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Patrick Adam

Patrick Adam

55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouest saharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français mort en 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel, ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli. Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan, intitulé : "De Smara à Smara".
 [décédé début décembre 2006]
 

Tableau de bord

  • Premier article le 07/02/2006
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Patrick Adam Patrick Adam 19 avril 2006 22:06

    A l’attention de M. Ludovic Charpentier. Il est regrettable que votre commentaire (le seul sur ce forum qui soit trempé dans un bon sens bien rassurant) n’ait pas reçu plus d’écho. Serait-ce parce que vous posez unes question qui dérange tous les blogeurs du dimanche planqués dans l’anonymat pour déverser un « fiel démocratique » de plus en plus puant ? Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 19 avril 2006 13:43

    Je persiste et signe. Mon analyse est basée sur des faits qui remontent au milieu des années 80. Soit près de 20 ans... Je vous convie à relire toutes les déclarations politiques qui servi à mettre à plat la fameuse loi de 48. Un lobbying extraordinaire s’est mis en place à cette occasion. Je ne parle donc pas de ce qui s’est passé « ces dernières années » comme vous le dites. L’apparition des bobos est un phénomène plus récent. Ce n’est pas cette nouvelle tribu qui a « dérégulé » le marché parisien ainsi que celui de certaines grandes villes de province, mais bien sûr elle n’a pas été la dernière à avoir profité de cette « libéralisation » sauvage. On pourrait même, mais ce serait un autre débat, se poser la question de savoir si les bobos n’ont pas été, en quelque sorte, une des conséquences les plus troublantes de cette spéculation. Combien sont-ils, ceux qui ont humé l’air du temps et qui ont troqué le petit deux-pièces qu’ils possédaient dans le XIIème ou le XIXème à l’instant où ils ont réalisé qu’ils pouvaient s’offrir un appartement de meilleur standing rue Montorgueil. Les populations les plus modestes n’ont pas été refoulées en banlieue par déficit d’accession « relativement naturelle » à la propriété. Quel mythe ! Mais elles l’ont été sûrement par l’éradication opérée en quelques années, d’un habitat précaire qui convenait parfaitement à leurs prétentions. Je ne suis sans doute pas le seul à n’avoir jamais désiré devenir propriétaire de quoi que ce soit. Est-ce une tare ? Dois-je aller me couvrir de cendres et sacrifier immédiatement au Veau d’Or de l’Immobilier ? Etre propriétaire de quoi que ce soit, je m’en fous. Ce que je veux, c’est avoir la possibilité de vivre bien, à ma place et sans embêter mon voisin, qui plus est dans un environnement de qualité, pas dans des barres infectes quoique parfaitement normalisées. Quand donc comprendrons-nous qu’une ville ce n’est pas seulement un marché immobilier. C’est aussi un décor et des biens à usage collectif. Mais c’est aussi une identité, une fierté, parfois même une revendication. Une ville c’est avant tout un paysage. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 19 avril 2006 12:09

