jé.dev

Bonjour zygzornifle,
Désolé j’ai raté ton commentaire, mais du coup quelle est ta vision des moyens que nous pouvons mettre en œuvre pour les mettre hors d’état de nuire ?!

Bonjour Tolzan,
Merci pour votre commentaire, c’est effectivement une question qu’il est important de se poser, pour ma part je ne pense pas qu’il soit là question de nature humaine, mais de contexte social, contexte qui de par sa nature hierarchisé, comme vous le soulignez, vas avoir tendance à motiver et légitimiser les mauvais comportements, et cela ne fait que croitre avec l’accentuation du fossé social entre les riches, toujours plus riches, et les pauvres, toujours plus pauvres, .., cela devient une question de survie que de progresser socialement, fusse-t-au détriment des autres, cela sollicite nos instincts les plus primaires, manger ou être mangé.
J’ai la conviction que l’on peut changer cette inclinaison par la création d’un contexte vertueux, gagnant/gagnant.
Ma plus grande inspiration à ce niveau là à été la lecture d’un texte sur le fonctionnement des communautés natives d’Amérique du Nord, ils partent du principe que l’on doit accompagner et guider sans ingérence chaque individu dans sa réalisation personnelle, car il n’y a qu’un individu pleinement réalisé qui peut apporter le meilleur de lui même à la communauté, et que la communauté alimenté de cette façon pourra toujours plus apporter à la réalisation des individus qui la constituent, qui la nourriront en retour, .., etc, .., etc, ..
C’est un principe extraordinaire qui rend la communauté vivante, capable d’évoluer dans le temps, de s’adapter, de survivre !
De plus c’est le parfait équilibre entre réalisation personnelle et réalisation collective, c’est un contexte où l’on peut voir en la réalisation de l’ autre sa propre réalisation, puisqu’il nourrit la communauté et que la communauté nous nourrit.
Un ami (merci Patrice !), m’a raconté qu’un mathématicien avait thèorisé ce principe, la théorie de Nash, qui démontre à quel point nous avons infiniment plus à gagner en travaillant ensemble et pour l’ensemble, que seul et pour soit même.
S’il me semble extrêmement compliqué d’initier quoi que ce soit dans ce sens là, et de façon pérenne, par la voie politique, il me semble extrêmement simple de le mettre en oeuvre, ou tout du moins de l’expérimenter, au travers d’une activité économique, puisque de fait c’est la somme de toutes les individualités et des compétences qui constituent l’entreprise (ou société !) qui lui permettent de vivre et d’évoluer.
En étant propriétaires et directeurs de nos activités nous pourrons conserver la bonne gestion des fruits que nous générerons et les redistribuer pour nourrir au mieux toutes ces individualités, ces compétences, qui profiteront à la société, et donc à l’individu, etc, etc...
Certe cela existe déjà, dans une moindre mesure, et cela marche déjà, c’est aussi pourquoi cela me semble simple et réalisable, il ne sera question que d’optimisation.
De plus on peut commencer à toute petite échelle, chez nous en occitanie, il suffit de deux personnes pour créer une association.
Au travers d’une structure associative on peut rédiger notre contrat social dans les statuts, expérimenter des nouveaux principes organisationnels dans le bureau, promouvoir nos valeurs et chercher des fonds par crowdfunding, créer une bourse aux projets et concretiser tout cela au travers d’une activité économique, en gardant la bonne gestion des fruits que nous générerons.
Encore une fois c’est au travers de l’économie que nous pourrons agir sur la pollution et l’emploi de nos ressources, par les choix que nous ferons, que nous pourrons agir sur la bonne gestion et repartition du travail et de ses richesses.. sur notre orientation technologique et scientifique, ..
Ça ouvre à tellement de possibles, que le pouvoir sur les autres, le profit personnel, les bas instincts perdent tout leur sens !
Merci pour cette réflexion, bien à toi/vous ;)

