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Commentaire de Clark Kent

sur Pax Americana


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Clark Kent Clark Kent 19 octobre 2022 11:49

Le problème des conflits initiés par le États-Unis depuis la seconde guerre mondiale n’ont pas donné lieu à des « déclarations de guerre » et ne sont pas considérés comme tels.

Le principe de non-intervention lié à celui de souveraineté nationale est censé mettre à l’abri chaque état contre les entraves qu’il pourrait rencontrer, de la part d’un autre, dans l’exercice de compétences qui présenteraient un caractère strictement interne. En d’autres termes, le corollaire obligé de la théorie de la souveraineté nationale est le principe de non-intervention ou de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’état. « Juridiquement », les Etats-Unis se conforment à ce principe.

Mais la question est de savoir si les « droits de l’homme » font partie ou sont exclus du domaine réservé à la compétence exclusivement étatique. L’histoire contemporaine des droits de l’homme est placée sous le signe de leur « internationalisation », l’individu étant devenu un sujet de « droit international ».

L’habileté des dirigeants américains depuis quelques décennies a été justement de mettre en avant la défense des « droits de l’homme » pour défendre leurs interventions toujours présentées comme une libération des peuples d’une dictature permettant la mise en place d’une « démocratie ».

Ce tour de passe-passe permet tout simplement de contourner le « droit international » qui se révèle analogue à la morale Kant qui a les mains blanches mais n’a pas de mains.

Sans compter les « proxi wars » (guerres par procuration) et les « false flags » (faux drapeaux) qui sont encore d’autres astuces pour ne pas parler de « guerre ».


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