    Quelle finesse M. Capone... Et quel self control.... Je suis émerveillé. Quand ai-je prétendu que vous étiez Italien. Je me fous de votre nationalité comme de ma première chemise. Je me suis permis d’ironiser sur votre pseudo qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne démontre guère d’esprit civique. Chacun peut en juger. Et si vous étiez réellement Italien, sachez que je vous envierai un peu. Quelle langue ! Quel passé ! Quelle prestance ! J’en ai toujours été un peu jaloux... Mon intervention dans ce forum s’est faite à la suite du commentaire de M. Nasser que j’ai trouvé particulièrement injurieux à l’égard du pays qui l’a accueilli. Qu’il ait des griefs à son encontre, on peut le comprendre (en d’autres temps, j’ai beaucoup milité pour défendre les droits des immigrés, mais je vous ferai grâce de mon parcours personnel). Est-ce suffisant pour insulter la moitié de la France ? Non, mille fois non. Nous n’avons pas à supporter un tel discours sans rien dire. Dans sa première intervention M. Nasser a écrit : « Le retrait de ce CPE est une catastrophe pour nous les jeunes de banlieue. C’était pour beaucoup d’entre nous le seul moyen d’avoir un premier emploi. Si vous les [G]aulois vous avez supprimé ce CPE c’est en fait pour nous brimer encore plus. En fait c’est du racisme. Ce n’est pas étonnant de la part de la gauche de ce pays qui fait tout hypocritement pour que nous restions pauvres à tenir les murs... » Et maintenant il me reproche de l’avoir traité de « miséreux » ce que, bien évidemment je ne me serais jamais permis de faire. Cherchez l’erreur M. Capone, ça vous occupera peut-être utilement. N’êtes vous pas étonné du ton devenu subitement mielleux de M. Nasser à mon égard, dans sa seconde intervention. « Je ne vois pas pourquoi vous vous fâchez » s’étonne-t-il. Ben voyons... Que n’a-t-il ajouté « mon bon monsieur » comme le font la plupart des intégristes qui creusent un peu partout leur lit en Europe. Aurait-il compris qu’il était allé trop loin et que le moment n’est pas encore venu pour lui et ses comparses de se dresser trop ouvertement devant les Gaulois qu’ils rêvent de défaire en rase campagne, du côté de Poitiers ou d’ailleurs. (Bon, je sais, l’allusion à Poitiers va m’être fatale... C’est un os à ronger que je lance à la meute...). M. Nasser sent-il qu’il n’est pas encore prêt pour le grand soir de haine verte qu’il nous promet. Pour le moment, il semble encore qu’il n’ait que des menaces à sa disposition (un peu comme l’Iranien coiffé d’un turban nucléaire - même idéologie = mêmes menaces : le pétrole. On ferme le robinet et vous allez crever de soif pétrolière). Il sait (c’est dans la doctrine) qu’il doit prendre son mal en patience et même, si nécessaire, passer un peu de pommade sur les prochaines victimes pour mieux les endormir. Je ne vais pas répondre à toutes les insanités qu’il nous a copieusement servies. Il m’est cependant assez agréable d’avoir permis de dévoiler aussi rapidement son vrai visage (même si je reste plutôt inquiet par rapport au combat qui s’engage et à la qualité des troupes dont nous disposons pour barrer la route à un tel fanatisme et à de telles outrances). La haine n’est pas du côté que vous le prétendez, M. Capone. Je ne sais pas si cet échange de point de vue vous ouvrira les yeux. Analysez le discours de M. Nasser. Vous vous rendrez peut-être compte de la teneur exacte de son propos. « Bientôt, en 2008, le maire sera un d’entre nous. Le conseil municipal aussi. Et alors nous pourrons décider de ce que nous voulons voir et faire. Ceux qui ne seront pas d’accord pourront toujours aller ailleurs ou alors se soumettre ». La menace pourrait faire sourire car apparemment M. Nasser et ses complices n’ont pas encore compris comment fonctionne une République. Ils s’imaginent que d’élire un représentant donne tous les droits (comme le Hamas en Palestine). Ils n’ont pas encore compris que la signification d’un vote et son poids n’ont de réelle valeur que dans le contexte à l’intérieur duquel il s’exprime. M. Nasser s’imagine qu’en élisant un conseil municipal islamiste, il pourra changer les lois de la République et fabriquer des tas de petits Bantoustan plein de barbus et de femmes enfermées. Il peut toujours rêver... Bien sûr, des élus issus de l’immigration vont apporter leur vision et leur sensibilité aux problèmes de notre société, et il sera utile qu’ils participent à l’effort collectif que fait la Nation pour tenter de les résoudre. Mais si, comme le prétend M. Nasser, ils pensent pouvoir changer les règles de la République, il n’est pas sûr que les Gaulois les laissent faire sans rien dire même s’il affirme que « ceux qui ne seront pas d’accord pourront toujours aller ailleurs ou alors se soumettre ». Plus calmement, M. Nasser se plaint de la disparition du CPE pour les jeunes de banlieue. Pourquoi pas, s’il parvient à faire la démonstration du bien-fondé d’un tel contrat. (Difficile cependant d’utiliser le terme même de contrat à propos du CPE qui n’engageait réellement qu’une des deux parties concernées, la plus faible...) Quant au couplet sur l’Algérie que je connais peut-être mieux que lui, j’aurais peut-être envie un jour de m’exprimer sur ce pays qui, en des temps moins incertains qu’aujourd’hui, m’a généreusement offert le plaisir de pouvoir engranger d’extraordinaires souvenirs. Parlons plutôt de la situation du Maroc voisin mis à genoux économiquement par la Chine. Le textile y été détricoté en quelques mois... Les patrons marocains (appuyés par la Banque Mondiale) ne savent plus que se plaindre de la cherté de coût de la main d’œuvre et de la rigidité du marché de l’emploi. Bizarrement, ils ne parlent pas de la qualité (parfois douteuse) des produits qu’ils fabriquaient jusqu’alors et qui, face à ceux qui proviennent aujourd’hui de Chine, ne font plus le poids... C’est donc ça le modèle chinois exporté aux quatre coins de la planète. Les deux mamelles de la Chine nouvelle sont l’Occident et le Tiers-monde. Pour l’un, ses dirigeants ont ciblé quelques secteurs générateurs de plus values et ils ont élevé rapidement les standards de qualité, puis, grâce à un taux de change dérisoirement faible, ils ont détruit en un tour de mains les concurrents incapables de s’adapter. Pour ce qui est du Tiers-monde, la cible n’a pas été la même. Il s’est agi là d’inonder ces pays d’articles de pacotille, fabriqués sans normes et avec des matériaux de piètre qualité. Résultat la Chine est coupée en deux : certains fabriquent (souvent en piratant) des produits de qualité, d’autres, plutôt de la m... sur laquelle les importateurs et les circuits de distribution font de juteuses plus values. Savez-vous qu’en ce moment des tas de chauffe-eau chinois, à moins de 80 € pièce, envoient à la morgue des tas de Casaouis qui ont voulu goûter aux joies de l‘hygiène individuelle ? Mais M. Nasser nous dira qu’ils auraient mieux fait de respecter les traditions et de continuer bien sagement d’aller au hammam... Ainsi nous sommes entrés dans une époque de piraterie généralisée. Votre pseudo, M. Capone, indique clairement que ça ne vous empêche pas de dormir. Moi oui. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 18 avril 2006 22:31

