Intéressant article
Sauf que la limitation de l’apprentissage de la langue locale en plus du Français ne concerne que l’école publique. Le privé fait ce qu’il veut...et coûte plus cher au contribuable car ces écoles privées, nombreuses, sont sous contrat d’association. Elles peuvent être confessionnelles ou laïques, ça ne change rien, elles sont privées.
Sous contrat d’association une école, un collège, un lycée voit ses professeurs, surveillants d’externat, et personnels de service payés sur fonds publics COMME LES MÊMES PERSONNELS de l’école publique.
Voir en détail ici : Guide du forfait communal
Les collectivités territoriales paient donc les dépenses matérielles d’enseignement cependant que l’Etat paie les enseignants.
Alors que signifie cette suppression de CAPES ? Qu’on profite de la circonstance pour ne pas créer des postes fonction publique (avec un CAPES on enseigne pourtant dans le public ou le privé sous contrat d’association avec la même paye, le même avancement, la même retraite)
Sans CAPES, il faudra des années pour que le maître auxiliaire soit titularisé (privé ou public, c’est pareil comme délai et système : notation, inspection). D’ici là si l’éducation est totalement privatisée, on n’aura pas à le faire.
Nous sommes donc dans une mystification, cette décision ne ralentira pas du tout la mise en place d’enseignements de langues locales, simplement la création de postes et d’écoles sera privée et facilitée par les élus locaux car c’est électoralement porteur. Voir ce qui se passe à LIMOGES où on a même chassé des enfants d’installations de l’école publique pour y loger une école privée d’immersion dans la langue occitane.
Le problème n’est donc pas du tout de savoir si c’est bien ou pas bien d’enseigner ce bilinguisme là, mais de savoir, puisque le privé a le champ libre, pourquoi le public ne l’aurait pas, car, dans le public on ne créera pas ces postes, mais on les créera payés par l’argent public dans le privé. C’est ce qui se passe. Et on maintient là, dans le privé, des classes à 15 élèves, alors qu’on ferme des classes publiques au dessous de 30.
C’est un problème de fond car il s’agit de privatiser, de casser la République
Voilà pour finir un jeune site qui nous permettra de voir les développements de l’affaire de LIMOGES.
Blog :