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Commentaire de easy

sur La sous-culture contemporaine a dissout la nature et embastillé l'homme. Instruisez-vous, libérez-vous !


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easy easy 4 juin 2012 22:40

«  »«  »«  »Après être sorti de la nature et ses limites par sa volonté et son intelligence pour être un inventeur, un créateur de cultures, un contemplateur, l’homme est devenu prisonnier de la culture qu’il a façonnée, une sous-culture hyper moderne, faite d’artifices,.....«  »«  »"

Que de mots savanteux pour dissimuler les poils de vos mains !

La nature, ce sont ceux qui ont les mains dedans qui la connaissent en certaines de ses réalités. Il s’agit des planteurs de choux, des pêcheurs, des physiciens du CERN, des astronomes, des médecins, des bûcherons, les tanneurs, les éleveurs de cochons, les chocolatiers, les parfumeurs, les forgerons, les menuisiers, les infirmières...
Tous ces gens auraient besoin de protections spécifiques pour se protéger un peu des agressions de la nature.

Les autres, qui n’ont besoin d’aucune autre sorte de protection physique que celle des oisifs, ne s’y connaissent qu’en transcendantalisation du travail ou en poétisation de la nature : Confucius, Platon, BHL et Hegel pour qui arbeit macht frei.....
Ce soir, ils ont l’humeur joyeuse, ils font la Lune argentée
Demain, d’une humeur différente, ils la font cendrée


Et ce faisant, ils dénient que leur nourriture concrète provient d’un travail silencieux mais pénible et usant sur la nature.
Ce travail qu’effectuent pour eux des esclaves ou travailleurs physiques, les merles le dénient et n’y rendent jamais hommage.


Le travail fondamental est celui qui tire au mieux mais toujours dans l’effort physique, de ce qu’offre la nature (pas toujours renouvellante ou cyclique, parfois épuisable).

La culture vivrière étant pénible, il s’est vite trouvé des petits malins qui ont eu la bonne idée d’inventer des tas de mots pour donner l’impression de produire quelque chose qu’ils ont appelé également culture. La leur servant à nourrir l’esprit.

Partant de cette ruse si longuement sédimentée qu’elle fait nos calcaires cognitifs et marbres sémantiques, il leur devient tout à fait possible d’affirmer n’importe quoi.
Partant du fait qu’on peut éblouir Joudain en l’informant qu’il dit de la prose ou épater un boulanger en l’informant qu’il participe à la culture, il leur devient possible de s’engraisser sur leur dos.


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