David Meyers

J’ai suivi l’intervention mais sans le son car, dans le même temps, je composais et jouais de la musique que je devais uploader sur Megaupload (tiens d’ailleurs ça marchait pas hier soir...).

Ce qui m’a ému, c’est la petite question à peine gentillette, pourtant bordée de Barane, émise par les lèvres de Claire Lèche qui s’est faite rabrouer vertement par le petit monsieur nerveux qui en a profité pour ne pas répondre.

Y’a eu aussi un monsieur sans cheveu qui a ouvert son bec (peut-être pendant un prout présidentiel) et qui s’est fait remettre à sa place avec énervement par le même monsieur aux yeux verts (la hausse soudaine du ton de voix s’est enregistré sur la bande et m’a obligé à refaire une prise).

Bof après y’avait un bon-moyen film francais... « Le Serpent »... programmé juste après qui vous savez... c’est un signe ! Oh hé les communiquants, y’a une grosse faute là !!!

Calmons-nous Myositis...
relisez les fondamentaux : la Constitution permet la destitution par le Parlement.

Article 68

Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cou


Tournons-nous donc vers les députés pour constater qu’ils n’ont rien fait. D’où une petite idée... sans changer ses opinions politiques, refuser de voter pour tous les sortants (sauf cas express) lors des législatives. Ouste Messieurs (et quelques dames) les incapables.

Qu’il prenne ou pas quelques substances prohibées ne serait qu’une information. Il fait ce qu’il veut de sa vie privée. Le Plus grave, oh combien, est ailleurs, dans sa politique de sabordage.

Surement pas...

Il faudra une bonne liste d’enquêtes parlementaires, juges d’instruction de l’exécutif, pour que ce guignol soit jugé de tout le mal qu’il a fait à mon pays. Et s’il est relaxé, non coupable, alors là il pourra retourner DANS l’ombre. Sinon... à l’ombre.

RB, j’ai été touché par votre article sur le raisonnement par les couts.

J’y ajouterai que la comptabilité générale traite des salaires comme d’une charge pour l’entreprise alors que c’est un bénéfice par nature, c’est là où on ramasse le pognon. Racontant cette incohérence à un comptable, il a continué à me faire prendre des vessies pour des lanternes Made in France.

On peut estimer aussi que, toujours dans cette comptabilité, base des bilans et des analyses, la valeur d’expertise du personnel est très peu prise en compte. Evidemment, voilà une donnée difficile à mettre en forme dans les (hautes) écoles de commerces à 10.000 euros et plus par trimestre, où l’on aime insérer des êtres humains dans les cases d’un tableur, fut-il Microsoftien.

On donnera une certaine importance aux « murs » d’une entreprise, plus encore à ses engagements financiers, mais la valeur homme-savoir faire sera rapidement effacée au profit de valeurs bien plus virtuelles mais plus simple à mettre sur son Calc.

Evidemment, le Label tient d’une autre analyse qui met en valeur la qualité et le savoir faire de production. Mais, du point de vue marketing, c’est une niche et non un vecteur profond d’équilibre économique (euh désolé je me mets à parler comme sur M6).

Difficile de tabler le programme politique d’un pays, d’une société, et de toute une nation (nation étant entendu au sens strictement opposé à nationalisme), sur un seul concept publicitaire.