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Giuseppe di Bella di Santa Sofia

Giuseppe di Bella di Santa Sofia

L’auteur, universitaire et historien de formation, s’intéresse à de nombreux domaines et écrit sous sa véritable identité. Ses écrits et ses engagements témoignent d’une volonté de défendre les valeurs qui lui sont chères. Issu d'une ancienne famille de la noblesse italienne, il est conseiller honoraire du secrétariat privé de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk du Cambodge (Décret royal NS/KRT/0396/14 du 6 mars 1996), grande figure de l'histoire du XXe siècle. En janvier 1998, le souverain khmer lui a remis l'ordre royal du Sahametreila plus haute distinction honorifique attribuée à des personnes étrangères ayant rendu des services exceptionnels au roi ou au peuple cambodgien.
 
Récipiendaire de nombreuses décorations étrangères et ordres dynastiques, il est également officier de l'ordre du Mérite national de la République du Sénégal, chevalier de justice de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem ou encore chevalier commandeur de l'ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem, entre autres.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2012
  • Modérateur depuis le 02/08/2012
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Derniers commentaires



  • Bonjour @juluch et merci pour votre intervenion.

    Oui, il y a eu un documentaire intéressant sur ce massacre qui est peu connu. Je suis originaire du Nord et le massacre d’Ascq est une blessure collective dans ce département, situé alors dans la zone interdite et administré directement par les nazis.



  • @Seth

    Oui, je l’ai évoqué dans mon commentaire : la 15e et 19e divisions SS, qui n’étaient pas composées de nazis fanatiques mais de conscrits qui combattaient l’Armée rouge.



  • @tonimarus45

    Votre extrait du Monde parle d’un défilé du 16 mars à Riga, où « quelques vétérans SS » et une foule brandissent des drapeaux lettons. Précisons, car vous semblez aimer les ellipses : ces « vétérans » sont, pour la plupart, d’anciens conscrits des 15e et 19e divisions SS lettones, enrôlés de force par les nazis après l’occupation soviétique de 1940. Les archives du Musée de l’Occupation de Riga, que vous citez à moitié, montrent que ces divisions, créées en 1943, comptaient des milliers de Lettons qui n’avaient ni l’idéologie ni la liberté de choix des SS allemands. La bataille de la Velikaïa, en 1944, était un combat contre l’Armée rouge, perçue par beaucoup comme l’oppresseur de 1940, responsable de 15 000 déportations lettones. Dire qu’ils « célébraient le nazisme » en déposant des fleurs, c’est comme dire que les poilus de Verdun glorifiaient l’Empire allemand. Un peu court, non ?

    Quant au Musée de l’Occupation, vous l’accusez de « célébrer » la Légion lettonne et d’occulter ses crimes. Faux, et un rapide coup d’œil aux expositions du musée le prouve. Les panneaux et documents, accessibles en ligne, détaillent les atrocités nazies, y compris celles du Kommando Arajs, une unité collaborationniste lettone responsable de massacres. Le musée contextualise la Légion comme une réponse à l’occupation soviétique, sans nier les crimes de guerre de certains membres.

    Votre source, probablement un communiqué bien orienté, oublie de mentionner que le musée consacre aussi des salles entières aux déportations staliniennes. Curieux, ce trou de mémoire, quand on sait que le FSB adore pointer du doigt les Baltes tout en effaçant Katyn de ses manuels.


  • @tonimarus45

    Oh là là, vous voilà parti dans une nouvelle croisade télévisuelle, brandissant une émission de France 2 comme un étendard ! L’Italie de Meloni, le bras tendu des nostalgiques fascistes, et Mussolini en guest star… Quel rapport avec Ascq 1944 et les SS, me direz-vous ? Aucun, mais pourquoi s’embarrasser de cohérence quand on peut jeter de la boue tous azimuts ?

