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  • Premier article le 26/07/2006
  • Modérateur depuis le 16/08/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • La Taverne des Poètes 29 août 2006 22:21

    Les ouvrages archivés auxquels j’ai accès contiennent les rappors d’un Inspecteur de l’Enfance, pas les données de la police ni de l’assurance, ni autres sources étrangères à la mission de l’Inspecteur de l’Assistance.

    Mais ce n’était pas uniquement des assassinats. Il devait y avoir de nombreux cas de graves négligences et de manque de soins. Vous savez qu’un enfant en très bas âge surtout à cette époque était extrêmement vulnérables.



  • La Taverne des Poètes 29 août 2006 19:54

    Ira-t-elle jusqu’à dévêtir le raide acteur ? smiley



  • La Taverne des Poètes 29 août 2006 16:52

    Je disais les « medias » mais circonstances aggravantes : le journal national des infos du service public !



  • La Taverne des Poètes 29 août 2006 16:49

    Ce ne serait donc pas l’enfant de l’amour mais l’enfant du syndrôme de Stockolm ? C’est en tout cas un enfant prisonnier né d’une captive. Et peut-être issu d’un viol.
    4 ans et demi de captivité et des medias qui zappent entre le sérieux et le divertissement et qui font la promotion d’artistes richissimes, cela n’est pas de nature à rendre serein.



  • La Taverne des Poètes 29 août 2006 16:05

    Autre document issu des archives du Conseil général (Inspection de l’Enfance 1905)

    Des nourrices tueuses d’enfants ou faiseuses d’anges.

    L’expression « faiseuse d’anges », dans le langage de l’époque signifie « tueuses d’enfants ». Elle était appliquée aussi aux femmes qui se faisaient rémunérer pour pratiquer l’avortement.

    Rapport du Dr Porak sur 1902, page 81 : "M.Brouardel, dans son livre sur l’Infanticide, l’avait déjà indiqué : ’Ce ne sont guère que les filles honnêtes, dit-il, qui tuent leurs enfants ; elles ont réussi à cacher leur grossesse ; elles sont restées muettes pendant les tortures de l’accouchement, parce qu’elles sont affolées à l’idée de la faute qui va être connue, que leur déshonneur sera public. Lorsqu’une fille a toute honte bue, elle ne tue pas son enfant ; elle l’envoie en nourrice ; elle sait que le résultat est le même ; au bout de quelques mois, elle cesse de payer la nourrice ; elle change de domicile et elle n’entend plus parler de son enfant.’ Dans les départements du nord de la France, lorsqu’on envoie les enfants en nourrice en Belgique, cela veut dire : ils ne reviendront plus."

    Le rapport sur 1903 du Dr Porak est explicite : « Il existe des nourrices chez lesquelles meurent tous les enfants qu’elles reçoivent. On a pris presque partout des dispositions réglementaires contre ces mauvaises nourrices, et habituellement on refuse un troisième ou plus ordinairement un quatrième nourrisson à une nourrice chez laquelle deux ou trois décès d’enfants se sont succédé. Une entente peut-elle exister entre une mère et une nourrice pour que l’enfant disparaisse, faute d’alimentation et de soins ? Est-il possible qu’une combinaison aussi révoltante trouve quelquefois des complices qui la poursuivent ? J’en apporterai encore aujourd’hui des exemples. »

    Dans un but d’économie des secours de la commune, le maire peut apporter son concours complice à ce comportement peu responsable : "M.le Dr Mocquot rapporte, dans un article du Progrès médical, qu’un maire lui écrivait : ’Si vous continuez à refuser le certificat de la femme X..., je lui en ferai délivrer un par un autre médecin, l’élevage des nourrissons est son seul moyen d’existence, et je ne veux pas qu’elle tombe à la charge du bureau de bienfaisance.’

    Autre fait : Le Dr Mocquot avait refusé un certificat à une nourrice qui en était à son vingtième décès de nourrissons environ. Il l’avait prévenue que si elle en prenait un autre, il le lui ferait enlever. Quelque temps après, une jeune dame vient dans son cabinet, et lui demande brusquement pourquoi il a refusé le certificat à cette nourrice. Après lui avoir donné les raisons, la jeune dame lui répond : ’Je savais tout cela, mais je suis la maîtresse de mon enfant et j’ai bien le droit de le mettre où bon me semble.’ Ce fait s’est renouvelé plusieurs fois, et le médecin que nous citons, a eu la triste conviction que certaines femmes voulaient mettre leur enfant chez cette nourrice, parce qu’elles savaient qu’en quelques mois, elles en seraient débarrassées. Un inspecteur départemental m’écrit : ’certes, en parlant des mauvaises placeuses, je n’ai pas entendu dire que certaines d’entre elles pouvaient s’entendre avec des parents criminels pour envoyer volontairement à la mort le malheureux nouveau-né. Mais il est incontestable que la plupart de ces placeuses ne se préoccupent pas des inconvénients graves d’un placement en pays perdu ; et l’on dirait même que d’aucunes, à la façon dont elles choisissent l’éleveuseet le lieu où doit vivre l’enfant, recherchent plutôt les endroits isolés et d’accès impossible ou gitent des nourrices ignares qui n’ont même pas l’excuse d’être au sein. Avec mes médecins-inspecteurs, j’ai eu cette pensée que je vous livre : que, vu parfois la manière dont s’effectuaient certains placements à distance, vu surtout l’abandon ultérieur de l’enfant, cet enfant paraissait avoir été envoyé là, parce qu’il gênait et qu’on voulait le perdre de vue...Mais que faire quand tous sont en règle avec la loi ?’ Il existe évidemment des mères peu soucieuses de leur progéniture. Elles ont envoyé un premier enfant qui est mort chez une nourrice. Cet insuccès est de nature à les engager à y envoyer le second et le troisième enfant qui les gênent. Dans le monde interlope, il se peut bien que cette mauvaise mère fasse école. Et alors, sans délit, saisissable légalement, des faiseuses d’anges sont connues de personnes qui ont intérêt à les trouver. Les enfants meurent sans qu’il y ait responsabilité pénale."

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