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Michel Tarrier

Michel Tarrier

Essayiste, polémiste, écosophe, écologue, écologiste dissident, naturaliste-voyageur, entomologiste.
Mes derniers livres :
LES ORPHELINS DE GAÏA (Aux Presses du Midi)
http://www.amazon.fr/orphelins-Ga%C3%AFa-Tarrier-Michel/dp/281270313X
L’AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES (Aux Éditions LME)
http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391


Activités de passion : naturaliste, entomologiste, écologue, écosophe, écologiste dissident, essayiste, polémiste.
Opinions religieuses : anti-monothéiste, animiste, néo-panthéiste.
Opinions politiques : Libre-penseur, insoumis, écologiste radical, écorésistant.
Convictions : universaliste, citoyen d'une Terre-patrie, anti-spéciste et biocentriste, anti-raciste, anti-sexiste, écoféministe, écomalthusien, dénataliste, nietzschéen.
Opinions : anti-capitalisme et anti-socialisme industrialiste ; libération des peuples opprimés ; vénération et réhabilitation des peuples premiers.
Affection : mélancolie (bile noire...).
Projet : rendre la Terre à la Terre.


Écodidacte, j’ai construit très tôt ma vie autour de ma passion pour la nature.
Après m’être initié à l’étude des insectes dès mon plus jeune âge dans la région francilienne, conseillé alors par le biologiste Jean Rostand, c’est dans les Alpes du Sud que je découvre dès 1965 mes premiers insectes nouveaux pour la science, que je commence à publier dans les revues savantes, pour devenir l’entomologiste atypique et free lance connu des milieux initiés. Mes premiers travaux fondés sur la taxinomie évolutive font débat. Je me consacre d’abord à l’étude des coléoptères Carabidae, surnommé ainsi "Monsieur Carabes" dans les années 1970. Je m’installe en Andalousie en 1985 et me tourne, en homme de terrain invétéré, vers l’étude des papillons. Je passe toute l'Espagne au peigne-fin de la science entomologique. C’est le début des grandes agressions anthropiques à l’égard de la nature et je m’emploie à utiliser le caractère bio-indicateur des papillons pour une veille soucieuse et une défense que je voudrais sans faille des habitats, de plus en plus malmenés par la pression humaine. Écologue autodidacte devenu écologiste par la force des choses, je commence un véritable combat et entre dans l’écologisme actif. Je prospecte alors le Maroc, durant plus de quinze ans, parcours plus d’un million de kilomètres de routes et de pistes du Rif au Sahara, dresse une cartographie entomologique ainsi qu’une banque de données très conséquente et documentée des écosystèmes de ce pays. Je tente par le biais des médias de participer à l’écologisation du Maroc qui, démographie et développement aidant, atteste un grave déclin de son riche biopatrimoine. Je donne notamment de la voix pour la sauvegarde de la forêt de cèdres et contre le surpâturage. Initiateur et co-fondateur de La Maison de l'Écologie et des Écosystèmes du Maroc.

Persuadé que l’homme moderne va à sa perte en agressant outre-mesure la biosphère, je me fais essayiste, j’écris, je publie et communique beaucoup, notamment sur la toile. Mes premiers livres font polémiques parce que, écologiste radical dans l’esprit de Hans Jonas, Arne Naess et James Lovelock, je m’en prends au monothéisme régnant et à l’anthropocentrisme insolent que j’estime coupables du manque de respect à l’endroit des paysages et des espèces. Ma théorie est qu’en détruisant son milieu, l’humain pratique une politique de la terre brûlée qui va le conduire à un véritable autogénocide.

Ma pensée écosophique est pétrie des messages de maîtres d’horizons disparates comme : Alexander von Humboldt, Jean-Henri Fabre, Henry de Monfreid, Théodore Monod, Claude Lévi-Strauss, René Dumont, Jacques-Yves Cousteau, Paul-Émile Victor, Haroun Tazieff, Jean Malaurie, Albert Jacquard, Hubert Reeves, Joël de Rosnay…

Je n’aurais pu supporter le difficile et l’inutile du transit terrestre sans le soutien d’âme du poète hurleur Léo Ferré.

