Iron Man 2, le Staline des temps modernes

par Valmonegasque
mercredi 5 mai 2010

 Réalisé par Jon Favreau

Avec Robert Downey Jr, Don Cheadle et Scarlett Johansson

Sorti le 28 avril 2010

L’intrigue :

Le deuxième volet de la (future) trilogie reprend exactement là où s’était arrêté le premier. Tony Stark est Iron Man. La déclaration est faite à la face du monde, ce qui n’est pas pour déplaire au terrible égo de Tony. Alors qu’il déclare la Stark Expo ouverte, un message lui est transmis... l’Etat américain veut faire de lui une arme nationale. Pas du tout enclin à se laisser brider, le mégalomane inventeur tourne au ridicule juges et concurrents directs. Mais en réalité, cette excessivité prononcée chez le PDG de Stark Enterprises s’explique par sa durée de vie qui réduit de jour en jour. Le dispositif vital mis au point pour sauver Tony utilise du palladium, un élément chimique qui coule dans ses veines, le tuant progressivement.

Alors qu’il découvre que la toxicité présente dans son corps lui laisse peu de temps à vivre, il passe le flambeau de son industrie à sa secrétaire de toujours, Virginia Potts (alias Pepper Potts). En voyage à Monaco, il tombe sous le charme de Nathalie Rushman, lui demandant même de devenir sa nouvelle secrétaire, rôle qu’elle accepte.

"Un, deux, trois... SOLEIL !"

 

Parallèlement, en Russie, Ivan Vanko construit sa propre armure, avec le même réacteur ARC que celle d’Iron Man. Bien décidé à venger son père, qui fut associé au père de Tony, mais passé à la trappe, Ivan fonce vers le Rocher, où il se fait passer pour un mécano du célèbre Grand Prix de Monaco. Sur un coup de tête, Tony se met au volant de sa propre voiture et décide de participer à la course. Ce sera sa première rencontre avec Ivan...

Les impressions :

La bande-annonce est à la hauteur du film. Un scénario plat, qui n’avance pas : Tony va mourir, mais non, il ne va pas clamser, mais en fait si, et paf le méchant. Alors que l’on s’inscrit de plus en plus dans des héros de comics tourmentés et sombres (cf. The Dark Night, Watchmen...), Iron Man déroge à cette règle, la survolant avec son armure. Les problèmes d’alcool de Tony Stark sont passés à la trappe, il n’y a aucune remise en question lorsqu’il est face à sa propre mort, élément essentiel à tous les grands héros. Pourtant, Iron Man est très certainement un des tous meilleurs super-héros, mais il ne se passe strictement rien dans le film. Les rares scènes de combat se terminent en 2 minutes. Et scène est un bien large mot pour voir défiler des masses informes à 2000km/h, avec un bruitage à nous filer des acouphènes. C’est sans compter sur le très mauvais cadrage de ces déserts cinématographiques.

Quant aux acteurs, je me demande toujours pourquoi la Veuve Noire (Scarlett Johansson) a un rôle ingrat et mineur. On aperçoit la S.H.I.E.L.D. sans même comprendre ce que c’est... mais qu’est ce que vient foutre cette agence au nom à rallonge (Supreme Headquarters, International Espionage, Law-Enforcement Division) alors qu’elle n’a quasiment aucun impact sur le déroulement du scénar’ ?

"Top à la vachette !"

 

Pour faire court, je me suis ennuyé là où le script était censé nous réveiller, entre les périodes de blabla pseudo-philosophique et les moments d’humour à 15 millions la blague. Les scènes de combat n’ont rien d’épique et tombent dans le bouillon de culture des bisounours qui défendront corps et âme la prod’. Alors quand un blockbuster n’arrive même pas à m’épater avec ses images, que mon cerveau est au préalable fondu avec d’innombrables cancans, que mes oreilles n’arrêtent pas de siffler, ne me restent plus que mes doigts pour écrire. Et basher cette merde.

En 3 mots : GARDEZ VOTRE FRIC !

 

Note : 2.5/10


Lire l'article complet, et les commentaires