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Bertrand Lescribe

Je suis Bertrand, retraité actif, passionné d’histoire et de philosophie. Fort d’une longue expérience dans la grande distribution et la formation, j’observe aussi avec intérêt les enjeux de l’insertion professionnelle, l’évolution du retail et les dynamiques de nos territoires. Je crois qu’un humanisme éveillé et éclairé, féministe, intégratif et universel, fondé sur une éthique responsable, peut nous aider à bâtir une société plus juste, équitable et inspirante pour tous. Je me méfie des étiquettes et des stéréotypes. Mon engagement est ancré dans le réel, nourri par une expérience de terrain auprès de ceux qui luttent pour trouver leur place dans la société. Je crois que le progrès passe par des solutions pragmatiques, adaptées et humaines, plutôt que par des discours idéologiques ou déconnectés des réalités quotidiennes. À travers mes articles, je souhaite partager réflexions, analyses et propositions concrètes, dans un esprit de dialogue et d’engagement citoyen.

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  • Premier article le 17/12/2024
  • Modérateur depuis le 18/02/2025
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Derniers commentaires



  • Bertrand Lescribe 18 décembre 2024 10:26

    @Eric F

    Merci pour votre commentaire, qui met en lumière un aspect central du système américain : sa structure fédérale, où chaque État possède une autonomie importante. Vous faites un parallèle pertinent avec l’Union européenne, où les « petits États » bénéficient aussi d’une sur-représentation pour garantir leur voix dans le processus décisionnel.

    Cependant, une nuance importante s’impose : aux États-Unis, cette structure fédérale est directement reliée au mode de désignation du président via le Collège électoral. Cette configuration, pensée au XVIIIe siècle, visait à équilibrer les intérêts des États ruraux moins peuplés et des États urbains plus densément peuplés. Or, dans la réalité actuelle, elle conduit parfois à des distorsions démocratiques significatives.

    • Inégalités de représentation : Comme vous le soulignez, certains États bénéficient d’un poids disproportionné. Par exemple, un électeur du Wyoming pèse beaucoup plus qu’un électeur californien dans l’élection présidentielle. Cela interroge la capacité du système à refléter la volonté populaire nationale.
    • Évolution démographique et technologique : Depuis l’époque des Pères fondateurs, les États-Unis ont connu une urbanisation massive et une augmentation des disparités économiques et culturelles. Un système électoral rigide ne prend pas toujours en compte ces évolutions, ce qui peut accentuer la polarisation.

    Vous avez raison de dire qu’une réforme est envisageable pour « dépoussiérer » ce système. Plusieurs solutions existent, telles que :

    1. Rééquilibrer le poids des États en fonction de leur population, tout en conservant un modèle fédéral.
    2. Introduire une proportionnalité dans les États pour éviter le « winner-takes-all », qui efface complètement les voix minoritaires dans certains États.
    3. Réconcilier démocratie directe et fédéralisme en renforçant le vote populaire national dans l’élection présidentielle.

    Votre commentaire ouvre la voie à une réflexion plus large : comment conjuguer fédéralisme, représentation équitable et volonté populaire dans un système complexe comme celui des États-Unis ? La question n’est pas de nier les fondements fédéraux, mais de les adapter à une réalité contemporaine pour éviter que des déséquilibres ne fragilisent la confiance démocratique.



  • Bertrand Lescribe 18 décembre 2024 10:23

    @Spartacus Lequidam

    Merci pour votre commentaire. Vous soulevez un point important : en effet, les Pères fondateurs américains ont conçu une république et non une démocratie directe, par crainte de la « tyrannie de la majorité ». Leur volonté était de protéger les droits des minorités et d’éviter les excès des passions populaires, ce que vous mentionnez avec pertinence.

    Cependant, je souhaite nuancer certains aspects. Le système américain, en accordant un poids disproportionné aux États moins peuplés via le Sénat et le Collège électoral, a évolué d’une manière qui peut parfois contrarier la souveraineté populaire. Comme l’a illustré l’élection de 2016, un candidat peut accéder au pouvoir en dépit de la majorité des suffrages exprimés au niveau national. Cela pose une question fondamentale : cette vision « républicaine » garantit-elle encore aujourd’hui une équité représentative, ou conduit-elle à des distorsions incompatibles avec les défis démocratiques modernes ?

    Quant au dicton que vous citez – « la démocratie, c’est deux loups et un mouton qui décident du dîner » – il illustre bien les limites de la démocratie pure. Mais cela ne signifie pas qu’un système figé, conçu au XVIIIe siècle, ne pourrait pas être adapté pour mieux répondre aux réalités d’une nation contemporaine, plus diverse et complexe.

    Loin d’être une critique simpliste, mon texte propose une réflexion sur ces contradictions et sur l’évolution nécessaire d’un système pour mieux concilier justice, représentation et efficacité démocratique. Votre point enrichit ce débat, et je vous en remercie


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