Sauf à être collé à une tâche, je ne parviens pas à prier, à me concentrer sur une seule pensée, pas même trois secondes. Il n’y a que quand j’écris que je parviens à rester sur un fil conducteur, et encore...
Cette photo de cimetière me montre une formule peu banale que j’apprécie.
Il y a un autre cimetière pas banal à Clamart. Il comporte une partie traditionnelle en moule à gauffres et une partie beaucoup plus paysagère.
Ca me fait penser qu’il faut que je me cherche un endroit.
Ou un nulle part.
Pourquoi faudrait-il, alors qu’on n’aura jamais vécu sous terre, y être enterré à sa mort ?
Parce que ça offre une formule d’endroit ? Parce que c’est relativement invulnérable aux profanations ?
Comment se fait-il que nous soyons si peu nombreux à s’envisager, ne serait-ce que pour la forme, un endroit plus éclairé et chaud que dans un trou ?