Plug Anal de la place Vendôme : une intrusion géante dans les fondements même des progressistes

par eric
lundi 20 octobre 2014

La Mairie de Paris vient une fois de plus d’imposer au public ses choix idéologiques, sans les assumer. Elle a planté, en toute connaissance de cause, un manifeste de propagande politique, un Anus-picket géant sur la place Vendôme. Devant certaines réactions artistiques elle prétend que c’est un sapin de noël en plastique. Qu’il est obscurantiste, voir homophobe de détruire des sapins ! Ce faisant, ce sont les bases mêmes de toute culture progressiste qu’elle fouaille brutalement.

Et les socialistes de rameuter leurs faiseurs d’opinion pour combattre la « rumeur »...

HAlte au scandal !
Encore un nain de jardin esclavagisé !

Comme pour la théorie du genre. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1251121-un-plug-anal-geant-sur-la-place-vendome-non-le-dernier-delire-de-la-manif-pour-tous.html

La "pudibonderie inculte, nauséabonde et hypocrite du catho plus ou moins défroqué et coincé de la ou je pense, façon MPT (je cite demémoire) de l'auteur de cet article a quelque chose de rassurant. Son hypocrisie l'est moins.

« Tree », l’œuvre incriminée, se situe dans l'époque plug anal, de la période anal scato post sodomie de l'auteur. http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_McCarthy. Il le revendique. Plug est le terme qu'il emploie lui même. Il suffit de taper son nom sur google image pour se faire une religion en la matière). Il précise qu'on peut le regarder autrement. C'est ce que fait l'auteur du NO, bien connu sur Avox. Même mis en présence du Santa Klaus ! Il ne parvient même pas à reconnaître un god. alors que les deux objets se commentent clairement l’un l’autre... !?

Ce qui est rassurant, c'est que les gosses aussi, au moins les plus petits, doivent pouvoir prendre cela pour un arbre, et le godemiché, pour un tas de boules de neige dans la poigne du nain de jardin (tout de suite on situe le niveau général et on se demande ce que fait le FLNJ : front de libération des nains de jardins). Cependant, grâce à internet, ils sont sans doute souvent plus informés que l'auteur et que la Mairie de Paris.

En revanche, même peu au fait des pratiques sexuelles, l'auteur peut il ignorer que, cherchant à déconstruire : "l'artiste homme blanc", McCarthy est un grand militant de la théorie du genre et de l'intersectionnalité ?

Peut être. Si c'est le cas, on s'étonne de son ignorance dans ce domaine qui le passionne. Dans le cas inverse, ce papier est résolument réactionnaire et homophobe, puisqu'il refuse d'assumer. Le genre anal scato n'a pas moins de mérite que les autres, et vouloir le censurer, même symboliquement, « n'est pas une opinion, mais un délit » (je cite à nouveau). Où devrait l’être. En effet, on ne choisit pas d'être anal-scato-sodo, et les anaux-scato-sodo ont le droit d'aimer comme les autres....Ils n’ont pas à se cacher !

On s’étonne moins du choix de la Mairie ? L’artiste proclame vouloir déconstruire ce qu’il est lui même. On est bien dans le nihilisme auto destructeur caractéristique de ces milieux.

 

Malgré les noms variés dont tous cela est affublé, on a bien affaire à un art « socialiste petit bourgeois ».

Avant que le reours au plug reste le seul recours.
Œuvre de jeunesse

Allez voir "l’œuvre" inflation du même.

1 C'est du réalisme socialiste (aucune distance avec le réel, du matérialisme brut...)

2 C'est une conception de l'art ou le beau est définit par la capacité à être payé sur fond public.

3 Où le beau est nécessairement "grand", le gros nécessairement beau.

4 C'est la révélation que l'écologie n'est qu'une posture

5 C'est anti-démocratique car on ne demande jamais l'avis du contribuable, et même, on lui nie le droit d'avoir un avis (Réac ! Populiste ! Obscurantisme !).

6 Cela se veut une transgression institutionelle, subventionée et chère d'un artiste reconnu et blanchit sous le harnais.

