@Luniterre
tout est une question de formulation et de point de vue selon le système qu’on veut mettre en place.
Ici, ce n’est pas l’épargne qui est valorisée car la monnaie n’est pas une réserve de valeur ou seulement marginale, puisque c’est l’énergie ou temps de vie dédié qui la constitue. Ceci, parce que l’épargne constitue un avoir ou une créance sur l’activité productrice et se pose donc la question du poids de cette créance. Comme le martèle Dugois, elle est aujourd’hui abyssale, mais étant concentré dans les mains d’une minorité impacte à la marge l’économie réelle. Seulement ceux qui détiennent la créance ont alors un pouvoir politique d’autant plus grand.
A la limite, on peut parler du maintien de sa valeur, mais en aucune manière d’un intérêt supérieur, seulement sa dépréciation avec le temps, sans cela, l’accumulation aura toujours les mêmes effets.
de mon point de vue, l’épargnant ne paie pas un intérêt sur l’épargne, celle-ci perd simplement de sa valeur avec le temps de la même manière que si vous stockez une batterie, elle se décharge toujours avec le temps et non l’inverse.Sauf dans un système fait par et pour le prédateur humain dont le parasite et l’opportuniste tirent profit. Car seul le végétarien produit toute la richesse, pas les autres !
Bref, il s’agit de respecter l’ordre des choses dans le monde réel, physique
Maintenant, si vous voulez conserver le principe de l’intérêt de l’épargne, ne changez rien au système actuel.
De mon point de vue, tant que vous ne comprendrez pas que la monnaie est uniquement la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui (dette ou devoir) et donc, détenu sur autrui (créance ou droit) vous échouerez à changer de modèle.
Pour le dire autrement, celui qui détient la monnaie dans sa poche, détient donc la créance ou droit et celui qui n’en dispose pas, détient la dette et la paie du simple fait que l’absence de détention de monnaie ne lui permet pas d’acheter ce dont il a besoin pour vivre. Donc, il paie réellement une dette systémique qui peut aller de la simple carence passagère à la paupérisation et l’indigence.