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Commentaire de Hervé Hum

sur Une apologie du capitalisme


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Hervé Hum Hervé Hum 19 février 10:15

@Réflexions du Miroir

merci. Je vous renvoi l’ascenseur, car ce que vous écrivez sure l’élite est exact.

Il y aura toujours une élite, quel que soit le modèle, la différence repose sur la manière dont elle est constituée. Par le mérite personnel ou par l’exploitation du mérite personnel d’autrui, là est toute la différence.

Dans une communauté, il y a toujours la reconnaissance de celui ou celle qui ont su apporter à la communauté un valeur ajouté pour répondre aux besoins, mais cela ne saurait en faire un roi, seulement un sage don la voix est écoutée mais en aucun cas vénérée, car alors, on passe de la reconnaissance du mérite personnel à la reconnaissance de l’exploitation du mérite.

La personne cesse d’être alors intégré dans la société, mais se place au dessus d’elle. On passe d’un rapport d’équilibre au rapport de domination.

Et seul l’état d’urgence ou de guerre justifie de s’en remettre à un chef de guerre pour lequel on abandonne pour le temps de la guerre le principe d’équilibre et du débat pour celui d’obéissance et l’absence de débat,

Les capitalistes utilisent la nature sauvage pour justifier leur domination, arguant que c’est la compétition qui gouverne, ce qui est factuellement faux, car dans la nature, la compétition seule n’aurait pas permise à la vie de se développer et elle n’existerait tout simplement pas. Il faut autant la compétition que la coopération où il faut alors étudier leur relation causale. C’est à dire, de savoir quand la coopération doit être l’ordre premier, directeur face à la concurrence ou bien le contraire. C’est à dire, entre un environnement ouvert ou fermé.


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