A vif

par Ironheart
vendredi 28 septembre 2007

Le dernier film de Neil Jordan, avec Jodie Foster et Terrence Howard, est enfin sur les écrans. Un film coup de poing qui ne laisse pas de marbre...

Ce soir, je me suis rendu dans les salles obscures pour voir le dernier film de Neil Jordan : A vif. A vif comme les sentiments de l’actrice campée par l’incroyable Jodie Foster. A vif comme son coeur, comme son désir de vengeance. Émouvante et touchante de sincérité, Jodie Foster s’est littéralement métamorphosée en Erica Baine, jeune animatrice radio devenue veuve après une agression, femme blessée, qui n’a plus qu’un désir : se défendre, et si l’occasion se présente, se venger. A vif (The Brave One, en anglais, mais le titre français est éminement plus aproprié, il faut l’avouer) est un film coup de poing, riche en émotion et en action. Il explore avec finesse le thème de la vengeance bien sûr, mais s’interroge aussi sur les diverses façons de combler le vide laissé par la perte d’un proche, ou par une rupture. Le film inquiète parfois, car il semble plus vrai que nature, quand il nous dépeint l’insécurité croissante des grandes villes, ces « organes où poussent les buildings comme des chromosomes sur son ADN ». Au-delà des réflexions métaphoriques sur la perte d’un proche ou sur la vengeance, le film est également bourré de suspense, comme tout bon thriller qui se respecte. Sauf qu’ici, on tient un thriller déroutant de réalisme, à tel point qu’à la fin, quand l’écran devient noir et que le générique défile, on se pose la question : tout le monde peut-il vraiment devenir un jour un assassin (justicier), ou n’est-ce qu’un film ?


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