Mes livres d'écosophie : "2050, Sauve qui peut la Terre" et "Faire des enfants tue", sont sortis en 2007 et 2008, publiés par les Éditions du Temps. Le dernier cité, qui est un éloge de la dénatalité afin de soulager la planète d’une surpopulation que j'évalue comme indésirable, fait scandale en raison de la violence de son ton pamphlétaire. Une nouvelle édition très augmentée et actualisée est sortie en 2011 chez LME, sous le titre de "Faire des enfants tue... la planète". Ont aussi été publiés en 2009 aux Éditions L’Harmattan : "Nous, peuple dernier. Survivre sera bientôt un luxe" et en 2010 aux Presses du Midi : "Dictature verte", une feuille de route pour gérer, respecter et sauver ce qui reste, parce que la Nature a toujours raison. Deux ouvrages sont sortis en début 2012 : « L’agroterrorisme dans nos assiettes » (Éditions LME), un implacable procès de l’agriculture, et « Les Orphelins de Gaïa » (Les Presses du Midi), titre dans lequel tout contemporain justement atteint d’inquiétude pour la Terre-Mère se reconnaîtra et dont le thème est une indignation documentée pour le déshéritement organisé à l’endroit des générations futures. Je n’en poursuis pas moins mes recherches et mes publications éco-entomologiques en France et à l’étranger.
"Tout homme qui est un vrai homme doit apprendre à rester seul au milieu de tous, à penser seul pour tous, et au besoin, contre tous." (Romain Rolland)
Contre le ronron environnemental et pour un écologisme décapant !
LE PARTAGE EST NOTRE SEULE ARME !

Blog : www.micheltarrier.com
Facebook : https://www.facebook.com/micheltarrier
Indignez-vous en écorésistant : http://www.facebook.com/groups/ecoresistance/
Lire mes livres : http://www.facebook.com/pages/Lire-Michel-Tarrier/172019106171985
Lire mes écogitations sur La Revue des ressources : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?rubrique115
Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Tarrier

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  • Premier article le 03/09/2011
  • Modérateur depuis le 07/09/2011
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Derniers commentaires



  • Michel Tarrier Michel Tarrier 20 octobre 2011 11:40

    Je comprends parfaitement que ce bouquin de Weismann ait pu vous convaincre, il fit de moi un écologiste urgentiste. Mais je suis écologue en amont et témoin de terrain de cette sixième phase d’extinction massive des espèces.
    Ne parlons pas de désespoir, mais de pessimisme lucide. L’heuristique de la peur n’est pas contre productif, enfin je l’espère...
    À la montée du nazisme, les Juifs qui restaient optimistes ont disparus. Les pessimistes se sont retrouvés à Mew York !!

    Mes livres sont assez difficiles à trouver, et pour cause... !
    Le mieux est de les commander en ligne (Amazon, Fnac...)
    Écosophie, écoconscience, écorésistance, écocratie :
    Une toute autre vision du Monde et de l´écologie. Une conception où notre Monde ne dépend que de l´écologie. Alors, l´écologie n´a plus besoin d´être ni négociable, ni électorale, ni présidentiable, elle nous gouverne ! L´objet du scandale capitaliste, c´est bien que l´écologie soit la cinquième roue de la charrette démocratique ! La trilogie :
    Dictature verte. Éditions Les Presses du Midi. 300 pages
    Parce que la Nature a toujours raison…
    http://www.amazon.fr/Dictature-verte-Tarrier-Michel/dp/2812701404
    Faire des enfants tue la planète. Éloge de la dénatalité. Éditions LME. 180 pages
    7 milliards d’humains, mais 1 seul livre pour en parler…
    http://www.amazon.fr/Enfants-Tue-Planete-Tarrier-Michel/dp/2360260197
    Nous, peuple dernier. Survivre sera bientôt un luxe. Éditions L’Harmattan. 450 pages
    Parce que l’homme n’est pas l’avenir de la Terre…
    http://www.amazon.fr/Nous-Peuple-dernier-Survivre-bient%C3%B4t/dp/tags-on-product/2296105629



  • Michel Tarrier Michel Tarrier 20 octobre 2011 10:29

    Grand merci pour l’encouragement, l’écologisme visionnaire est moqué, nos écosystèmes déclinent gravement, nous transformons notre maison du Quaternaire en fosse commune, obnubilés que nous sommes par l’envoutement des économistes.
    Lisez Paccalet, lisez-moi, nos livres ouvrent des horizons de... désespoir, mais aussi de combat !





