Bravo et merci pour cette démonstration très éclairante
!
Se retrancher derrière l’autorité
d’un Thierry Meyssan, champion du conspirationnisme délirant pour
affirmer que la répétition inlassable d’un mensonge finit par
l’accréditer, c’est d’une extrême habileté qui vous assurera le
soutien de tous ceux pour qui la recherche de la vérité impose de
ne jamais tomber à pieds joints dans les délires interprétatifs.
Autrement dit, après une suite d’assertions fumeuses, vous nous
donnez les clefs pour comprendre comment vous fonctionnez et pourquoi
vous vous pouvez écrivez de pareilles énormités.
Quand Ahmadinejad penserait seulement
qu’Israël doit « disparaître de la page du temps »,
cela signifierait quoi, à votre avis, sinon qu’il faudrait retourner
à un état des choses antérieur à 1948, où l’état d’Israël
n’existait pas encore. Et comment opérer cet « effacement »
? Si vous vous cassez la jambe à 14 heures, pensez-vous qu’il suffit
de faire tourner en sens inverse les aiguilles de la pendule jusqu’à
ce qu’elle marque 13 heures pour que la fracture de l’os disparaisse
? Vous vous fichez du monde. Pour qu’Israël disparaisse de la carte
du temps, il faut faire en sorte que ce petit pays cesse d’exister,
devienne cette Palestine mythique dont on n’a commencé à parler
qu’après la guerre des six jours, où les Juifs n’existeraient plus
ou bien seraient soumis, avec le statut de dhimmis, à un pouvoir
islamique. Soumettre six millions d’hommes à l’autorité de deux
millions, ça paraît difficile. Il faudrait une nouvelle diaspora
ou, mieux encore, une extermination systématique, celle qu’appelle
de ses voeux la fin du septième article de la charte du Hamas.
Dois-je vous rappeler que sur les
cartes géographique qui servent à l’endoctrinement des enfants
palestiniens, Israël n’existe déjà plus : du Jourdain jusqu’à la
mer, c’est la Palestine.
Vos citations des phrases pacifistes
d’Ahmadinejad révèlent très bien votre naïveté. Vous n’auriez
donc jamais remarqué que la pratique du double discours est
constante chez les politicards qui n’ont rien à faire de l’exigence
démocratique. Toutes les déclarations de l’Autorité palestinienne
reposent sur ce principe : il n’y a aucun rapport entre ce qui est
formulé en anglais devant les instances internationales et ce qui
est formulé en Arabe pour donner satisfaction au Hamas, au Jihad
islamique et aux populations fanatisées. Dois-je vous rappeler
qu’Adolf Hitler, après l’Anschluss et l’annexion des Sudètes devait être
parfaitement satisfait de la nouvelle carte du Reich et
n’entreprendrait plus rien qui puisse inquiéter la Pologne, la France ou
l’Angleterre. C’était le message de la conférence de Münich après
laquelle, comme vous savez, la paix mondiale s’est enfin trouvée
définitivement consolidée.
Croire que l’état d’Israêl pourrait
se dissoudre comme le communisme soviétique, c’est très rigolo.
Israël est en pleine expansion, excelle dans tous les domaines de la
recherche et les technologies de pointe. C’est une démocratie qui
fonctionne très bien, le taux de croissance, qui va probablement
baisser un peu, est encore de l’ordre de 4% et n’est pas du tout
menacé par le collapsus économique qui va plonger dans le chaos les
pays voisins soumis à la tyrannie des Frères musulmans. J’ajouterai
qu’Israël n’est pas du tout notre ennemi, n’envisage pas d’exporter
en France une tyrannie théocratique ou de s’y livrer à des
activités terroristes qui menaceraient nos intérêts.
Bref, vous vous trompez d’ennemi, comme
beaucoup de Français qui, en 38, ne voyaient pas le danger que
représentait le nazisme, ne voulaient pas, comme Marcel Déat,
« mourir pour Dantzig » et se préparaient déjà à
collaborer avec le Reich. Je ne sais pas ce que vous faites encore en
France, vous devriez aller à Téhéran, avec les Faurisson, les
Dieudonné, les négationnistes et tous les islamo-fascistes. Nul
doute que vous y serez reçu à bras ouverts.