@Julian Dalrimple-sikes
Pendant que la Fronce coule à la vitesse des tours jumelles qui étaient 3, dans ce monde 2 = 3
en chine
Première centrale nucléaire à thorium au monde
La Chine a mis en service le réacteur expérimental TMSR-LF1 dans le désert de Gobi. Il s’agit du premier réacteur à « sels fondus » utilisant du thorium comme combustible.
Les sels fondus n’ont rien à voir avec le sel de table. Ce sont des composés chimiques synthétiques appelés « sels fluorés liquides »,
comme le FLiBe (fluorure de lithium et béryllium), qui sont fondus à
des températures élevées (600 – 700 °C) et qui absorbent la chaleur
générée par la fission nucléaire.
Dans leur état liquide, ils restent « chimiquement stables » à ces températures, ils servent à la fois de combustible (en contenant le matériau fissile) et de refroidisseur.
En
circulant dans le réacteur, ils absorbent la chaleur générée par la
fission nucléaire, cette chaleur est ensuite transférée vers un
échangeur thermique qui actionne des turbines couplées à des
alternateurs, qui convertissent l’énergie mécanique en électricité,
alimentant ainsi le réseau électrique.
Un
réacteur commercial de 10 MW (production par heure) est prévu pour
entrer en service en 2030, et la Chine envisage la construction de
réacteurs de 373 MW (il faudrait 7 réacteurs de ce type pour alimenter
Paris en permanence, mais seulement 3 réacteurs de 1000 MW).
Il sera capable de produire assez d’électricité pour alimenter des milliers de foyers tout en générant de l’hydrogène.
Les réacteurs à sels fondus produisent également de l’hydrogène, ce qui permet :
–
De stocker l’énergie excédentaire produite par le réacteur, convertie
ensuite en électricité via des piles à combustible qui alimenteront en
électricité des véhicules (voitures, bus, trains) ou des systèmes
stationnaires, produisant uniquement de l’eau comme sous-produit.
–
De produire de l’ammoniac utilisé pour les engrais, en pétrochimie
(raffinage), et en sidérurgie en remplaçant les combustibles fossiles
(pétrole, charbon, gaz).