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Commentaire de easy

sur Pantalon ou burqa, il faut choisir !


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easy easy 31 juillet 2009 03:49



Bourrage de crâne bien compris, toute femme vivant dans un pays où le port de la burqa est généralisé, peut accéder à des images de ce qui se passe ici, y compris en venant visiter notre pays.
Bourrage de crâne bien compris, comment se fait-il que la grande majorité de ces femmes très voilées se radicalisent en opposition par rapport à nos femmes au visage nu mais maquillé ?

Bourrage de crâne bien compris il n’est pas possible qu’un spectacle Occidental vraiment positif n’incite pas une femme même bien endoctrinée, à basculer.
Or non seulement elles ne basculent pas mais elles sont de jour en jour plus nombreuses à se dissimuler

Même des femmes nées en France, pas spécialement endoctrinées depuis la naissance, préfèrent se voiler complètement.

Pourquoi ?


Pourquoi, dans le même temps, y a-t-il de plus en plus de lesbiennes sur notre territoire ?


Il doit y avoir quelque chose de pourri dans notre façon de faire ou de respirer qui fait que des femmes préfèrent le risque de fouet et de lapidation éventuelles (Elles ne sont pas massacrées par wagons, loin de là) pour s’écarter de nos manières.

Je ne veux pas me lancer ici dans le listage des raisons de rejet mais elles existent forcément et ce n’est pas en « courant les délivrer » , ce nest pas en nous ingérant dans ces masses ayant fait un choix différent, qu’on va combler ce fossé qui s’élargit de jour en jour.


Il y en a tout de même des femmes de « là-bas » qui rejoignent ou voudraient rejoindre nos femmes nues. Il y en a et il n’est pas illogique que nous leur tendions les bras. Mais elles ne semblent pas majoritaires. C’est bien l’inverse qui nous apparaît surtout qu’il y en a de plus en plus qui surgissent voilées en plein milieu de notre pays.

Nous devons réfléchir à ce qui fait que chez nous, des femmes préfèrent se mettre en retrait. 



En attendant d’avoir trouvé pourquoi nous faisons l’objet d’un certain rejet, nous devrions être fermes sur un point, un seul. La liberté de choix.

Le plus grand risque, si on tient à la liberté, c’est de la perdre, c’est de se retrouver un jour obligé de porter telle étoile, telle kipa, telle casquette, telle croix, telle natte ou telle burqa.
La liberté de choix doit être indéfectible.
Du coup ; nous ne devrions surtout pas brandir du poing et contraindre qui que ce soit de s’habiller ou se déshabiller comme il le désire.

Or nous sommes parfaitement schizophrènes (au sens vulgaire) sur ce point de l’habillement.
D’un côté nous punissons sévèrement quiconque montre son vermicelle en pleine rue, surtout à des mineures (Qui ont le droit de se promener dans des camps de naturistes, de voir des massacres à la tronçonneuse et de visister le camp du Strutof)
D’un autre nous permettons des affiches de nus pour des automobiles. D’un autre nous interdisons l’entrée des églises en maillots de bain. D’un autre nous encourageons les filles (les belles seulement) ) se promener en string. D’un autre nous exigeons une tenue correcte à l’entrée des discothèques. D’un autre nous interdisons bientôt le port de la burqua. D’un autre on est mis à poil pour un oui ou pour un non en garde à vue. D’un autre on monte des émissions où les choses les plus intimes sont étalées. D’un autre on fait procès à ceux qui parlent de notre vie privée.
Notre pays est bourré de lois contradictoires.

Pas étonnant que dans un tel foutoir de lois se contredisant, il y ait de plus en plus de gens qui préfèrent se radicaliser en un système plus clair, plus homogène, plus monolithique. Quitte à devoir parfois payer cher le moindre écart.
C’est que forcément, on ne peut pas exiger un système unitaire sans accepter le jeu de la punition au moindre écart.


Pas étonnant que face à notre bazar de contradictions, des gens de l’extérieur, se disent que nous sommes colonisables.

Il nous faut donc choisir.

Soit nous nous radicalisons dans une position du genre maillot une pièce à la Laurel et Hardy jamais moins et jamais plus qu’un foulard sur les cheveux. 

Soit nous nous radicalisons dans la liberté absolue du choix de chacun « Il est interdit d’interdire » (sur le plan vestimentaire) 
Ce sera alors un bazar visuel mais soutenu par un principe ferme et unique ; la liberté de s’habillier comme on veut.
 Il y aura donc des burqa chez nous, en toute décontraction et peut-être de plus en plus qui sait, mais jamais personne ne pourra l’imposer. 
Ce qui pourrait se traduire par un petit détail pratique : Sur tout vêtement quel qu’il soit, il y aurait une petite étiquette « Je porte ce vêtement parce que c’est mon libre choix et je n’ai pas le droit d’en imposer le port à autrui »
Dans ces conditons, je me vois très bien me promener en T-shirt, en kilt ou en vigne dans une foule de femme toutes en burqa.
Voir les gens dans une tenue de leur choix ne me pose aucun problème, ce qui m’emmerde c’est qu’on m’impose une tenue quelconque.

Pour l’instant, nous partageons un certain fond d’esprit commun avec les talibans de la burqua.
Nous comme eux, nous estimons que chacun a le devoir de montrer une certaine image de lui et pas une autre. Là-bas, chaque femme doit montrer d’elle cette image massive et toilée, d’une seule couleur. Ici, l’air de rien, c’est constamment que pour un endroit donné ou des circonstances données, nous sommes tenus à une tenue.
Là-bas comme ici, il est interdit de « blesser le regard » d’autrui.
Tu pètes dans le nez de quelqu’un tu ne risques qu’une bordée d’injures
Tu heurtes le regard de quelqu’un avec ta raie, tu risques deux ans de prison.
Le regard serait plus vulnérable que l’odorat ou l’ouïe .

C’est un principe qui pourrait étonner un éléphant mais bon, nous ne sommes que des humanoïdes humains


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