Eux aussi furent des Stars. Aujourd’hui Edward G. Robinson.

par fatizo
samedi 22 décembre 2012

Edward G. Robinson, de son vrai nom Emanuel Goldenberg, est né à Bucarest (Roumanie) le 12 décembre 1893 , et est décédé d’un cancer le 26 janvier 1973 à Hollywood .
Né dans une famille de confession juive s’exprimant en yiddish, il arrive aux Etats-Unis avec sa famille en 1903 . A dix-huit ans, il s’inscrit à l’Académie d’art dramatique de New York et débute au théâtre en 1913. 
Il se fait peu à peu connaître à Broadway, et fait quelques apparitions au cinéma muet à partir de 1913 .

En 1927, Robinson épouse l’actrice Gladys Lloyd avec laquelle il aura un fils.

Jusqu’en 1930, Edward G. Robinson interprète des petits rôles . Sa carrière prend son envol en 1931 gràce à « Little Caesar » de Mervyn LeRoy.

              

Le visage froid et l’attitude frustre le désignent pour incarner à merveille le caïd du film . Suite au succès du film, la Warner l’engage pour jouer les gangsters. Edward G. Robinson devient ainsi le dur à la voix râpeuse et au faciès ingrat. Il multiplie les emplois du genre, tout en y apportant une touche très personnelle ; il est un gangster chinois dans « Le bourreau » (1931) de William A. Wellman. L’année suivante, Howard Hawks lui offre un rôle du chasseur de requin manchot du « Harpon rouge » (1932). Hawks toujours , lui fait interpréter un patron de saloon dans « Ville sans loi » (1935). Toujours en cette année 1935, on le retrouve dans « Toute la ville en parle » de John Ford.

                  

En 1937, c’est Michael Curtiz qui l’engage dans « Le dernier combat » . Il partage l’affiche avec Bette Davis et Humphrey Bogart .

       

Le même Michael Curtiz lui fera à nouveau confiance dans l’excellent film »Le Vaisseau fantôme » en 1941.

                       

Puis l’acteur s’oriente vers des personnages plus humains : émouvant en docteur Erlich découvrant un remède contre la syphilis dans Dr Erlich’s magic bullet (1940) de William Dieterle, il devient un homme vieilli et bafoué dans La femme au portrait (1944) de Fritz Lang.

 

Toujours en 1944 dans »Assurance sur la mort » de Billy Wilder

            

Il revient en force en gangster dans Key Largo (1948) de John Huston .

               

Entre 1950 et 1952, victime du maccarthysme, il est soupçonné d’être sympathisant communiste . Il se cantonne alors dans des productions de série B. et c’est Cécil B. DeMille qui lui offre en 1956 le rôle de Dathan dans la super production « Les dix commandements ».

 

Toujours prêt à élargir la gamme de son talent, Edward G. Robinson prouve qu’il sait aussi jouer la comédie, incarnant un petit-bourgeois italien dans Un trou dans la tête (1959) de Frank Capra.

Gangster et policier, capitaine de navire et metteur en scène, banquier italien et journaliste, caïd de la pègre etc…, Edward G. Robinson aura tout interprété, et les plus grands réalisateurs américains, notamment John Ford, Joseph L. Mankiewicz, Orson Welles , Howard Hawks , Fritz Lang , Vincente Minnelli, le dirigèrent. Son talent fit de lui l’un des meilleurs acteurs américains de sa génération .
           

Il était également un collectionneur illustre de tableaux, dont des Renoir et des Monet .Lors de son divorce d’avec Gladys Lloyd, il fut d’ailleurs contraint de vendre bon nombre de ses tableaux .

On lui décerna un Oscar pour l’ensemble de son œuvre,un Oscar qu’il ne reçu jamais car il décéda d’un cancer le 26 janvier 1973 à Los Angeles, soit deux mois avant la cérémonie.
 
                      
                                             Dans « Soleil Vert »

 

Parmi son immense carrière….
 
1931 : Le Petit César (Little Caesar) de Mervyn LeRoy

1932 : L’Honorable Monsieur Wong (The Hatchet Man) de William A. Wellman

1932 : Le Harpon rouge (Tiger Shark) d’Howard Hawks

1932 : Valet d’argent (Silver Dollar) d’Alfred E. Green

1933 : I Loved a Woman d’Alfred E. Green

1934 : L’Homme aux deux visages (The Man with Two Faces)

1935 : Ville sans loi d’Howard Hawks

1935 : Toute la ville en parle de John Ford

1936 : Guerre au crime de William Keighley

1937 : Le Dernier Combat de Michael Curtiz

1937 : Le Dernier Gangster d’Edward Ludwig

1938 : Un meurtre sans importance (A Slight Case of Murder) de Lloyd Bacon

1938 : Le Mystérieux docteur Clitterhouse d’Anatole Litvak

1939 : Les Aveux d’un espion nazi d’Anatole Litvak

1940 : La balle magique du Docteur Ehrlich de William Dieterle

1940 : Une dépêche Reuter de William Dieterle

1941 : Le Vaisseau fantôme de Michael Curtiz

1941 : L’Entraîneuse fatale de Raoul Walsh

1942 : Six destins de Julien Duvivier

1943 : Obsessions de Julien Duvivier

1944 : Tampico de Lothar Mendes

1944 : La Femme au portrait de Fritz Lang

1944 : Assurance sur la mort de Billy Wilder

1945 : La Rue rouge de Fritz Lang

1946 : Le Criminel d’Orson Welles

1947 : La Maison rouge (The Red House) de Delmer Daves

1948 : Les Yeux de la nuit de John Villiers Farrow

1948 : Key Largo de John Huston

1948 : Ils étaient tous mes fils (All My Sons) d’Irving Reis

1949 : La Maison des étrangers (House of the stangers) de Joseph L. Mankiewicz

1949 : Les Travailleurs du chapeau de David Butler

1950 : My Daughter Joy de Gregory Ratoff

1953 : Investigations criminelles (Vince Squad) de Arnold Laven

1953 : Big Leaguer de Robert Aldrich

1954 : Mardi, ça saignera d’ Hugo Fregonese

1954 : Le Crime de la semaine de Jack Arnold

1955 : Le Souffle de la violence de Rudolph Maté

1955 : Coincée (Tight spot) de Phil Karlson

1955 : Colère noire de Frank Tuttle

1956 : Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille

1959 : Un trou dans la tête de Frank Capra

1960 : Les Sept Voleurs de Henry Hathaway

1960 : Pepe de George Sidney : (Caméo)

1962 : Quinze jours ailleurs de Vincente Minnelli

1963 : Pas de lauriers pour les tueurs de Mark Robson

1964 : Prête-moi ton mari de David Swift

1964 : Les Sept Voleurs de Chicago de Gordon Douglas

1964 ; L’Outrage de Martin Ritt

1964 : Les Cheyennes de John Ford

1965 : Le Kid de Cincinnati de Norman Jewison

1967 : L’Or de Mackenna de Jack Lee Thompson

1967 : Le Carnaval des truands de Giuliano Montaldo

1968 : Frissons garantis de Jerry Paris

1968 : Au diable les anges de Lucio Fulci

1973 : Soleil vert de Richard Fleischer


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