@Octave Lebel
En conclusion, la transparence de l’information de la décision politique et donc de sa motivation est le baromètre de la démocratie, plus elle est haute, plus la démocratie est vraie et plus elle est basse et moins elle l’est.
En démocratie, la transparence est donc à double sens, de la gouvernance au citoyen et du citoyen à la gouvernance. Si la transparence est à sens unique, alors, il s’agit d’une dictature qui provient soit de ceux qui ont le contrôle direct de l’appareil d’état, soit de ceux qui ont le contrôle de ceux qui contrôlent l’appareil d’état.
Le sens du citoyen en tant que valeur universelle étant l’expression de la démocratie, implique de facto la transparence à double sens. Ce n’est donc que celui qui sort de la valeur universelle du citoyen qui interdit la transparence à double sens en ce qui le concerne lui et ses sbires ou associés.
En démocratie, il n’existe aucun secret d’Etat quel qu’il soit, car le seul motif étant la guerre, implique de facto de sortir de la démocratie pour celui de la dictature, car toute guerre impose de désigner un chef de guerre pour combattre l’ennemi auquel if faut cacher ses plans de guerres, savoir utiliser la désinformation pour tromper l’ennemi.
Voilà pourquoi la guerre et l’état d’urgence sont une nécessité de tout prédateur qui veut dominer une communauté réduite à un cheptel, car c’est l’unique justification pour obtenir la soumission volontaire et l’interdiction d’opposition intérieure.