• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Françoise DEGERT

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 10/06/2014
  • Modérateur depuis le 12/09/2020
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 47 335
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Françoise DEGERT 7 septembre 2024 21:31

    @xana

    C’est vrai nous n’avons pas du tout la même philosophie. 



  • Françoise DEGERT 7 septembre 2024 21:18

    @Seth

    Connaissez-vous l’échelle de Geist ?

    Comment le loup perd la peur de l’homme ?
    Valerius Geist, un biologiste canadien, a étudié pendant 50 ans le comportement des grands mammifères nord-américains, dont le loup. Fort de ses 50 années d’observations sur le terrain il a établi une échelle dans l’évolution du comportement du loup et de son inter action avec l’homme. On appelle ça « l’échelle de Geist »
    Cette échelle s’établit ainsi :

    1 Sur le territoire occupé par la meute de loups, les proies se raréfient car elles sont soit dévorées soit parties en fuite. Les loups se mettent à rôder dans les dépôts d’immondices.

    2 Dans la nuit, les loups cherchent de la nourriture et s’approchent des poubelles des habitations humaines. Les chiens de ferme aboient constamment.

    3 Les loups apparaissent en plein jour, et s’occupent à observer attentivement les êtres humains vaquant à leurs occupations.

    4 Les loups se mettent à attaquer des petits animaux d’élevage (chèvres, agneaux) ainsi que des chiens et chats domestiques. Les loups deviennent agressifs avec les chiens domestiques et les suivent jusqu’à la terrasse de leur maison. Les êtres humains en promenade avec leur chien doivent soudainement défendre le chien contre les loups.

    5 Les loups commencent à agresser du bétail de grande taille (bœufs, chevaux) dont ils arrachent la queue, sectionnent les oreilles etc. Le bétail terrorisé commence à briser des clôtures en cherchant un abri. Les loups deviennent de plus en plus sans gêne et se mettent à tuer des chevaux ou du bétail proche de maisons et granges. Des loups suivent à la trace des cavaliers en promenade à cheval et les entourent agressivement. Ils se mettent à grimper sur les terrasses des maisons et observent les habitants à travers les fenêtres.

    6 Les loups commencent à s’intéresser directement à l’homme et les approchent de plus en plus près., Au début comme s’ils ne voulaient que les examiner de près. Ils font des gestes apparemment hésitants, presque « ludiques », en déchirant des vêtements, en mordillant qui une jambe, qui le torse. Lorsque l’Homme les confronte, ils se retirent. Mais ils défendent les proies qu’ils ont tuées en avançant vers l’Homme et grognant et aboyant à une distance de 10 à 20 pas.

    7 Les loups attaquent l’homme. Au début, ils sont malhabiles car ils n’ont pas appris comment tuer un homme de façon efficace ; ainsi les premières attaques sont souvent un « échec » – pour le loup. Un homme adulte, déterminé et courageux peut repousser ou étrangler un loup isolé à l’attaque. Contre une meute de loups il n’y a aucun moyen de se défendre.



  • Françoise DEGERT 7 septembre 2024 15:58

    @xana
    Libre à vous de prendre les fauves (ours) pour des peluches. Il n’en reste pas moins que les grands prédateurs sont dangereux pour l’espèce humaine, que cela vous choque ou non. Et que l’espèce humaine, de 8 milliards d’habitants aujourd’hui, a le droit de vivre. Si ces grands prédateurs perdurent dans les grands espaces (Sibérie, Amérique du Nord...) c’est encore une fois parce que la cohabitation hommes/grands prédateurs dans les espaces anthropisés comme l’Europe occidentale est impossible. Le narratif du nounours ou du louloup bien gentil avec l’humain ne résiste pas à la dictature du réel. A moins que vous ne vouliez réduire la population humaine à 1 milliard d’habitants, à l’instar des malthusiens qui le préconisent mais ne se proposent pas au suicide direct pour faire de la place aux prédateurs...



  • Françoise DEGERT 7 septembre 2024 14:28

    @Buzzcocks
    Il est vrai que la FNSEA et ses dérivés font partie de l’agro-business. Elle est d’ailleurs très molle du genou sur la défense des véritables éleveurs à l’herbe (et non de l’élevage industriel) victimes des grands prédateurs. Mais, et c’est une réalité un peu plus complexe que celle que vous exposez, les paysans des années 50 puis les agris perpétuent leur attachement (de moins en moins fort d’ailleurs) à la FNSEA. Par habitude et fidélité aux anciens (leurs parents), par intérêt et par peur souvent. Car la FNSEA est une véritable pieuvre infiltrée jusque dans les organismes agricoles (chambres d’agriculture, services distribuant les aides de la PAC etc...) qui n’hésite pas à faire du chantage pour se maintenir au pouvoir, conserver son pré carré. Face à une FNSEA hégémonique qui fait la politique agricole en France (à la place du ministère) et en Europe (via la COPA-Cogeca), les agris et les éleveurs se sentent très isolés et sans force. Il faut arriver au désespoir de toute une profession pour voir le soulèvement que nous avons connu il y a quelques mois. Sans lendemain, hélas.                                   Mais on ne peut pas considérer que l’élevage à l’herbe, surtout en montagne où l’altitude entrave les mécanisations à outrance, les agriculteurs et les éleveurs fassent partie de l’agro-business. Ils sont soumis aux aléas des marchés internationaux même si ceux qui s’en sortent le mieux font de la vente directe. Et ils dépendent, comme les gros céréaliers de la Beauce, des subventions de la PAC. Cette dépendance initiée après la guerre pour parvenir à la souveraineté alimentaire (indispensable pour parer aux conflits guerriers) est parvenue à diriger l’agriculture et l’élevage vers la constitution d’oligopoles agro-alimentaires qui dirigent maintenant la politique agricole (avec la FNSEA) et profitent largement du budget européen. Pour faire court, de nombreux agris et éleveurs subissant cette politique ruent dans les brancards souvent via leur FDSEA (section locale de la FNSEA) ou JA (qui font aussi partie de la FNSEA) sans compter les autres syndicats minoritaires (Confédération paysanne, Coordination rurale, Modef...). En bref, la FNSEA masque une grande diversité de situations qui finissent par éclater au grand jour. Et il est clair que ce secteur d’activités, mis à part quelques gros (actuellement remis en cause grâce à l’Ukraine), est continuellement sur la brèche et est obligé de compter...
    Dernier point : il n’y a pas de meilleur moyen d’entretenir des sols non arables (voués aux prairies) que l’élevage à l’herbe, transformant la chlorophylle en protéines (lait, viande). Les stations de montagne en savent quelque chose puisqu’elles accueillent des troupeaux l’été pour éviter les avalanches l’hiver. Et malheureusement, cet élevage n’est pas compatible avec des grands prédateurs. Et oui, la beauté des paysages compte (alternance forêts, prairies), pas seulement pour le tourisme. Et si les anciens ont éradiqué le loup dans nos contrées, c’est que la densité de population en Europe occidentale empêche toute cohabitation avec les prédateurs, malgré les fantasmes d’écologistes vivant la plupart du temps en ville. 



  • Françoise DEGERT 7 septembre 2024 10:47

    on se connait via d’autres canaux...

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv