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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 28 septembre 2010 02:17

    Liang


    Merci de votre réponse documentée, encore une fois. Je voudrais vous souligner que toutes les références citées dans cet article viennent de sites chinois, notamment Radio Chine international qu’on ne taxera pas d’ennemie de l’État smiley Je reviens encore sur une marotte. L’ouverture du premier ministre vers une réforme de l’État. C’est un élément important dans la problématique actuelle de la Chine. Comment cette réforme sera-t-elle perçue et quelles sont ses chances de concrétisation ? Nous ne sommes pas, vous en conviendrez, dans les clichés éculés et véhiculés par l’Occident. Nous sommes au coeur même du noyau chinois. 

    Si une telle réforme globale devait être adoptée par l’appareil d’État chinois et par le PCC, cela pourrait signifier une transformation profonde du mécanisme de décisions de la Chine qui s’ouvrirait sur un rôle plus grand de sa population aux affaires de l’État. Et la question qui m’importe est la suivante : cela voudrait-il dire que le PCC qui sert d’interface entre le peuple et son gouvernement pourrait perdre de son influence ou de ses pouvoirs qui sont particulièrement importants. 

    Nous avons assisté par le passé à des réformes qui n’ont abouti qu’à des congédiements ou à des limogeages des dirigeants chinois. Wen Jiabao, qui semble apprécié en Chine, est souventes fois comparé à Zhou Enlai. Est-ce que le premier ministre et le président ont cette extraordinaire capacité d’une vision commune comme l’a démontré le tandem Zhou Enlai et Mao Zedong ? Nous ne sommes plus en 1978 avec la politique de réforme et d’ouverture amorcée sous Deng Xiaoping. Depuis, le PIB per capita s’est multiplié par dix. Ce qui n’est pas rien. Autre question fondamentale. Wen Jiabao, en vieux sage, a survécu au limogeage de Zhao Ziyang. Est-il suffisamment en bonne posture pour mener à termes les réformes annoncées devant l’Assemblée générale des Nations Unies ? Un point qui a été soulevé brièvement dans cette chronique est l’appréciation du yen. Jusqu’oü est prête à aller la Banque populaire de Chine pour accélérer la réforme du système de fixation du taux de change du Renminbi, répondant ainsi aux demandes des États-Unis dont le déficit commercial est colossal. Depuis son adhésion à l’OMC, la Chine ne peut plus jouer seule et elle doit prendre en compte le fait que des règles du jeu dictent le marché et que la Chine doit les accepter. Si on reconnait à la Chine que son rattrapage économique est un cas unique, il lui faudra bien un jour redresser son économie qui est fortement déséquilibrée. Et un tel ajustement risque d’être difficile, comme le notait Wen Jiabao. 

    Beaucoup de questions qui restent passionnantes et qui dépassent les anecdotes. 

    Relativement aux opinions d’Alain, je ne les commenterai pas au-delà de ce que j’ai déjà exprimé sur la question. 

    La Chine est incontournable. Il faut chercher à la comprendre et il faut cesser de la craindre. Ce que je m’efforce de faire le plus simplement du monde. 

    Amicalement


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 septembre 2010 21:11

    Alain


    Il est malheureux que vous vous braquiez derrière une pensée unique. Je ne pourrai et ne voudrai surtout pas vous convaincre de modifier votre opinion. Je n’ai aucune frustration à l’égard du monde occidental même si j’en réalise les limites et les défauts. Vous vous réfugiez derrière ce travers que vous reprochez à tout observateur qui veut comprendre la Chine : les préjugés. 

    Et c’est la deuxième fois que vous me prévenez que vous allez ouvrir un nouveau site sur le Canada. Je vous invite à le faire et j’en serai un lecteur assidu. Entre temps, la pauvreté de votre argumentaire ne vous fait pas honneur, vous qui habitez ce grand pays et qui semblez l’aprécier. Oubliez l’Europe et expliquez-nous pourquoi nous nous trompons chaque fois que nous tentons une analyse sur ce grand pays. Mettre au premier rang vos frustrations personnelles ne fait pas avancer le schmilblick. 




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 septembre 2010 21:02

    L’enfoiré


    J’ai vu des reportages de notre télévision nationale sur le patrimoine végétal de la Chine et sur ces paysages magnifiques de ce vaste pays. Images d’une splendeur incroyable. 

    Lorsque vous écrivez : Les démocraties sont à géométrie variable. La Corée du Nord, la Birmanie, le Zimbabwe ne vivent que par la vision tournée vers un seul homme autoritaire, ou un groupe militaire dictateur, je comprends bien que vous ne tenez ces derniers pays pour des démocraties. 

    Le choix du Tibet n’est pas mon fait. Le choix du Tibet est une décision, contestable ou non, de l’Union européenne. C’est une question qui fâche. Notre premier ministre, Stephen Harper, l’a appris bien malgré lui par une sévère remontrance de la Chine. 

    Pourquoi rester en Chine pou8r signer une pétition ? Pourquoi Aung San Suu Kyi a-t-elle préféré combattre le régime birman de l’intérieur, avec toutes les conséquences que cela a entraînées ? Les motivations sont parfois insondables mais elles n’enlèvent rien au geste héroïque des personnes qui agissent en fonction de ces dernières. 

