07

    Bonjour Robert, excellent article !

    Tout projet colonialiste est voué à l’échec, c’est un fait. L’entité sioniste subira le même sort que son pendant sud-africain, le funeste régime d’apartheid. Selon une étude de la cia, elle ne survivra pas au-delà de 20 ans. L’agence yankee prévoit : "un mouvement inexorable allant d’une solution à deux états vers une solution à un état unique, comme le modèle le mieux réalisable fondé sur les principes démocratiques d’une égalité entière, qui se débarasse du spectre menaçant de l’apartheid colonial et permet le retour des réfugiés (palestiniens) de 1947/1948 et 1967. Le dernier point est la condition préalable à toute paix durable dans la région« . 
    La fin de la plus grande escroquerie de tous les temps est toute proche, exit le  »mensonge du progrès" pour reprendre la formule de la philosophe Simone Weil. Les amis de l’apartheid doivent vraiment envisager la fin de l’adoration du veau d’or étatique. En guise de remplacement, une conversion totale à la « religion de la shoa » peut-être ?



  • baska 20 octobre 2012 10:36

    Le massacre du 17 octobre 1961 demeure l’une des pages les plus noires de l’histoire de Paris depuis la deuxième moitié du XXème siècle. Un massacre longtemps occulté par la classe politique, de gauche comme de droite, et les médias. Profitant de cette amnésie d’état, la crapule papon s’est même permis d’intenter un procès contre l’historien Einaudi pour une simple phrase parue dans le journal « le monde » : « En octobre 1961, il y avait un massacre perpétré par des forces de police agissant sous les rodres de Maurice Papon ». L’auteur de « la bataille de Paris » est l’une des rares personnes qui maîtrisent ce dossier, on considère qu’il a mené l’étude la plus rigoureuse à ce jour.

    Il faut souligner la confusion, sciemment entretenue par le système politico-médiatique, entre ce massacre avec l’autre évènement tragique du 18 février 1962. Le but étant d’occulter le premier,de l’effacer de la mémoire collective. Seule la tuerie de Charonne a suscité de la manifestation, plus d’un demi-million se sont rassemblés pour dénoncer les bavures policières, alors que le massacre du 17 octobre 1961 a été tout simplement oublié. 



  • baska 19 octobre 2012 15:08

    C’est par le biais de l’association Survie que j’ai découvert ce valeureux fils de l’Afrique, un héros lâchement assassiné par l’oligarchie prédatrice qui a mis en coupes réglées le continent africain. Voici un passage de la préface de David Gakunzi extraite du recueil de discours de Thomas Sankara dressant fidèlement son portait :« Il n’était pas du côté des puissances financières. il avait choisi de faire corps avec son peuple. il voulait le mettre debout, lui redonner sa dignité. Il est mort, assassiné, le 15 octobre 1987. Sa terre d’origine : le Burkina Faso, l’ex Haute-volta. Son nom : Thomas Sankara. Peu d’hommes politiques auront suscité, avant Sankara, autant d’espoir, d’enthousiasme et de fierté dans la jeunesse africaine ». 



  • baska 19 octobre 2012 14:17

    En résumé, le terrorisme est largement sponsorisé par l’état et la dcri est une officine à fabrique de « terroristes ». Chauprade, un très grand expert des questions militaires qui a été arbitrairement limogé par la clique sarkoziste, pense lui aussi que le « terrorisme est d’abord un fait étatique ». Il s’agit d’un terrorisme fabriqué qui demeure l’apanage quasi-exclusif de l’état. Les énergumènes mis en avant ou présentés comme des « terroristes » ne sont pour la plupart que des lampistes, des hommes de paille ou des simples boucs émissaires. Ceux qui tirent les ficelles ne sont jamais montrés ou encore moins inquiétés, la paternité du terrorisme d’état est toujours dissimulée. Terrorisme qui ne date pas d’aujourd’hui. Déjà au 17ème siècle, le jésuite Gérard définissait le terrorisme fabriqué par l’état ( suite à la conspiration des Poudres de novembre 1605, date commémorée encore aujourd’hui dans le calendrier anglais sous le nom de « jour de »/fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Fawkes" title="Guy Fawkes">Guy Fawkes ») : "dans l’intérêt de l’État, le gouvernement du jour doit trouver les moyens de pousser les conspirateurs à entreprendre leurs actions ou au moins, étant pleinement conscient de ce qui se trame dès les premiers moments de cette entreprise, entretenir soigneusement le projet fou jusqu’au moment d’en tirer profit. On ne saurait nier que les conspirateurs, ou la plupart d’entre eux, puissent réellement vouloir frapper un grand coup, bien qu’il soit moins facile de nous assurer de son caractère exact ; et leur culpabilité ne pourra être atténuée, même si l’on découvre qu’en projetant ce crime atroce, ils faisaient involontairement le jeu de comploteurs bien plus astucieux qu’eux« .


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