Affaire Aristophil : création d’une association de défense des clients de la société

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mardi 26 avril 2016

L'homme d’affaires Gérard Lhéritier est le fondateur et le président de la société Aristophil, qui, de 1990 à 2015, vendait des parts dans la possession de documents du patrimoine écrit (manuscrits, lettres autographes, etc.).

Avec cette méthode de placements financiers sur des manuscrits prestigieux, Gérard Lhéritier a véritablement révolutionné le marché des galeristes, des marchands et des libraires. 

Concrètement, après avoir acquis dans les salles des ventes les plus belles pièces, Aristophil pouvait les revendre à des investisseurs. La société a ainsi participé à préserver et à rapatrier en France le patrimoine écrit français, qui était parfois disséminé à l’étranger, aux quatre coins du monde.

Pour ne citer que quelques exemples, Aristophil a permis à la BNF de récupérer le manuscrit La vie de sainte Catherine d’Alexandrie et les archives du philosophe Michel Foucault, à la ville de Nice d'acquérir l’original du discours du Général de Gaulle à la libération de la ville, ou encore de racheter le magazine Plume, consacré au patrimoine de l’écrit.

En 2013, Aristophil apparaissait à la 31° place du classement des 100 plus belles entreprises de France.

En novembre 2014, les choses se gâtent. Après que la société a connu quelques difficultés, et que Gérard Lhéritier a renfloué les comptes sur ses fonds privés, des perquisitions ont eu lieu dans tous les locaux d’Aristophil et privés de Gérard Lhéritier. Ce dernier fut soupçonné de blanchiment et d'escroquerie en bande organisée, et bientôt mis en examen.

L'homme d'affaires subit alors la curée médiatique, sans aucun respect pour la présomption d’innocence.

Dans la presse, justement, un expert est apparu, pour dire que le prix des manuscrits détenus par Aristophil aurait été surévalué. Un autre expert, cependant, dit le contraire, mais celui-ci fut mis en examen avec Gérard Lhéritier.

Si la recherche de la vérité est parfaitement légitime, elle ne doit pour autant tolérer aucun acharnement, comme cela semble être le cas ici.

Face aux événements qui touchent la société ARISTOPHIL, il est devenu indispensable de créer une association ayant pour objectif de transmettre des informations fiables et factuelles sur ce dossier complexe. L'AICLM existe donc depuis février 2015 pour permettre à tous les investisseurs dans des collections de lettres et manuscrits de rester informés, unis et mobilisés. Le travail effectué jusqu’à ce jour en collaboration avec ses Conseils a permis de défendre au mieux nos biens et notre patrimoine.

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le site de l'Association de défense des clients de la société Aristophil.


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