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Commentaire de easy

sur Un travail what else ?


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easy easy 25 juillet 2012 16:43

Bien entendu que la fierté peut jaillir d’autre chose que de son travail pénible. Il y a mille autres biais pour établir son amour-propre.

Mais il se trouve que le travail est un échange avec les autres qui nous occupe au minimum 8 h par jour. Si cet élément central de notre vie ne nous offre pas cet amour-propre, c’est notre plus sûre et plus saine occasion qui est perdue.

D’autre part, les autres biais par lesquels nous pourrions récupérer un amour-propre perdu au champ du travail pourraient s’avérer bidons et l’abbé Pierre était de cet avis.
Si ce n’est pas en risquant sa vie au travail qu’on construit sa fierté, si ce n’est qu’en écrivant des lettres aimables aux uns et aux autres, on peut, de fil en aiguille, en venir à tirer de la fierté de n’importe quoi y compris de l’exploitation et du meurtre d’autrui.



La vie est fondamentalement dure et sauf à vivre dans le plus grand dépouillement ou à être tétraplégique, il ne peut être que suspect de tirer sa fierté de tout sauf de la mise en danger de soi.

Autrement dit, on ne peut être certain de ne pas tricher avec les autres qu’en se ruinant la santé pour eux. 

Une femme qui enfante ne dispose d’aucune ruse pour s’éviter les risques et trop de cardinaux font de vieux os.


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