En général, la situation est telle que, dans toutes les approches, les
États-Unis ont pris une part active, ce qui signifie que ils ont
poursuivi leurs propres intérêts.
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C’est faux. En 2009, il y a eu de terribles soulèvements en Iran, qui ont été réprimés de la manière la plus féroce. L’intérêt de l’Amérique et de l’ensemble du monde démocratique eût été de les soutenir. Or, on a laissé l’opposition se faire ratatiner. Pire : la même année, Obama au Caire allait faire un discours à l’eau de rose qui apparaît aujourd’hui, avec le recul, comme un sommet de ce que l’imbécillité politique peut produire de pire. Le seul équivalent actuel, ce serait la position des Macron et Mogherini soutenant un régime islamo-nazi qui persécute tout un peuple depuis quarante ans, menace de détruire Israël en armant les terroristes du Hezbollah et de Gaza, multiplie en Europe (et encore, il y a quelques jours, en Argentine) les tentatives pour organiser des attentats sanglants.
Les « causes » des printemps arabes, comme toujours, sont multiples, et vouloir repérer des « intentions » perverses de ceux qui tirent les ficelles de la politique internationale relève du conspirationnisme le plus ridicule. Le hasard se conjuguant à diverses formes d’imbécillités aura produit bien des événements dans un cours des choses qui ressemble fort à la définition que Shakespeare donne de la vie : une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot, et qui n’a pas de sens.