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Commentaire de easy

sur « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? »


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easy easy 17 janvier 2013 22:47


Le nombre de personnes espérant un enfant est probablement stable depuis 100 ans. Mettons qu’à cette heure-ci, ceux qui espèrent un enfant représentent 20% des Français. 

Le nombre de personnes qui font de l’enfance leur métier est clairement en forte augmentation depuis un siècle :
Médocs, couches, soins, vêtements, psys, alimentation, pédiatres, poussettes, école, cantine, avocat, juges, édiles, crèches, musique, sports, télécoms, drogue, papetterie, jouets, produits culturels, monospace, ameublement, immobilier, banque, assurance,...

Par ailleurs, il y a également le secteur du cul qui attire de plus en plus de professionnels.

Ca fait qu’entre le stade de l’éjaculation et celui du doctorant de 30 ans qu’un spermatovule peut devenir, il y a probablement la moitié de notre population qui vit de cette chose cul-doctorat.

Restent 30% des Français qui n’espèrent pas d’enfant et qui ne font pas la moindre affaire avec l’enfance.




L’image de chacun, laborieuse a construire, s’est faite par augmentations singulières autour de cristaux fondamentraux indiscutables donc sûrs du genre Je suis fils d’un père et d’une mère, comme tout le monde, qui se sont aimés comme tous les parents. J’ai été vacciné comme tous les enfants. J’ai vu la mer comme tous les enfants, je sais ompter comme tous les enfants... 

Tout nouveau paradigme social susceptible de brouiller ces cristaux, de les rendre plus aléatoires ou discutables, invalide les images déjà construites autour




100% des Français sont concernés par la problématique de leur image.

Mais les 20% qui espèrent un enfant ne la possèdent pas encore, ils comptent précisément sur l’enfant futur pour l’établir et ils sont prêt à tout. Ce groupe des futurs parents peut se diviser en deux lots : Un premier qui pense y parvenir selon les voies classiques sans en être certain et un autre qui, après avoir déjà largement échoué de manière classique, ne jure plus que par de nouveaux biais.

Les 50% qui vivent du cul-doctorat sont chagrinés si leur image doit souffrir d’un changement de paradigme mais comme elle est également fondée sur la réussite de leur business avec ce secteur, ils sont conciliants.

Quant aux 30% qui ont leur image parentale déjà construite et qui ne font pas de business avec le cul-doctorat, ils sont les seuls à n’avoir aucun intérêt à un changement de paradigme.


En vertu de quoi le paradigme conduisant du sexage au docteur va forcément muter.


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