Bonjour SPQR,
Pour moi c’est exactement de ça qu’il est question, si on veut pouvoir lutter à la mesure de ces grosses boîtes qui peuvent tout se permettre, on doit créer une structure qui nous permette de nous organiser et de fédérer nos moyens d’action.
Comme tu l’exprimes à la fin de ton texte il est très facile pour eux de créer des dissensions entre nous, nous savons d’ailleurs aussi très bien le faire sans eux, et c’est notre plus gros problème actuel, chacun se bat pour sa petite cause individuelle, regarde le covid, le wokisme, le réchauffement, l’Ukraine, ...,
Ah, ils doivent bien rigoler là haut, ils ont à peine besoin d’entrouvrir une porte et on se jette dans la mêlée à qui mieux, mieux, pour faire valoir et si possible faire admettre nos positions, .. WTF ?!
C’est sans fin, si on apprend pas à prendre du recul là dessus ils feront toujours ce qu’ils veulent de nous, ’’diviser pour mieux régner’’, tant que l’on est dans la réaction on est totalement manipulables, instrumentalisables, stérilisables, ..
Et c’est là que je pense que nous sommes à une simple prise de conscience de pouvoir vraiment changer ce monde ! La politique nous divise, elle fait de nos differences une source de conflits sans fins, elle nous rend impuissant !
Alors que l’économie (dans son sens noble), elle, nous rassemble et fait de nos differences une source de partage et de création sans limites, regardez tout ce que nous sommes capables de créer, regardez les richesses que nous générons, imaginez tout ce que nous pourrions faire pour le bien commun si nous organisions nos échanges de par et pour nous même, si nous gardions le contrôle des fruits que nous générons, de tous les bienfaits que nous rendons possibles !
C’est le vrai principe organisationnel de nos sociétés, son essence, nous avons un patrimoine, des ressources, et nous générons des richesses (et là je ne parle pas d’argent), nos differences, elles, sont la source et le moteur de nos échanges, de notre créativité, de la vie et de la dynamique de ces sociétés.
Par le biais de l’économie nous pouvons agir concrètement sur tout ce qui a attrait à la vie en société, pollution, emploi, gestion de nos ressources, qualité des services, ...
Encore une fois pensez que toutes ces grosses fortunes et industries qui nous exploitent, nous asservissent, et nous pourrissent le monde, ne se sont construites que sur l’exploitation de nos ressources et la richesse de nos échanges.
C’est eux qui ont besoin de nous pour réaliser leurs ambitions, nous leur offrons le monde sur un plateau d’argent, et nous voudrions qu’ils arrangent les choses pour nous ?!
Non. C’est à nous de le faire, de grandir et de prendre nos responsabilités !
Leur pouvoir sur nous est virtuel, c’est l’histoire de l’éléphant que l’on retient avec un bout de ficelle parce qu’on lui a appris quand il était jeune qu’il ne pouvait pas la briser.
La seule question qui importe aujourd’hui, c’est de savoir si nous pouvons nous réunir au nom du respect de toutes nos individualités, et si nous pouvons nous organiser pour la bonne gestion et repartition de nos ressources, de notre patrimoine commun et universel.
Si la réponse est oui, alors les Black Rock et autres bilderbergs, ne ferons plus le poid.
Si la réponse est non, alors ne nous plaignons pas que d’autres organisent les choses à notre place et pour leur propre intérêt, ...

bonjour Brutus,
merci pour cet extrait de candide, comme tu n’ajoute par de commentaire pour en préciser l’intention, je ne peux pas savoir si c’est une moquerie (comme en était l’intention à l’origine de ce texte), ou si nous partageons cette même perception du monde et de tout ce que la vie a à nous offrir, si nous avançons sans préjugés en restant fildèle à nous même, je vais néanmoins le prendre de cette dernière façon ;)
bien à toi.
jé.

bonjour Parrhesia,
dans la forme, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi, mais dans le fond je pense que nous partageons la même perception de ce principe tout à fait malsain.
néanmoins, si c’est moi que tu pointe du doigt en affirmant « que certains ont l’audace de le présenter comme une vertu », je pense que tu te méprends à mon égard, l’économie est un simple outil, selon la façon dont on l’utilise elle peut soit servir à dominer les autres, à s’accaperer l’essentiel des ressources nécessaires à la vie, à rendre les gens dépendants de son bon vouloir, etc .., comme c’est effectivement le cas aujourd’hui aux mains de cette petite minorité prédatrice et dominante.
le postulat que je propose dans cet essai est de rendre ses lettres de noblesses à l’économie, etymologiquement éco : la maison, et nomie : la gestion, soit la bonne gestion du foyer, de son patrimoine, pour ma part, considérant que nous sommes une grande famille et que cette terre est notre foyer, notre patrimoine, les choses prennent là tout leur sens.
nous avons un patrimoine que nous devons préserver (cette terre), des ressources que nous devons employer avec raison et nous générons des richesses que nous devons répartir avec justesse, ce ne sont là que des choses quantifiables qui demandent un traitement logique, c’est un principe organisationnel non conflictuel.
dans la mesure où nous avons de fait les pleins droit de jouir des bienfaits de cette terre et l’entière légitimité d’y vivre comme nous le souhaitons, le fait de faire cause commune pour la réalisation de ce grand tout qu’est la société, implique que nous puissions tous jouir des bienfaits que nous rendons possible ensemble, c’est de plus une question de bon sens, permettre à chacun d’évoluer dans les meilleurs conditions possibles, c’est permettre à chacun de réaliser son potentiel individuel, et encore une foi tout ces potentiels réalisés permettent à la société de réaliser son propre potentiel, ce qui nous offrira toujours de meilleures conditions pour nous réaliser individuellement, c’est un cercle vertueux automoteur et exponentiel.
il n’y à là nul asservissement, au contraire, si nous nous réapproprions la bonne gestion de nos ressources, de nos moyens de productions, de nos emplois, et de la somme de toutes les richesses et des bienfaits que nous générons, c’est la maîtrise de notre développement sociale, technologique, moral et humain que nous retrouverons, en somme le contrôle de nos vies et de notre avenir, et en tout cela le potentiel évolutif et réalisationnel de l’humanité que nous libèrerons des carcans imposés par le capitalisme.
après tu as tout à fait raison de rester vigilant et de pointer les dérives possibles de tout principe organisationnel, nous devrons être extrèmement attentif aux comportements égotiques et à ceux qui voudrons toujours se placer au dessus des autres et jouir de leur travail.
bien à toi.
jé.