@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Votre texte est long, désolé de ne pas l’avoir lu en entier.
Alors sur ce que j’ai lu, de mon point de vue, il y aurait beaucoup à débattre sur les contradictions qui rendent caduque nombres de vos énoncés.
Par exemple, vous ne pouvez pas « en même temps », prôner la primauté de la souveraineté nationale et appeler au respect du droit international. Soit c’est l’un, soit c’est l’autre, mais la souveraineté par définition n’admet pas une loi supérieure à elle. Implique donc que le souverain peut déroger à un accord selon l’évolution de ses intérêts personnels et de sa position de force vis à vis des autres souverains.
La démocratie repose sur une société qui a trouvé les moyens d’assurer la paix sociale via des lois qui tendent vers la justice économique (rien a voir avec la nation comme vous le remarquez) tant que c’est la guerre qui domine la société, la démocratie ne peut pas exister, car la guerre nécessite des chefs pour mener la lutte contre l’ennemi extérieur et interdit toute opposition intérieure. Or, si vous soutenez la souveraineté des nations, vous soutenez la dictature de l’élite prédatrice qui la commande et rien ne peut changer cet état de fait qu’en renonçant à une souveraineté qui ne peut pas et n’a jamais été celle des citoyens aspirant à vivre du fruit de leur travail sans voler ou être volé par autrui et vivre en paix avec ses voisins. Ceux que j’appelle les végétariens au sens économique et social, c’est à dire, plus ou moins 80% de la population d’un pays quelconque.
Il me semble que j’ai une formule qui résume votre pensé dans votre article sur la déoncratie
« l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définie par la somme des besoins et aspirations secondaire de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies »
Avec le principe du mérite personnel comme socle de la justice économique et de la répartition de richesse.
On peut le résumer par la formule suivante "nul ne doit pouvoir exiger plus de droits (immobilier et monétaire) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne doit pouvoir se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.
Donc, où la propriété est substituée par la responsabilité, ici définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui (jamais envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté de ses choix de vie et la propriété de son temps de vie).
etc...
Bref, techniquement, il est très facile de mettre en oeuvre un système fondé sur le principe du mérite personnel et de la responsabilité individuelle et collective, mais peut être impossible sur le plan de la conscience sans en passer par le chaos généralisé.