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Caleb Irri

"on n'établit pas une dictature pour sauver une révolution, on fait une révolution pour établir une dictature" Orwell

Tableau de bord

  • Premier article le 07/11/2007
  • Modérateur depuis le 06/05/2008
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Derniers commentaires



  • Caleb Irri 18 novembre 2021 00:38

    @Hervé Hum

    Bonjour, je me suis permis de faire un découpage de votre commentaire et de numéroter les paragraphes pour s’y retrouver.

    1- dans votre billet en lien, vous parlez des droits comme innés et les devoirs comme acquis. Je ne suis pas opposé à cette manière de voir les choses.

    2- pour ma part, à la définition du devoir j’ajoute à l’obligation le qualificatif « morale » car c’est ce qui fait son caractère individuel. Si un citoyen considère de son devoir de voter c’est une obligation qu’il se donne à lui-même. L’Etat ne l’y oblige pas pour être citoyen. il possède un droit dont il peut user ou non, une fois oui ou une fois non, librement.
    Et quand je dis que le droit c’est le choix je peux reprendre votre exemple de la nourriture : se nourrir doit être un droit. Mais pas un devoir. Je ne suis pas pour contraindre un Homme qui ne veut pas se nourrir à le faire. Même si je ferai ce que je peux pour le convaincre de manger. Il est libre. D’ailleurs je préfère l’erreur dans la liberté à la réussite par la contrainte. Mais c’est mon LIBRE choix.

    3- vous me parlez ici DU droit et nos pas des droits. Les règles de droit posent évidemment des limites et des cadres aux agissements des citoyens, mais en démocratie ces lois sont librement consenties par eux au moyen des règles acceptées par une majorité des citoyens. Vous déviez un peu du sujet qui nous occupait. Que la police vienne vous chercher si vous agissez mal c’est le devoir de la police, et donc de la Société toute entière, de l’Etat qui lui a des devoirs envers les citoyens. Ce sont les citoyens qui n’ont aucun devoir envers l’Etat. Quels pourraient-ils être d’ailleurs ?

    4- Quand j’évoque le pouvoir de faire changer la Loi c’est évidemment selon les règles instaurées et validées par ceux qui me représentent. On peut même changer de République pour améliorer les conditions de la démocratie, nous octroyer plus ou moins de droits. Mais se rajouter des devoirs ? Lesquels bon sang ? J’en cherche et je n’en trouve pas. Le devoir d’aimer son pays ? Qui peut obliger à ça ?

    5- Pour être appelé une démocratie ce n’est pas cette définition qui s’applique mais la loi du nombre, étant donné que les citoyens sont égaux et ont TOUS les mêmes droits.

    6- Je ne suis pas d’accord avec le droit pendant du devoir, comme je vous l’ai déjà écrit. D’ailleurs si c’était le cas nous aurions appelé le socle de notre Constitution La Déclaration des DROITS et DEVOIRS de l’Homme et du Citoyen. Vous remarquerez que ce n’est pas le cas. Et ce n’est pas non plus pour rien.

    7- Les droits de l’enfant existent mais il faut certaines conditions pour être citoyen de plein droit, c’est-à-dire être capable de faire pour soi-même des choix éclairés. La justice peut déchoir un mauvais père de son droit de l’être mais ne peut pas l’obliger à être un bon père. Les droits de l’enfants seront alors pris en charge par l’Etat qui s’est donné collectivement le devoir de protéger les enfants mal-traités.

    8- Vous avez le droit de ne pas faire d’enfant, mais vous avez aussi le droit d’en faire plein. Si on vous en empêche ou qu’on vous y force pour obtenir une gratification ou éviter une sanction, alors vous ne faites pas votre choix librement. Votre droit ne peut plus s’exercer.

    9- Il existe malheureusement tout un tas de gens qui ne voulaient pas d’enfants et qui en ont plein, d’autres qui en voulaient absolument mais qui ne développent pas d’attachement, enfin tout est possible. C’est la vie, les êtres humains se reproduisent et ils en ont encore -pour l’instant- le droit : que direz-vous quand on annoncera que pour avoir le droit de faire un enfant supplémentaire il faut un revenu de 10 000 euros par mois et une carte au Parti vous appellerez ça l’autre face de la médaille ou la dictature ?

    J’espère ne pas avoir été trop long ni trop chiant.

    A suivre...



  • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:47

    @eddofr
    Le problème dans le fait de considérer la liberté comme un contrat qu’on signerait à deux, c’est de savoir qui le rédige : celui ayant le pouvoir d’indiquer les devoirs est bien le maître et celui qui ne peut pas refuser de signer l’esclave. 



  • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:31

    @Matozzy
    A propos de la liberté des uns qui s’arrête là où commence celle des autres, j’ai toujours eu un problème : car en retour la liberté des autres ne doit-elle pas alors s’arrêter là où commence celle des uns ?



  • Caleb Irri 17 novembre 2021 23:27

    @C BARRATIER
    bonjour, le lien ne fonctionne pas pour moi



  • Caleb Irri 16 novembre 2021 23:28

    @Hervé Hum
    J’aurais aimé, s’il vous était possible et avant de partir trop loin dans tous les sens, connaître vos définitions des devoirs, des droits, et quelques exemples de ce que vous considérez être les devoirs de l’Homme. 

    Pour moi le droit est quelque chose que je possède et que je peux perdre en dépassant certaines limites que je me suis -à travers la démocratie- en quelque sorte « imposées à moi-même ». Je me suis donné mon propre devoir, et je peux en modifier les conditions à loisir (dans une vraie démocratie bien sûr car nous parlons du concept) 

    Dire que le devoir, qui est une obligation morale, est le pendant du droit serait signifier que pour obtenir un droit je devrais d’abord faire ce que vous m’obligez à faire. 

    Dans le premier cas je suis le maître, dans le second je suis l’esclave.

    Prenons le cas d’un homme. Il a le droit d’être père. Il peut se donner le devoir de ne pas laisser son enfant mourir de faim, mais il a le droit aussi de ne pas le faire. Il a le droit de battre ou de mal nourrir son enfant. On ne peut pas l’obliger à le faire, même si on considère que ce serait son obligation morale. Que va-t-on faire ? lui retirer le droit d’être père ? plus ou moins en fonction de ce qu’on considère être père. La garde de l’enfant lui sera retirée, et ses droits plus ou moins contraints après un long chemin judiciaire ; il pourra d’ailleurs à loisir faire d’autres enfants, c’est son droit naturel d’être humain, même s’il est mauvais ou complètement à côté de la plaque. C’est la liberté fondamentale de l’Homme de se reproduire. Enfin avant.
    Maintenant, si on vous dit que vous n’aurez le droit d’être père que si vous avez un travail rémunéré, montré un « réel » désir d’enfant et passé des tests psycho-techniques validant votre projet de paternité, ressentirez-vous ce « droit » comme une liberté ou comme un contrat dont vous ne maîtrisez pas les termes de rédaction ? Car ce n’est alors plus vous qui maîtrisez l’application de ce droit car dans le second cas en fait de droit vous n’en avez plus. Mettre un devoir en face du droit c’est supprimer le droit.

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