L’isolement n’est pas une fatalité !

par CHALOT
vendredi 25 mai 2012

Il y a plusieurs façons de voir les vieux...Vous savez nous mêmes, aujourd'hui, dans 10 ans, 20 ans ou plus.

La solidarité intergénérationnelle permet de vivre ensemble et de profiter de l'apport de l'autre : l'ancien reçoit mais donne beaucoup.

Les anciens se retrouvent seuls ou dans une maison de retraite.

Entre vieux on attend...

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Effectivement il y a des maisons de retraite où la fin de vie est « agréable » mais bon, ce n'est pas l'image qu'en ont les retraités qui entrevoient cet avenir.

Des solutions alternatives existent, comme ces maisons où plusieurs couples de différents âges vivent ensemble, en gardant leur intimité mais en pouvant s'appuyer sur des services rendus dans le cadre d'échanges de savoirs.

Il faut continuer à réfléchir à innover certains auteurs nous proposent des pistes de transformation, il s'agit encore de doux rêves... Quoi que ….

Une écrivaine qui cherche à donner du baume à la vie nous offre un moment de projection dans une micro société autogérée.

« Et puis Paulette... »

Roman de Barbara Constantine

Editions « Calman-Levy »

mars 2012

15,50 €

Optimisme et fraîcheur

Certains s'enferment dans leur isolement d'autres comme Ferdinand, non seulement rêvent mais en plus inventent autre chose, d'autres relations.

Pourquoi vivre seul dans une grande maison ou une ferme comme l'auteur alors que sa voisine a un toit qui va s'effondrer ?

Évidemment rien est facile... Changer ses habitudes c'est partir à l'inconnu, désorienter ses enfants mais au fait, à soixante dix ans la vie n'est pas terminée et chacun doit pouvoir choisir .

Pour Ferdinand celle-ci est tracée en pointillé...

La bâtisse est grande : pourquoi ne pas inviter d'autres solitudes et construire un petit havre de paix de solidarité, voire de bonheur ?

Il est aussi possible , voire souhaitable de ne pas se contenter d'une cohabitation « organisée » entre retraités... des jeunes ont besoin de donner et de recevoir.

Ce roman est gai, sympa, récréatif.

Il n'a qu'une prétention : nous faire sourire .

Jean-François Chalot


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