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Commentaire de Hervé Hum

sur 87 ans après, l'Europe risque le déshonneur ?


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Hervé Hum Hervé Hum 13 mars 09:14

@Jean Dugenêt

Si nous sommes d’accord sur cette base, on devrait arriver à être d’accord sur son développement, qui veut que parler de « états unies d’Europe socialistes » est la définition d’un empire pris dans une confrontation avec d’autres empires, donc, soutenir le système capitaliste fondé sur la compétition et la nécessité d’avoir des chefs de guerres pour mener le combat et qui implique la soumission au chef et l’interdiction de toute opposition intérieure.

Sauf que si nous sommes d’accord sur cette même base, on voit que la véritable lutte n’est pas les végétariens ou les exploités entre eux pour se disputer les restes que leur laisse cette élite prédatrice ou exploiteuse, mais contre ces exploiteurs, chaque communautés d’exploités vis à vis de sa propre minorité exploiteuse.

Ceci avait été bien identifié au temps de Jaurès, mais ce dernier n’avait pas voulu se défaire de cet outil d’asservissement et le résultat fut la 1ère guerre mondiale qui n’était pas la guerre avec les allemands, mais contre la classe des exploités menaçant la domination bourgeoise de l’époque.

Bref, cette méthode de soumission et le cas échéant de réduction de la masse d’exploités revendiquant des droits, passe toujours par la guerre des exploités entre eux même. C’est seulement l’avancée technique et la menace de l’URSS à ses début portant en elle l’espoir des exploités occidentaux, qui va pousser les exploiteurs à accorder des droits. Mais après la chute de l’URSS et des dérives de ses dirigeants qui en sont resté au stade capitaliste, la casse sociale pouvait reprendre son cours naturel. C’est le patron du medef de l’époque qui le dira, seulement, s’il est facile d’accorder des droits, c’est plus difficile de les reprendre. Etc

Cela veut dire que la seule solution pour les exploités d’aujourd’hui, d’où qu’ils soient, passe par une mondialisation sociale et économique, donc, politique fondé sur la charte des nations unies corrigé de son biais sur la propriété et la souveraineté (qui la rend caduque) et avec comme valeur d’équilibre, le principe du mérite personnel qui interdit son appropriation au profit d’autrui, soit donc, l’exploiteur ou pour moi le prédateur humain, celui qui se nourrit du temps de vie d’autrui, alors que le végétarien se nourrit exclusivement de son propre travail. L’humain étant un omnivore, est tout à la fois carnivore, végétarien, charognard et parasite, sachant que c’est le végétarien qui est la base de nourriture de tous les autres, à l’échelle sauvage comme humaine, ou le prédateur prend le nom d’exploiteur, le végétarien d’exploité (ou « mangé » par le temps de vie) le charognard devient l’opportuniste et le parasite, le lumpenprolétariat. Un humain peut donc passer d’un état à l’autre selon sa manière de subvenir à ses besoins. ici, on peut appliquer les lois de la mécanique quantique !

Techniquement, il est très facile de mettre en place une société humaine fondée sur la recherche d’équilibre économique et où la croissance peut être négative en terme de production sans que cela porte atteinte à l’équilibre socio-économique, car c’est l’équilibre qui est recherché. Par contre, cela implique une révolution de la conscience humaine qui peut ne pas arriver et le résultat sera alors le chaos. Car le principe de causalité dit que pour évoluer vers une échelle supérieure, il faut impérativement définir les lois d’équilibre de l’échelle en cours, sans cela, c’est l’effondrement, une régression très très violente.

Mais l’ennemi de tout exploité, c’est son exploiteur, pas le peuple voisin avec ses propres exploiteurs et exploités, car dès lors où vous désignez le peuple voisin comme l’ennemi, alors, c’est que vous vous soumettez à vos propres exploiteurs pour mener le combat car un peuple contient à la fois les exploiteurs que les exploités. Ceci obéit au principe de causalité, seul maître de la réalité et auquel donc l’exploité doit se soumettre, mais ce n’est pas un être quelconque ,c’est la logique qui définit le moyen pour atteindre le but voulu. Pour l’exploiteur ou prédateur, la nation est l’outil d’asservissement, pour l’exploité, sa libération passe par l’édification de lois communes entre les peuples qui assure la paix via des lois équitables sur tous les plans et qui surtout permet de préserver toute la diversité culturelle et même de la renforcer, car c’est la culture qui devient, définit les limites territoriales et non plus la lutte de souveraineté des exploiteurs sur les exploités.


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