Peachy Carnehan

Cette ténébreuse affaire est symptomatique mais personne - et surtout ici - n’en sera étonné après deux longues années d’exercice du pouvoir de qui-vous-savez.

Après-tout, et a y bien regarder, le viol de la correspondance privée à des fins politiques et/ou commerciales n’entre pas fondamentalement en contradiction avec le projet dérégulateur de Nicolas Sarkozy. Et puis, « 53% des Français ont voté pour réformer le pays ! » comme dirait Frédéric Lefebvre. Alors tout devient possible... voire légitime.

Pour s’en convaincre il suffit de relire le fameux numéro de Marianne, daté d’avril 2007, consacré au « Vrai Sarkozy ». http://www.marianne2.fr/Le-vrai-Sarkozy-en-acces-libre- !_a1180.html
Par malheur tout y était annoncé. Ce qui s’est passé, et ce qui se déroulera bientôt.

Les relations incestueuses entre les puissances de l’argent et le pouvoir politique ultra-libéral étaient consommées bien avant la partouze du Fouquet’s. Le logiciel répressif était prêt à l’emploi. Les moucherons qui oseraient donner leur avis, ou contester, seraient impitoyablement écrasés. Ce qui est fait aujourd’hui. Stéphane Guillon, si tu nous lis...

D’un autre coté les bien-pensants parisiens et autres tenants du politiquement correct n’ont pas tort quand ils raillent l’opposition dénonçant l’autoritarisme et le fascisme rampant de Nicolas Sarkozy. Celui qui occupe le palais de l’Elysée a presque toujours respecté la constitution (merci à Jean-Louis Debré et au Conseil constitutionel). http://www.nordenstar.com/archive/2008/02/22/retention-de-surete-sarkozy-viole-la-constitution.html

Pas de fascisme en France, mais juste les bruits de bottes qui vont avec.

P.S. : Et profitez-en pour lire le confondant « Abus de pouvoir » de Bayrou.

Tout à fait d’accord avec ce commentaire.

Juste une précision : en l’état il ne s’agit pas de la fumeuse « théorie du complot » mais simplement d’une prise de bénéfices opportune. On s’en voudrait de priver les actionnaires de juteux dividendes en période de crise.

Hum, hum.

Je ne vois pas trop le rapport entre la "Fondation pour la mémoire de la Shoah" et l’armée israélienne qui bombarde femmes et enfants à Gaza.
Le sujet de l’article était justement la distinction entre l’état d’Israël et les juifs de France, ou je me trompe ?

Oui, bon article.

Il est réconfortant de se lever le matin en sachant que face à la marée du "politiquement correct" certains médias, tel Agoravox, n’hésitent pas à crever les abcès et balayer les non-dits.

En écho à ce papier je ne peux d’ailleurs pas m’empêcher de citer cet extrait tiré du Marianne papier (daté de samedi dernier, et toujours en kiosque) :
"On ne rend service à personne - et surtout pas aux Français juifs - en décrivant une France fantasmagorique où l’acte antisémite serait devenu une pratique courante. Il n’en est rien, fort heureusement. En revanche, le Crif serait bien inspiré de ne pas prendre en otages les juifs de l’Hexagone pour en faire des soutiens inconditionnels du gouvernement israélien. En déclarant que 95% des juifs de France soutiennent l’action de l’armée israélienne à Gaza, Richard Prasquier a rendu le pire des services aux apprentis antisémites."

Merci à l’auteur de contrarier "la pensée unique" qui voudrait nous faire passer du vinaigre pour de l’eau sucrée à coups de "y’a qu’à, y’a qu’à", de "c’est comme ça" et de "moi je, moi je".

Cordialement.

Loin d’avoir oublié le Petit Clamart j’ai préféré retenir, pour éviter d’inutiles longueurs, des faits moins connus, ou plus anciens.
Une première mouture relatait d’ailleurs le rocambolesque attentat de l’Observatoire, les assassinats de Darlan, Jean Jaurès, Maurice Sarraut, et le carnage de Richard Durn à la mairie de Nanterre.