@Sparker
J’apprécie que nous nous
retrouvions dans le respect de l’autre car vous dites deux choses essentielles
à mes yeux :
Le
sujet personnel collectif est très intéressant et très d’actualité.
La « solution » est devant, pas derrière, aussi
troublant et déstabilisant que cela puisse être…. Je rajouterais « ou
paraître ».
Là où j’ai plus de mal à vous
suivre, comme j’ai plus de mal à suivre un de mes amis qui s’est présenté aux
législatives sous l’étiquette France insoumise et un autre qui a fait la même
chose se sentant bien au Rassemblement national, c’est quand on retombe dans
des ping pong fachos-gauchos apparemment reposants mais terriblement stériles,
la bonne foi n’étant pas l’apanage d’une seule approche. Je crois même que les
approches s’appauvrissent en ne s’enrichissant pas de celle de l’autre. J’ai
donc nettoyé ce que vous avez écrit de désobligeant entre les lignes pour ne
retenir que les problèmes sérieux que vous soulevez :
L’état, la famille, le devoir, les priorités ont beaucoup sacrifié au
siècle passé et, comment dire, y’a comme une aversion à l’embrigadement qui a
fait son chemin.
L’individuation et l’émancipation feront, à termes, de meilleurs parents,
si tant est que la parentalité bipolaire soit une forme aboutie, ce dont je
doute, comme de la nation et de la famille… Cela forme un peu un tout qui ne me
semble plus en adéquation avec les impératifs de l’évolution. De beaux outils
de manipulation par de soi-disant « évidences naturelles »... au
service de l’orgueil humain et de ses volontés de pouvoir et de puissance.
Je crois que vous avez raison quand vous
remarquez que le collectif a pris trop de place au siècle dernier par ses trois
drames que sont le fascisme, le communisme et le capitalisme et que ce
collectif est souvent devenu embrigadement, poussant les individus à s’en
défendre dans l’hypocrisie et la dissimulation. Une émancipation est donc pour
moi absolument nécessaire mais pas l’individuation qui est facilement une
négation du collectif et de ses contraintes.
Les devoirs d’état sont une nécessité
absolue de survie de toute collectivité mais réduire la vie des hommes et des
femmes à leurs devoirs d’état est aussi stupide que de nous réduire à consommer et
à respirer comme le fait encore le capitalisme.
Mais pour avancer il va falloir à la fois,
« en même temps » dirait notre monarque du moment, constater que la
vie non précédée de la survie est un rêve adolescent, et que la survie seule
est une absence dramatique et insupportable du sens de la vie.
C’est ce « en même temps » qui a
plu aux électeurs tellement il est plaisant mais qu’il faut faire sortir du mensonge en le travaillant.
Déjà comment peut-on expliquer ici que
certains freinent des expressions ? Qu’un article ne soit pas publié s’il
n’intéresse personne, c’est une évidence. Qu’un minimum de modérateurs (combien ?)
trouvent un article intéressant pour qu’il soit publié, c’est le bon sens. Mais
que certains soient pris au sérieux en disant que telle expression ne doit pas
être connue, n’est-ce pas commencer à déraper dangereusement vers un
totalitarisme et une dictature ? Est-il interdit de dire l’évidence que les
ethnies humaines doivent être protégées au moins autant que les espèces
animales et végétales ?