@Jérôme R.
Ne soyez pas chagrin.
Je vous avais déjà répondu par le passé car vos travaux sont de qualité.
Mon papier est basé sur les remontées Eurostat et pas l’agrégation des fichiers des répertoires de décès. J’utilise donc une source consolidée « officiellement » par l’Insee.
Dans ce papier, je n’utilise pas de définition de sumortalité comme un « écart de mortalité supérieur à la moyenne du passé de sigma ».

Je commence par prolonger la tendance observée. Vous remarquerez que sur vos graphiques, vos taux de mortalité diminuent d’année en année.
Cela peut venir de plusieurs facteurs :
1 — soit vos populations et nombres de décès sont exacts et il y a une baisse tendancielle du taux de mortalité
2— soit votre population est exacte, mais le nombre de décès est sous-estimé
3— soit votre nombre de décès est exact, mais la population est surestimée
4— soit population et décès ne sont pas estimés correctement ce qui gonfle le taux

Le nombre de décès par âge provient de déclarations à l’état-civil, qui sont des nécessités administratives. C’est la donnée la plus fiable. La population est estimée par sondage. Elle est imprécise par nature et sujette aux effets de bord. L’incertitude de la population peut être « corrigée » en ne faisant pas la moyenne des dernières années, mais en calculant la tendance. Ce faisant, vous devriez voir que pendant cet été 2021, la courbe des jeunes quitte sa tendance.

Quoi qu’il en soit. Le nombre de décès en surplus n’est pas faramineux. Il n’y a pas eu d’hécatombe post-vaccinale, mais on voit clairement un signal.
Vos courbes le montrent également. La hausse de mortalité à partir de la mise en place du passe vaccinal est extrêmement visible chez les 25-49 ans.

La double période de vaccination des 50-64 ans saute aux yeux également. Il y a les hypocondriaques de printemps, et les forcés pendant l’été.

Chez les vieux vous voyez également la vaccination de début d’année.

Si vous avez le courage, rajoutez sur vos graphiques les courbes de vaccination des doses 1, 2 et 3 : https://www.ecdc.europa.eu/en/publications-data/covid-19-vaccine-tracker

Au bilan, il y a donc
— un signal de surmortalité (pas une hécatombe) qui se traduit par la mortalité qui quitte sa tendance.
— une concordance entre les hausses de mortalité et les campagnes d’injections.

C’est ce double constat qui interpelle et nous fait exiger les bases de données de décès toutes causes selon le statut vaccinal.

(@pemile, vous êtes ridicule à jubiler dès que quelqu’un fait ce que le vide entre vos 2 oreilles vous empêche de faire : des vérifications. Cet internaute m’avait déjà contacté sur la non-surmortalité des vieux en mars-avril 2020 et il s’est avéré que finalement c’est moi qui avait raison. C’était une très bonne expérience de tout re-re-re-vérifier avec quelqu’un d’intelligent.)