Bonjour, à tous et merci de vos
remarques, je vais donc y répondre.
Kom mon gran papa té dir moin kan de
moun y kose ek ou di merci et répon mé rest korrék
D’abord gaijin, il se peut que se soit ma première et dernière intervention
ici, mais çà m’étonnerais, si c’est le cas c’est parce que l’inquiétude des
jours emporte ma volonté d’agir et de participer au débat démocratique. Il ne s’agit
pas pour moi de fragiliser le mouvement des gilets jaunes, bien au contraire, c’est
qu’après près de deux décennies passées à travailler dans les collectivités
locales en métropole et à la Réunion j’ai pu observer de l’intérieur l’incroyable
vérité de « toute personne qui dispose du pouvoir tend à en abuser ! ».
ZAZA je ne connais pas du tout
Mayotte, alors je n’en parlerai pas !
Aimable je suis entièrement d’accord
avec cette analyse, le problème actuel c’est que l’actuel président n’a aucun
appui au niveau local, que ce soit à la Réunion ou en métropole. Il cherche
donc à réduire le pouvoir d’agir des collectivités locales et donc des élus
pour démontrer leurs « incapacités » espérant pouvoir les remplacer aux
prochaines élections locales par des pions à lui. Le risque est donc immense de
voir s’embraser toute la France. Mais comme un grand nombre de réunionnais est
beaucoup dépendant de ce système d’aides sociales et de subventions les effets
se font sentir plus tôt.
Rincevent je suis très sérieux. J’ai
eu le plaisir de faire ma licence en histoire à l’université de la Réunion, j’ai
donc personnellement fréquenté Mrs les professeurs Fuma et Ève, et je peux vous
assurer qu’aucun n’était parfaitement objectif. Sudel Fuma était un militant
culturel et politique, élu communal et départemental qui affirmait ouvertement
que l’histoire était un moyen de réinterpréter la réalité actuelle. Il était
ouvertement historien marxiste. Pour lui la situation réunionnaise n’était que
le fruit du colonialisme dominateur, violent. À contrario Ève Prosper est le
partisan d’une historiographie qui se veut pacificatrice car l’action de l’église
aurait été une bénédiction pour les réunionnais ! Je reste convaincu que
la réalité se situe entre les deux. Et pour ce qui est des enfants de la
Creuse, la réalité aussi se situe entre les deux. Je peux vous assurer qu’au
cours des années 70 le nombre d’enfants abandonnés par leurs parents et placés
était encore très élevé à la Réunion et que face à la situation catastrophique
(impossibilité de placer ces enfants à la Réunion) les services sociaux ont
fait ce qu’ils ont pu.
Pour ce qui est du billet à 500 €
(hors aide à la continuité territorial de la région réunion) je vous invite à
les acheter ! La presse régionale a depuis longtemps montré que ces prix d’appel
sont en nombre extrêmement réduit (moins de 500 billets l’année dernière soit
moins de deux vols dans l’année pour la compagnie low cost). Par ailleurs,
comme vous le dites peut-être que les fonctionnaires peuvent bénéficier d’aide,
mais tous les trois ans uniquement, ils payent donc de leurs poches leur voyage
la plupart du temps. Le vrai problème du prix du billet pour la Réunion, c’est
la protection de la destination pour maintenir artificiellement un oligopole au
bénéfice d’AIR France et Air Austral. Les aides à la continuité territoriale c’est
une subvention déguisée au profit d’air Austral qui en est le principal bénéficiaire.
Jean Claude, pour ce qui est de la
ZEE la France semble ne pas y porter une grande attention, d’ailleurs
régulièrement les navires asiatiques la traverse dans que personne ne trouve
rien à y redire. Une petite amende par ci, une petite par là mais qui n’a aucun
rapport avec l’importance du pillage que ces navires réalisent.
Titi et Foufouille, le problème est
bien l’absence de logiciel directement utilisable en classe… d’ailleurs nombre
des élèves qui obtiennent ces ordinateurs n’apprennent absolument pas à les
utiliser. Les enseignants qui leur demande de les emmener en classe sont
confrontés à de vrais problèmes : les ordinateurs ne sont pas chargés
quand les élèves arrivent avec, il n’y a pas en classe suffisamment de prises
électriques pour les charger, pas de connexion
internet pour travailler sur les sites éducatifs,… Les élèves ne les utilisent
que chez eux pour jouer et regarder des films peu culturels….
Mi espèr un bon fanal va éclair not tout pou mieux comprend kossa la arrivé, nou artrouv