    Prenons votre « révélation » sur Giorgia Meloni. Oui, des groupuscules néofascistes existent en Italie, et certains agitent le salut romain lors de rassemblements marginaux. Les archives de pressemontrent que ces événements réunissent quelques centaines de personnes, pas des foules en délire. Meloni, interrogée, a condamné l’apologie du fascisme à plusieurs reprises. Vérifiez ses discours au Parlement italien, c’est public. Dire qu’elle « ne trouve rien à redire » est une pirouette digne d’un scénariste du FSB. Son parti, Fratelli d’Italia, flirte parfois avec l’ambiguïté historique mais de là à la peindre en petite-fille spirituelle de Mussolini, vous forcez plus qu’un char soviétique dans les plaines ukrainiennes.

    Quant à votre accusation de « croisade », retour à l’envoyeur ! Mon article sur Ascq parle de 86 victimes massacrées par les SS, pas d’une chasse aux sorcières idéologiques. Vous, en revanche, vous sautez de Riga à Rome comme un propagandiste en mission, esquivant Katyn et les Goulags avec l’agilité d’un gymnaste. Balayer devant ma porte ? Elle est propre, merci. La vôtre, en revanche, semble encombrée par des dépêches moscovites un peu trop bien apprises.


  • @tonimarus45

    Merci pour votre enthousiasme, mais désolé, je ne « ponds » pas des articles à la demande, surtout pas pour servir de caisse de résonance à des récits biaisés tout droit sortis des bureaux du FSB. Vous semblez avoir une passion débordante pour les légionnaires lettons de la Waffen-SS, mais permettez-moi de remettre quelques pendules à l’heure, sans plume ni œufs.

    Votre commentaire brandit le défilé du 16 mars à Riga comme une preuve accablante, mais omet quelques détails gênants. Les légionnaires lettons, enrôlés de force pour beaucoup dans la 15e et 19e divisions SS, n’étaient pas tous des fanatiques nazis. Les archives lettones et les témoignages d’époque, comme ceux conservés au Musée de l’Occupation à Riga, montrent que nombre d’entre eux étaient des conscrits, piégés entre l’occupation soviétique de 1940 et l’arrivée des nazis en 1941. Le Kommando Arajs, que vous citez avec tant de zèle, était une exception, pas la règle : une unité volontaire de collaborateurs lettons, responsable d’atrocités, notamment contre les Juifs de Riga. Leur « brutalité sans précédent » est documentée mais les amalgamer à tous les légionnaires est une simplification digne d’un communiqué de presse du Kremlin.

    Quant à ce défilé controversé, il rend hommage aux soldats lettons tombés, pas aux criminels de guerre. La Lettonie, coincée entre deux totalitarismes en 1944, honore des hommes qui, pour beaucoup, croyaient défendre leur pays contre un retour de l’Armée rouge, dont les exactions de 1940-1941 (déportations, exécutions) n’étaient pas un vague souvenir. Moscou, que vous relayez avec tant de ferveur, omet bien sûr de mentionner ses propres crimes, comme les 14 000 Lettons déportés en Sibérie. Curieux, non, ce silence sélectif ?

    Le FSB, votre source favorite, accuse la Lettonie de « blanchir » les nazis. Mais soyons sérieux : glorifier des conscrits n’est pas réhabiliter Himmler. La date du 16 mars commémore une bataille, pas un « panthéon nazi ». Si le FSB veut parler de crimes contre l’humanité, il pourrait balayer devant sa porte : Katyn, les purges staliniennes, l’Holodomor, entre autres, ça vous dit quelque chose ? Ou c’est trop loin de la narrative officielle autorisée par le maître du Kremlin, votre idole ?

    Bref, pas d’article sur commande pour alimenter votre croisade. Si vous voulez de l’histoire, lisez les archives d’époque ou des livres et surtout pas les dépêches de propagande. Et si vous passez à Villeneuve d’Ascq, venez voir le Mémorial 1944 : là, on parle de vraies victimes, pas de polémiques orchestrées.
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