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Rounga

Rounga

Le "r" se roule.

Tableau de bord

  • Premier article le 19/07/2013
  • Modérateur depuis le 12/02/2014
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Derniers commentaires



  • Rounga Rounga 20 avril 2016 15:09

    @Julien30
    Dans l’antiquité romaine, le père avait droit de vie et de mort sur sa famille. A la naissance d’un enfant, le père avait le choix entre reconnaître son enfant ou le tuer. L’entrée dans la communauté des hommes se faisait par conséquent non pas à la naissance, mais après la reconnaissance du géniteur. Quand les chrétiens ont commencé à augmenter leur nombre dans la société, ils étaient regardés bizarrement par les autres car ils ne mettaient pas ce droit en pratique. Les njama de l’époque devaient sûrement leur dire que le bébé n’était pas reconnu comme un être humain avant la décision paternelle pour justifier cet usage.



  • Rounga Rounga 20 avril 2016 14:18

    @oncle archibald

    Merci pour vos messages. J’y vois l’expression d’une profonde sensibilité pour la valeur de la vie humaine. Je me demande aussi, pour ma part, comment on peut avoir déjà eu un enfant, avoir suivi une grossesse avec les espoirs et les inquiétudes que cela comporte, et considérer comme rien un avortement. 
    Je constate simplement que les avocats de l’IVG qui viennent s’exprimer ici parlent toujours avec bienveillance de l’avortement en général. Si encore il s’agissait de statuer sur un cas particulier, de déterminer la bonne décision dans une situation difficile, ça ne me choquerait pas que certains défendent l’avortement comme une solution possible. Mais ici, chez beaucoup d’intervenants aucune différence ne semble être faite entre l’avortement « contraceptif » et l’avortement pour raisons vitales. Aucune concession n’est à attendre de ceux-là : puisque l’avortement est un droit, alors c’est une chose aussi commune que de changer de chemise, quelles que soient les raisons qui motivent l’acte. Ce qui me choque le plus, c’est cela, et nullement que certains ne se sentent pas concernés par la morale chrétienne.


  • Rounga Rounga 20 avril 2016 14:03

    @Yurf_coco
    L’une des grandes idées du christianisme, c’est la distinction entre la personne et la faute. On peut commettre des chose répréhensibles, celle-ci n’est pas forcément constitutive de la personne. Lorsque nous demandons sincèrement pardon pour nos fautes, le pardon nous est accordé car nous nous désolidarisons de la faute que nous avons commise, et par conséquent nous ne serons plus amenés à la recommencer. C’est donc ce principe qui est à la base du pardon, ce n’est pas une invention de ma part. Je pense qu’effectivement vous devriez plus vous intéresser aux communications de l’Eglise afin de ne pas sombrer dans la caricature grossière du message.


    Vous abordez le reste des sujets (assez différents de celui de l’article : faute d’arguments frontaux vous avez dévié sur autre chose) avec un simplisme effarant, ce qui vous autorise à poser votre jugement définitif et à vous installer dans une posture morale bien confortable.


  • Rounga Rounga 20 avril 2016 11:21

    @Yurf_coco
    La morale de l’Évangile se base bel et bien sur les deux maximes centrales qui sont l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Jésus précise d’ailleurs que le second précepte est identique au premier. Celui qui suit véritablement le chemin du Christ aime les hommes sans discrimination, mais nous savons tous que dans les faits nous n’arrivons pas à aimer tout le monde. Les chrétiens, qui reconnaissent à chaque messe qu’ils sont pécheurs, ont bien conscience qu’ils sont par eux-mêmes incapables d’aimer tout le monde. Mais l’Eglise les y encourage tout de même.


    Ensuite, ce n’est pas parce qu’on aime quelqu’un qu’on pense que ses choix de vie méritent d’être reconnus comme universalisables. Les chrétiens ne doivent pas détester les homosexuels, mais ils pensent que l’homosexualité est un péché (comme l’avarice ou la gourmandise), car s’est faire passer son penchant charnel avant le devoir de procréer.
    Les chrétiens défendent aussi les victimes de pédophilie, je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer le contraire.
    Je ne vois pas non plus en quoi les préceptes chrétiens sont étroits et sectaires.


  • Rounga Rounga 20 avril 2016 10:16
    @Yurf_coco
    La question de la norme de la morale et de sa légitimité est un problème dont nous pouvons parler des heures. Que vous doutiez de la légitimité de telle morale, en l’occurrence la chrétienne, ça vous regarde, mais je trouve plus étonnant que vous rejetiez le principe même de la morale, qui est d’opposer un ordre idéal de choses à l’ordre des faits. On a beau adopter n’importe quelle doctrine en matière de morale, il n’empêche que lorsque nous sommes confrontés à une chose qui nous scandalise et nous indigne, notre jugement exprime toujours exactement ceci : « une telle chose ne devrait pas être ainsi, elle devrait être autrement ». Un tel sentiment n’existe par ailleurs pas seulement dans notre for intérieur, mais s’extériorise en régulant aussi notre action. Un être moral s’emploie autant que possible à corriger, ou à éviter, ce qu’il juge être un mal. Mais la norme morale à partir de laquelle il exerce son jugement n’est pas seulement subjective, elle n’est pas formée seulement par le jeu des intérêts égoïstes de la personne, de ses penchants individuels, mais par une faculté à partir de laquelle il considère la condition de ses semblables sous une certaine universalité. La morale, par conséquent, si elle prend sa source dans un sentiment subjectif, ne se limite pas à la subjectivité propre des individus, et a plutôt tendance à déborder sur l’objectivité. C’est pour cela que Kant cherchait un principe de la morale dans la raison, qui permette d’édicter une norme morale qui puisse être reconnue comme valable pour tout être raisonnable. Les philosophes qui prônent une morale non rationnelle, mais basée sur la sympathie, sont obligés de justifier la légitimité de leur doctrine sur l’universalité de cette sympathie, et enfin, les tenants d’une morale perfectionniste, qui avancent que la vertu consiste à développer ses facultés humaines, partent eux aussi du principe que ces facultés se trouvent universellement chez tous les êtres humains, au moins à l’état potentiel. Par conséquent, si la morale est fondée sur un sentiment subjectif, on ne peut pas pour autant lui dénier une prétention à l’universalité, sans quoi sa légitimité s’effondre totalement. Le christianisme prétend que l’amour est un principe universel, accessible à tous les êtres humains, et qui devrait régler leur conduite. Ce qu’il propose a donc toutes les caractéristiques d’une morale, et si on peut contester le principe qui fonde cette morale, on ne peut cependant pas lui reprocher de souhaiter que celle-ci s’applique universellement, car toute morale est ainsi.
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