Un clown triste s’en va, dans l’indiffrence generale.
Chirac, puisque c’est de lui dont on parle ce jour a été le fossoyeur des droites, de la credibilité politique et de l’incarnation des idées.
Avec Mitterands, son compère malgrès lui, il a fait de l’opportunisme, la methode de prise de pouvoir qui s’etale devant nous aujourd’hui a une echelle demesurée.
Chirac a « pris » le parti gaulliste, la droite nationale respectable, pour en faire une UDF bis, le parti social democrate que Rocard n’a jamais pu creer a gauche, et pour cause...
Aujourd’hui, Brutus succede a Cesar.
Sarkozy vient de prendre le controle du « parti pour faire elire Chirac » pour en faire son propre Parti.
Chirac n’avait pas procédé autrement en evincant Sanguinetti et Chaban.
Les faiseurs de Roi(Pasqua, MF garaud, Juillet) etaient a l’epoque derriere Chirac...les survivants sont aujourd’hui derriere Sarkozy.
D’ailleurs TOUS les suppots de Chirac depuis le depart sont aujourd’hui colonne par deux derriere Sarkozy.
Ou est la rupture ?
Avec le gaullisme et l’identité française, elle est evidente.
Il suffit de voir les soutiens de la guerre en Irak, de l’invasion du Liban, tous rallié derriere sarkozy pour savoir pour qui roule l’homme des etats unis...
Personne ne peut plus regretter Chirac.
L’homme admirable de l’appel de Cochin s’est tellement renié que de toute façon, plus personne ne l’aurait suivi.
Sans tenir compte de cet echec historique, Nicolas et pimprenelle continuent en bon heritier de Chirac et de Mitterands a dire tout et leur contraire , esperant que les electeurs ne se rendront compte des contradictions qu’après le second tour, auquel ils se voient tout deux participer.
Pendant ce temps ceux qui incarnent VRAIMENT quelquechose, quoiqu’on pense de ces valeurs montent.
Bayrou le chretien democrate pro-europeen mais clairement hostile a l’entrée de la Turquie a deja depassé Royal.
Lepen est deja a 13(il etait seulement a 11, a la meme pêriode de 2002)
Besancenot est en train d’ecraser tous les autres gauchistes.
3 petits tours et puis s’en vont
C’etait la chanson triste du pitoyable Chirac qui n’a pas reussit a nous vendre sa camelotte, une fois de plus.
C’est aussi le refrain generale de cette election.
Jospin avait initié le mouvement. Romeo et Juliette vont devoir eux aussi choisir le chemin de l’exil, après avoir amené leurs camps dans la debacle desormais previsible.
L’echec de Chirac, c’est d’abord et surtout l’echec des menteurs dont aucun de nos candidats n’a mesuré le traumatisme dans l’opinion publique.
PERSONNE NE REGRETTERA SON DEPART