    Ah !Demian... Demian... Serions nous en train, tous les deux, de nous trouver des tas d’atomes crochus ? Après tout pourquoi pas. Votre fréquentation commence à valoir un certain détour. Mais foin de ces épanchements de civilité, je vous réserve un propos sur M. Moussaoui qui, s’il est publié, vous fera, j’en suis sûr, grimper une fois de plus aux rideaux. Ne préjugeant pas de l’avenir, je profite de la trêve pour vous redire une fois encore : cordialement à vous... et merci pour votre loyauté. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 18 avril 2006 21:48

    Pourquoi faut-il toujours revenir sur des mots que l’on n’a pas écrits... Ai-je dit que les premières victimes de la spéculation immobilière des années 80 furent les immigrés ? Non. J’ai parlé d’une « frange importante » parmi cette population qui a été touchée de plein fouet. Il me semble que ce n’est pas la même chose. Quant aux spéculateurs que vous cherchez peut-être à dédouaner, (allez donc savoir pourquoi), ils n’ont rien anticipé du tout. Ils ont fait leur boulot de spéculateurs, et c’est tout. Pour ce faire, ils ont habilement utilisé un discours politico-économique en vogue chez nos décideurs de l’époque pour fustiger « l’injustice sociale » des loyers de 48. Ils ont ainsi créé un besoin de nivellement en dressant deux franges de population populaire l’une contre l’autre, avec d’un côté ceux qui payaient un loyer au prix du marché et de l’autre ceux qui profitaient indûment de cette inique loi de 48. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ils ont réussi à mettre des tas de gens à la rue en les traitant de profiteurs... La première vague de spéculation a été le fait de professionnels de l’immobilier, syndics, cabinets immobiliers, cabinets d’assurances, conseils en investissements, petits rentiers bricolant à la va vite deux ou trois S. C. I. Tous ont travaillé en cheville avec des entreprises du bâtiment qui avaient pignon sur rue et qui disposaient d’un roulement de liquidités suffisant pour le bon fonctionnement de la manoeuvre. Les bobos ne sont arrivés sur les lieux que bien plus tard. Mon propos n’était pas de désigner un méchant, mais de rappeler un système et des faits qui pèsent aujourd’hui encore sur notre société. Je vous ferai grâce de dire ici où j’ai passé mon enfance. Sachez seulement que « vous n’avez pas le monopole » du misérabilisme. Il me semble cependant qu’en abordant un sujet de société, il n’est pas nécessaire d’en faire étalage. Patrick Adam

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