Tout
cela est très bien vu et nous ouvre les yeux sur « ce qui se
passe ». J’ajouterai cependant les écrits concernant les
injustices structurelles qui n’attirent que très peu l’attention :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-de-justice/les-injustices-structurelles-9067716
Pour
remonter un peu plus à la racine de tout ça il faudrait examiner
les mécanismes du commerce, pratique vieille de plusieurs
millénaires, acceptée partout dans le monde, et qui consiste à
détourner à l’avantage de l’intermédiaire du commerce une partie
des ressources des acheteurs. Tout ça marche très mal et a
dégénéré depuis quelques siècles. On est alors face à un
dilemme : interventionnisme ou pas. On pourrait dire alors que
les démocraties, vocable qui masque la prédation généralisée, ne
sont pas compatibles avec le commerce, tel qu’il s’exerce
aujourd’hui.
Pour
ce qui est de « construire
une classe au sens d’un front social capable d’agir sur l’Etat »,
cela n’est pas nécessaire, car il existe deux classes, et seulement
deux, les exploiteurs et les exploités. Tout le reste n’est que
littérature sociologique et discours politique, littérature,
discours pléthoriques qui créent une sorte d’aérosol soporifique (un « opium du peuple ») qui affecte les multitudes.