  • Michel Tarrier Michel Tarrier 16 octobre 2011 09:37

    Rodilhan, 8 octobre 2011, jour H de la lutte anti-corrida
    Scandaleux lynchage des manifestants pacifiques sous l’œil glauque des gendarmes !
    La preuve que les bourreaux des animaux sont aussi ceux des hommes.
    H comme historique, H comme haine des pro-corridas.
    Partagez, faites tourner, nom de dieu !
    En images et en musique :
    http://www.youtube.com/watch?v=jaJYRvXA610



  • Michel Tarrier Michel Tarrier 16 octobre 2011 08:37

    L’agriculteur souffre-douleur, ça va comme ça !

    Autres temps, autres mœurs, autres intérêts et autres aveux. En France, la dénomination « agriculteur » est seule reconnue par l’administration française, le mot « paysan » ayant été banni dès l’époque où le terme portait une connotation péjorative liée à une vie sans ambition (que l’on dirait aujourd’hui décroissante, auto-suffisante…).

    Au statut fluctuant, le laboureur (et ses enfants…) est tantôt moqué comme bouseux inculte négociant la pire daube, tantôt vénéré comme le noble moissonneur payé d’ingratitude. Comme la longueur des jupes, les renommées sont changeantes. On notera ainsi et au passage que l’étiquette plus pompeuse d’exploitant agricole aurait servi à l’origine de son usage à anoblir le paysan originel, notoirement considéré au début du siècle passé comme une brute analphabète. Cette auréole date évidemment des années 1960 durant lesquelles la révolution verte, induite par la modernisation des techniques culturales, l’invention par sélection de nouvelles variétés céréalières à haut rendement, l’avènement des engrais minéraux et des produits phytosanitaires, pouvait laisser accroire à l’apparition d’une agriculture non plus empirique et traditionnelle, mais scientifique, agronomique et performante. L’agriculture passait d’une simple tâche rude, ingrate et « bouseuse » à une phase d’entreprise aussi moderne qu’une autre. De quoi sortir d’une ruralité primaire, situation de toutes les hontes ! De quoi aussi remplacer la combinaison bleue et maculée de boue et de merde d’une agriculture naturelle et organique, par une blouse blanche de laboratoire tachée cette fois de produits chimiques d’une nouvelle agriculture industrielle et synthétique. On y perd les poumons mais on monte d’un cran dans l’échelle sociale. L’apprenti sorcier est mieux coté que le laboureur. Il était alors de mise de minimiser les travaux manuels. Par un effet magique des publicitaires, les valeurs se seraient maintenant inversées, le plouc et sa rougeaude de fermière ayant récupéré leurs lettres de noblesse, tout particulièrement sur les boîtes de camembert, les pots de miel et de confiture, les emballages de beurre dit fermier… Même si nos enfants sont rendus obèses par le fast-food et potentiellement cancéreux par les aliments chimiques, les moustaches bucoliques de José Bové nous procurent l’illusion de vivre à l’heure d’un Roquefort local, mais qui n’est en fait qu’un produit d’exportation de plus dans la mondialisation que l’on sait.

