Marilyn Monroe - Jusqu’au cou
par Pale Rider
vendredi 17 mai 2019
Je le dis d’emblée : je ne suis pas un grand fan de Marilyn Monroe, bien qu’elle ait été apparemment aussi confortable que les amortisseurs du même nom. Voici donc un article hautement critiquable à laisser passer afin que les personnes choquées puissent dire à Pale Rider leur façon de penser.
Je n’ai jamais réussi à me laisser émouvoir par les récits de son enfance malheureuse ni par les chroniques de sa vie d’adulte encore plus malheureuse. Son visage non plus, aussi iconique soit-il, ne réussit pas à me toucher, même sur les photos les plus naturelles et parfois bonnes qui furent faites de son appétissante personne. Elle avait les yeux trop tombants, le sourire vraiment trop dégoulinant et la coiffure vraiment trop artificielle, comme c’était hélas la mode à l’époque.
En revanche, sur le plan anatomique, elle fut une sculpture de rêve à tous les étages, d’une perfection et d’une sensualité terribles, enveloppée juste ce qu’il faut, surtout quand, moulée dans une robe qu’on dit avoir été cousue directement sur sa nudité, elle souhaita un très lascif « Happy Birthday Mr. President » à John Fitzgerald Kennedy qui l’avait accrochée à son abondant tableau de chasse.
En résumé, Marilyn fut parfaite des pieds jusqu’au cou, le reste laissant un peu à… désirer. Je sais bien que des hommes et même des femmes vont vouloir me couper la tête. Mais de gustibus et coloribus non disputandum. Ava Gardner, c’est presque l’inverse : bizarrement, on devinait assez peu ses formes, mais son noble visage, à lui seul, suffisait à allumer des incendies. Quant à leurs vies tumultueuses, elle se valent à peu près, sinon qu’Ava vécut trente et un ans de plus que Marilyn. Elle avait le désespoir à mèche plus lente.
Petite consolation : c’est le privilège des stars tôt éteintes de resplendir dans leur légende post mortem.