On n’demande qu’à en rire : appel du 18 janvier, il faut sauver l’humoriste Babass

par Dorzan
vendredi 27 janvier 2012

Babass, Babass, réveille-toi ! Pour exister, les poètes doivent vivre avec leur temps. Tu as la chance inouïe de disposer d’une vitrine exceptionnelle, d’un prodigieux tremplin, mais j’ai comme l’impression que tu ne sais pas où trouver la clé. 

À chacun de tes passages dans l’émission tu es propulsé devant presque deux millions de téléspectateurs, une véritable aubaine, une mine d’or et toi, t’as pas compris comment ça marche. Tu gâches tes chances, avec des textes très approximatifs, je dirais même médiocres, très médiocres. Tu as du talent, tu as une présence, tu as un style, mais tu ne valorises pas.  Tu es tombé dans le chaudron magique, parce que ne nous y trompons pas, pour les candidats humoristes, l’émission « On’demande qu’à en rire » c’est le chaudron magique. Et toi tu batifoles, tu fais dans l’amateurisme, tu te vautres dans l’à peu près, dans l’approximation, dans le très, très ordinaire, alors que tu as le talent pour t’imposer. J’ai l’impression de voir un gagnant du loto qui bouffe le gros lot, sans savoir comment le placer. Le gros lot ce n’est qu’une fois dans sa vie. Je me rappelle des premiers pas de l’immense Coluche, au départ il…et puis il a trouvé les auteurs, et les gens qui savaient et il est devenu « le Grand Coluche. » 

C’est vrai, il y a Catherine Barma en tenue de combat et la…la… et l’étonnante Anne Sophie dans son chemisier affriolant, enfin… transparent (vous avez raison monsieur Ruquier, Anne So, elle savait parfaitement que son chemisier était transparent), mais ça ne suffit pas pour ton sketch soit réussi. Et Jean Benguigui, il t’aime bien, mais chaque fois que tu es devant lui, je le vois bien, il désespère. Je me demande encore comment tu as pu parvenir à plus de 40 représentations… Les voies du Seigneur sont impénétrables. Monsieur Benguigui, il va fatalement te buzzer un jour, et notre ami Laurent Ruquier, il va obligatoirement te lâcher aussi. Et si ça tombe le même jour, t’es mal ! Heureusement tu as encore les faveurs du public du Moulin Rouge, et des téléspectateurs et ce n’est que ça qui te maintient à flot. Mais pour combien de temps encore. C’est sûr, si tu ne te reprends pas, tu vas te rétamer. T’as pas peur de te retrouver à la rue, de devenir un SDF, d’être obliger de mendier, de dormir sous les ponts (ils sont déjà bien encombrés les ponts). Bon, le jour ou Laurent et les siens vont te virer, je les connais bien, ils ne vont pas te laisser partir sans un toit, ils t’offriront une petite tente. Mais cette tente, tu vas l’installer où, le long du canal Saint-Martin, mais c’est déjà très encombré. En plus, je me suis laisser dire (infos ou intox) que la mairie de Paris faisait payer un droit de place, comme pour les camelots. C’est logique, si les commerçants itinérants payent, pourquoi pas les saltimbanques. Mais une question se pose, vas-tu disposer du budget nécessaire, et pour combien de temps ? Pour les quais de Seine, c’est foutu, ils vont en faire un parc pour les parisiens, c’est pas ouvert aux sans abris, ni aux saltimbanques déchus. 

Je lance un appel à tous les auteurs qui se sentent capables d’aider notre ami Babass. Faites un geste, nous sommes encore en période des vœux 2012, écrivez-lui un texte, quelque chose de sérieux… C’est peut-être votre chance aussi ! Babass, si tu lis ce message, laisses une adresse email… Si je reçois des propositions, je transmettrais les coordonnées des bienfaiteurs… 

PS : Si vous connaissez des auteurs qui peuvent aider Babass, s’il vous plaît, transmettez leur ce message.  

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1er passage :

... 13e passage :


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