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Commentaire de Taverne

sur Chansons de la Douce France (1940-44)


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Taverne Taverne 7 septembre 2013 13:06

Bonjour Fergus,

Je pense aussi que, pour Trenet, être « juif » n’était pas plus dégradant que d’être « mort ». Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage. Et ce proverbe s’applique spécialement aux personnalités espiègles et insaisissables comme l’était le fou chantant. Une traque sans merci était à l’affût du moindre propos dérangeant d’une vedette pour servir la propagande d’un bord ou de l’autre. Les propos d’une vedette, du fait qu’elle est célèbre, servant d’amplificateur facile.

La génération Brel-Brassens-Ferré admirait Charles Trenet et reconnaissait son héritage et son génie. Certains le disaient plus volontiers publiquement, comme Brassens. D’autres avait un égo qui les empêchait de l’avouer à haute voix. Mais il y a unanimité sur ce point : Trenet a révolutionné la chanson d’avant-guerre, avec aussi Mireille et Jean Nohain.


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