    Merci pour votre commentaire.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 septembre 2010 20:53

    Liang


    Votre commentaire est fort précis et pertinent. Je comprends bien que vous connaissez à fond la Chine, si je me fie à votre prénom. Déduction peut-être téméraire, si tel est le cas, je vous prie de m’en excuser. J’ai tenté de poser un regard sur la Chine en fonction de la Chine et non en fonction des médias occidentaux. J’ai cherché à pointer des références chinoises et de mettre en valeur une partie de la prestation du premier ministre devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Relativement à Lao Tseu et Zhuang Tseu, vous avez raison. La grande majorité ne connait pas ou peu ces deux penseurs. Je pourrais vous soulever que les générations actuelles connaissent peu ou pas Platon ou Aristote, trop éloignés de leurs champs de préoccupation immédiate. 

    S’agissant des Droits de l’Homme, (je préfère les droits de la Personne), je dois vous dire que dans mon pays, nous avons deux Chartes : une fédérale et l’autre provinciale. Et depuis leur adoption, la jurisprudence devient - avec le temps - plus abondante et elle soutient mieux les récents jugements qui font appel à ces lois. Je ne dirais pas qu’elles sont une foutaise (formule selon Deleuze) mais elles sont, dans leurs limites, des pistes à explorer, une sagesse à approfondir lorsqu’elles ne sont utilisées à des fins servilement commerciales ou mercantiles. Faut-il rappeler que le moine bouddhiste japonais Nichiren Daishonin avait exprimé, avant l’adoption des Chartes des droits de la personne, un grand respect pour les nonnes et femmes laïques. Permettez-moi cet exemple : pourquoi Guantanamo est apparu si odieux aux yeux des observateurs du monde entier ? Parce qu’on y a suspendu l’Habeas Corpus, notamment. Or l’Habeas Corpus est un fondement des droits de la personne. 

    Votre citation df’Hannah Arendt, je pourrais vous opposer cette réflexion si vraie de nos jours : la véracité n’a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques

    J’observe avec beaucoup d’intérêt le conflit sino-japonais. Mais vous conviendrez que c’est là une toute autre que nous pourrions débattre à un autre moment. Je vous remercie.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 septembre 2010 15:58

    Franco-chinois


    Merci de votre long commentaire que j’apprécie pleinement. Il reste une chose qui est totalement imprévisible et incontrôlable : l’opinion publique. Beaucoup de gouvernements souhaiteraient la contrôler car elle dérape parfois et peut se révéler dévastatrice. La France ne fait pas exception à ces dérapages de l’opinion publique. Le Canada et la Chine non plus. 

    Faut-il être expert pour avoir une opinion sur ce qui se passe en Chine ? Si tel était le cas, cela équivaudrait à interdire à quiconque de réfléchir sur une situation géopolitique qui pourrait l’intéresser à plusieurs niveaux : intérêt personnel, financier, économique, social, sanitaire ou autres. Les Chinois eux-mêmes ont-ils la latitude nécessaire pour se faire une opinion sur leur gouvernement ? Il appartient à ces derniers d’y répondre, s’ils le peuvent. 

    J’ai évoqué les déclarations de Wen Jiabao devant l’Assemblée générale de l’ONU parce qu’elles m’apparaissaient très importantes. J’ai dit en introduction que, malheureusement, les gesticulations de Mahmoud Ahmadinejad avaient éclipsé l’annonce d’une orientation fondamentalement nouvelle du premier ministre chinois. Je voulais susciter sur cette question un débat. Pour ma part, je constate qu’il s’installe en Chine deux écoles de pensée : celle Hu Jintao et celle de Wen Jiabao. Hu Jintao serait-il prêt à réformer le gouvernement au point d’accepter la libre expression du peuple aux affaires de l’État ? Le PCC sera-t-il prêt à céder une partie de ses immenses pouvoirs au profit d’une pluralité d’opinions au sein de la Chine actuelle. 

    Il est évident que la Chine évolue. Il existe maintenant des milliardaires dans ce pays. Comme il existe une classe pauvre et indigente qui n’a de voix que le soupir qui lui reste pour survivre. Au centre, il y a cette classe bourgeoise, intellectuelle, formée et éduquée. Le changement viendra là. Je ne crois pas que cette classe jeune et vigoureuse se mette à lire les préceptes de Mao tous les matins. Elle a d’autres préoccupations. 

    J’ai également voulu souligner la publication de la neuvième édition du livre sur les Droits de l’homme. Toute une dichotomie sépare la théorie de l’action. Et cela ne vaut pas que pour la Chine. Mais il s’agit bien de la Chine ici. La dissidence est sévère réprimée et il ne faut point s’en cacher. En tant que deuxième puissance économique, la Chine en est bien consciente. 

    Il faut cesser d’analyser la Chine par les médias occidentaux et de tout mettre sur le dos de ces derniers la mauvaise opinion qu’ont les populations sur ce pays. Le conflit Chine-Japon et les enjeux qui sous-tendent ce conflit n’est pas créé par les médias occidentaux. Vieux contentieux depuis la dernière guerre quise porte maintenant sur des enjeux économiques, les îlots (Diaoyu pour la Chine, Senkaku pour le Japon) riches en hydrocarbures. Les positions de la Chine en faveur de l’Iran au Conseil de sécurité peuvent être analysées sans que pour autant un sacrilège soit commis. 

    Pierre R
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