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Commentaire de easy

sur La sonate « Clair de lune » : un modèle du genre au coeur d'une polémique


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easy easy 11 février 2013 13:36

Lorsque je jouais cette sonate, autrefois, j’avais cru à son titre en clair de Lune et je ne voyais que ce contexte de solitude, de musique à soi-même.

Lorsque j’ai entendu la Goutte d’eau de Chopin, j’avais cru en son titre, en ce contexte de pluie.
Mais récemment, alors qu’un ami jouait la Goutte pendant que la pluie battait contre les vitres du château, j’y ai soudain vu les dernières minutes de la vie.
J’entendis alors trois musiques, celle du battement de coeur (pris pour goutte) celle de l’âme le s’efforçant de chanter le plus à la destra possible et la Loi de la Mort à la senestra, très impérieuse, à laquelle finit par céder l’âme.
Je vois un duel entre la mort et la vie légère qui essaye de s’enfuir vers la droite du clavier mais qui s’épuise et finit par céder en mourant au milieu du clavier.


Partant de ma vision funèbrissime de la Goutte d’eau, je ne parviens pas à trouver funèbre le Clair de Lune où la main gauche joue davantage la même musique, le même rythme que la droite.


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