    Selon une enquête de 2010 de l’Institut de veille sanitaire (2010), plus d’un agriculteur français se suicide chaque jour en France. Et le taux de suicide chez les exploitants agricoles français serait le plus élevé toutes catégories socioprofessionnelles confondues. La plupart, à force de compromissions et d’endettement sont poussés au bout du rouleau. D’autres se font peut-être justice ? Tout comme les médecins pourvoyeurs des industries chimiques qui nous empoisonnent à force d’allopathie devraient aussi faire montre de graves cas de conscience. Empêtrés dans les conséquences d’une crise sociale et économique, pris entre le marteau (prix de l’équipement et des fournitures) et l’enclume (prix de vente aux distributeurs), les producteurs de produits agricoles sont victimes d’un rapport de force défavorable de la part des autres acteurs d’une filière pour le moins détestable. Et les subventions allouées au secteur suscitent l’intolérance dans l’opinion alors même que ces aides publiques sont inégalement réparties et qu’elles profitent surtout à des acteurs privilégiés de l’industrie agro-alimentaire.

    Le phénomène se vérifie dans le monde entier, en des proportions parfois plus effarantes comme en Inde où, selon les autorités, 17.368 paysans se sont donnés la mort en 2009. L’Institut Tata en sciences sociales rapporte que 150.000 paysans indiens se sont suicidés au cours des dix dernières années. Dans les pays du Sud, c’est autre chose. Les gens n’ont pas notre accès facile à une saine information et on peut comprendre, sans les traiter de collabos, que des paysans indiens se laissent manipuler par d’immondes groupes semenciers et agrochimistes, et que le piège se referme, que se voyant dépendants ils préfèrent en finir. Chez Monsanto & Co, on parlera froidement des dégâts collatéraux d’une modernisation de l’agriculture, incontournable pour « voler au secours » de la faim dans le monde !

    Une paysannerie qui a mal tourné ne peut être rachetée par les trois paysans de l’opérette bio jouée par intermittence dans le confessionnal de notre mentalité judéo-chrétienne tordue. L’agriculteur repentant ou souffre-douleur, ça va comme ça ! Et le coup du colibri, on a déjà donné. C’est l’exception qui confirme la règle, c’est le rêve à deux balles qu’on nous vend pour supporter l’indigeste réalité. Les colibris sont commandités par les charognards, le bon Pierre Rabhi est traîné par Hulot chez Drucker et, ainsi sponsorisé par le pouvoir, il nous arrache des larmes de crocodile. Philippe Desbrosses est moins souvent dans son champ que dans les corridors des Grenelle et autres mascarades et mystifications où il s’accouple avec tous les gredins marchands de faux-espoirs et des remèdes cosmétiques tout trouvés pour désamorcer les bombes. Pendant ce temps-là, la justice redouble d’injustices dans la persécution du semencier Kokopelli – coupable d’offrir de vraies semences paysannes - parce que lui ne fait pas de cadeau à l’ennemi identifié, qu’il ne prête pas le flanc à tous les outrages et qu’il a engrangé les raisons politiques et pas seulement niaises de son militantisme. Le dernier bon paysan n’est plus qu’un job folklorisé, un jouet au bout d’une ficelle, le parfait hochet de l’ultralibéralisme faiseur de déserts agraires. Si le paysan bio new look n’existait pas, il faudrait l’inventer pour faire passer la pilule agrochimique à la majorité de ceux qui n’y ont pas accès. Les fondations, assoces et clubs d’écotartuffes se chargent du reste. Je le montrerai plus loin, le bio est monstrueusement anti-démocratique. L’agriculture biologique est élitiste par la base. Et pas seulement par la base, allez donc voir les prix dans les boutiques bcbg de La vie claire des beaux quartiers. Tout le monde ne peut pas faire son potager, et faut-il que pour se faire le voisin ne nous balance pas des nuages de biocides subventionnés. Les agrochimistes sont prêts à financer le plus beau film du monde qui vénèrerait le retour au soc et à l’agraire. Et alors, est-ce un aveu ou une simple preuve de cynisme marchand ? Pour vendre ses microcrédits, l’économiste-banquier Attali commandite un livre sur Gandhi à l’atelier d’écriture Attali. EDF soutiendrait demain aussi un plan de retour à la bougie si Hulot le demande. La schizophrénie est plus qu’ordinaire dans une société volontairement bipolaire par la fourbe stratégie péripatéticienne des marchands du temple.

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