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GHEDIA Aziz

GHEDIA Aziz

Qui suis-je ? Disons tout simplement un "Chirurgien algérien qui essaie, entre deux interventions chirurgicales, de gribouiller quelques notes à propos de tout et de rien" ! Depuis quelques mois, je suis en année sabbatique ce qui me permet de prendre le temps de vivre et de réfléchir sur des questions d'ordre géopolitique et métaphysique. 

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  • Premier article le 10/04/2007
  • Modérateur depuis le 23/04/2007
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Derniers commentaires



  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 9 novembre 2021 21:35

    Il faut se poser aussi la question de combien la France a tiré en dollars sonnants et trébuchants des richesses du sous sol de ces pays africains...



  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 9 novembre 2021 18:39

    Cher ami,

    L’Algérie est toujours reconnaissante au rôle joué par le Maroc lors de la guerre de libération. A l’époque, le Maroc avait, effectivement, donné refuge à notre armée des frontières. C’est aussi le cas de la Tunisie. Malheureusement, dès l’indépendance, en 1963 pour être exact, il avait essayé d’envahir notre pays pour soi-disant récupérer des terres qui lui appartenait dont la région de Tindouf. Cet épisode dramatique est connu sous le terme de "guerre des sables". En fait, cette guerre n’avait pas duré longtemps ; Elle se résumait en quelque sorte à quelques escarmouches, les deux armées s’étaient sans doute vite rendu compte que cela ne servait pas les intérêts des deux peuples. Cet épisode est complètement oublié puisque, entre temps, il y a eu entente entre les deux pays sur le tracé frontalier (en fait, les frontières reconnues sont celles laissées par le colonisateur français et cela avec tous les pays qui ont une frontière avec l’Algérie). En fait, ceci est trop simpliste comme explication. En réalité, il y a eu intervention de plusieurs médiateurs entre personnalités politiques de pays de la région et institutions internationales (OUA, ligue arabe) pour mettre fin aux hostilités de part et d’autre.

    Mais, nous autres Algériens, nous ne sommes pas rancuniers, pas avec le peuple marocain en tous les cas, peuple que nous considérons toujours, je le répète, comme frère. 

    Loin de moi l’idée de donner une leçon d’histoire, mais permettez-moi de vous dire ceci : il s’agit, en fait, d’une citation de Giap, le Général Giap, qui avait bouté les Américains de son pays en disant, lors de sa visite en Algérie, juste après l’indépendance de notre pays, que « le colonialisme est un mauvais élève » et qu’il n’apprenait pas ses leçons. C’est également le cas du Maroc. Pour agrandir son territoire, il s’en prend à celui des autres. C’est ainsi que le roi Hassan 2, en 1975, organise la fameuse marche verte qui lui avait permis d’envahir le Rio de Oro, que l’Espagne, la force occupante jusqu’alors, venait de restituer à ses véritables habitants : les Sahraouis.

    Que pouvait-elle faire, l’Algérie, dans ce cas ? Défendre le principe du droit à l’autodétermination des peuples. Et elle continue à agir dans le cadre de ce principe jusqu’à aujourd’hui. Sans aucune arrière-pensée comme le pensent les Marocains. Sans aucune intention de s’aménager, de s’ouvrir, un passage vers l’Atlantique où, parait-il, les eaux sont poissonneuses, ou de s’accaparer des richesses minières que recèle le sol de cette partie du Sahara. Cela c’est la vision du Maroc qui, paradoxalement, ne réclame pas à l’Espagne les terres qui lui appartiennent vraiment, Ceuta et M’Lila. Mais, cela ne nous regarde pas.

     

     



  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 8 novembre 2021 20:00

    @ Mohamed Takadoum

    Cher ami,

    Hier soir, j’étais dans les bras de Morphée quand votre réponse à mon commentaire a été publiée sur Agoravox. Il était 23h 33 exactement. Ce n’est que ce matin donc que j’ai pu la lire. Je n’ai pas eu le temps de vous répondre. Et puis, il fallait aussi que je reprenne certains de mes posts sur Facebook concernant le problème qui nous préoccupe tant aujourd’hui. En effet cette nouvelle crise Makhzeno-algérienne est largement commentée sur les réseaux sociaux en Algérie. Le peuple algérien dans son ensemble est très remonté contre le Makhzen. Oui, cela vous paraît peut-être bizarre que j’utilise ce mot « Makhzen » au lieu de Maroc ou de royaume du Maroc car, de notre point de vue, le peuple marocain est en dehors de tout cela. Il ne nous veut pas de mal et c’est réciproque aussi de notre côté. Nous avons toujours considéré le peuple marocain comme frère et ce n’est pas des paroles en l’air, croyez-en moi. Le problème provient de l’entourage immédiat de votre roi, M6 comme l’appelle la presse, qui doit être très mal conseillé par les Azoulay and co. Voilà, j’ai dit cela tout de go. Car, si par le passé, le Makhzen a causé beaucoup d’ennuis à l’Algérie, il faut admettre que depuis qu’il a « normalisé » ses relations diplomatiques, politiques, commerciales, etc avec l’Etat d’Israël, il est devenu plus belliqueux envers l’Algérie.

     Mais, force est d’admettre qu’avec cette politique, le Maroc risque de perdre gros. Et je ne fais pas du tout allusion à la fermeture du pipeline de gaz GME. Ce n’est pas vraiment une sanction que l’Algérie a prise contre le peuple marocain. C’est le contrat entre les deux pays qui est arrivé à son terme et que, pour de multiples raisons, l’Algérie n’a pas voulu renouvelé…

    C’est vraiment désolant que nos deux pays qui ont, pourtant, beaucoup de choses en commun en soient arrivés à cette situation. 



  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 7 novembre 2021 21:03

    A l’auteur

    Cher ami, un adage de notre terroir dit ceci « dharabni ou beka, ousabkni ou echtka ». La traduction de mon cru donnerait « Il a pleuré après m’avoir battu et il m’a devancé pour se plaindre ». C’est exactement ce qui s’est passé dans cette histoire maroco-algérienne. Le Maroc a commencé les hostilités. Et cela remonte à bien longtemps, la dernière affaire (l’assassinat de trois ressortissants algériens par les FAR) n’est, en fait, que la goutte qui a fait déborder le vase. Mais, nous ne sommes pas en guerre, nous espérons que la sagesse et la realpolitik finiront par pousser les deux régimes à revenir à la raison et à s’éloigner des bruits de bottes.  



  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 2 novembre 2021 08:45

    @L’apostilleur

    Faute de frappe ou d’inattention  : « ... certains n’oseraient pas... »

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