Il est patent que n'importe lequel d'entre nous est capable de couler un bronze parfaitement écologique, et non en "plastique", en lieu et place de l'artiste. Il lui sera beaucoup plus difficile, d'être reconnu comme artiste. C’est dire, concrètement, d'être payé pour, par de l’argent public. Et cher. Car plus c’est cher, plus c’est artistique, et vu la taille de l’objet, on ne doute pas d’avoir affaire à de l’Art d’un point de vue socialiste.

Sauf... ? Sauf à pondre au préalable un discours sur « la nécessaire mixité des toilettes pour les transsexuels, noir, femme, pauvre, handicapé (e) et sodomites, et de poser son œuvre contre la domination fécale de l'homme blanc mûr et arrivé dans la vie ».Pisser contre la colonne Vendôme sera artistique, se « payer une ardoise » dans Notre Dame aussi. Mais il faudra qu’on ait affaire à un homme qui pisse assis en signe de protestation contre le capitalisme macho, à une Femen qui dénonce l’absolutisme papal. Sinon, cela relève du Code Pénal http://www.tout-paris.org/627-pv-uriner-rue-23508

C'est bien pour cela qu'on a pas affaire ici à de l'art. "Il n'y a pas de il faut en art" disait Kandinsky. Or, ici, il faut bel et bien passer par les fourches caudines d'un filtre idéologique.

Non au plastique ! Pour un monde à taille huamine
Anonyme : début 20 ème

Ces "objets", sont des articles marketing d'agit-prop. Des manifestes politiques. Ils ne sauraient être artistiques que par hasard. Après, c’est une question de gout personnel.

Bien sur, comme c'est socialiste et matérialiste, c'est aussi très petit bourgeois ! Il faut du gros ! Le plug anal, comme l'Opinel, sont des objets commerciaux (capitalistes ?) dont on peut reconnaitre la beauté, notamment dans la perfection fonctionnelle.

Qui ne voit qu'à cette taille, on perd tout contact sensuel et intime avec l'objet et que la quantité détruit la qualité ? Parce que non fonctionnel pour des raisons notamment physiologique, l’anus picket de la Mairie de Paris constitue aussi une dénaturation des qualités première de cet objet ; Une négation de son rôle ? Un refus du réel ?

Le gros remplace le beau et le bon. L’un des problèmes de ce plug anal géant, n'est pas que ce soit un plug anal, c'est la médiocrité artistique, culturelle et intellectuelle sous jacente au projet.

Là n’est pas le plus dramatique. C’est surtout un renoncement à toutes les valeurs de progrès !

En dégonflant le jouet sexuel géant, une partie du public, anonyme, et c’est important, entame un dialogue culturel et artistique avec l’auteur. Car c’est un inconnu qui a réalisé cette performance. En dégonflant, le plug anal mégalomaniaque, cet artiste apporte une réponse artistique. Au choix : « La taille n’est pas tout, l’érection n’est pas un but en soi, l’amour n’est pas nécessairement mécanique, même quand il est sexuel. Le sexe n’est pas sa seule vérité. La pénétration n’est qu’un des moyens d’expression du genre » Et ad libitum, vous aussi connaissez le jargon... Il se situe aussi dans un plein dialogue avec l’auteur, qui a lui même l’habitude de détruire ses propres œuvres. Mais ici, la déconstruction est apaisée ; Bien sur, en réalité, le plug est crevé, et cela revêt une certaine violence révolutionnaire. Mais l’artiste, lui, détruit à la hache, brûle. Dans le lent dégonflement de l’ersatz de sexe gonflable, il y a comme une invite à une violence plus mesurée, plus modérée ? L’image du dégonflement, d’un objet voué à la pénétration, elle même non dépourvue symboliquement de violence et de stéréotypes de genre, est nettement progressiste. L'anonyme n'a rien à apprendre de qui que ce soit dans la déconstrution d'un artiste, homme, blanc, américain. Dans le dégnflement, il respecte la liberté du public. A chaque étape, celui-ci peut voir ce qu'il veut. Quel contraste avec la rigidité qui impose l'alternative plug ousapin.

L’anonymat total de l’artiste créateur, l’aspect instantané de la performance, qui ne pourra être reproduite donc banalisée et commercialisée est comme une cerise sur le gateau. Pour mieux dire, un "pétale de rose" sur l'anus : picket ou pas ?

Tout fait de cet acte transgressif, un acte authentiquement progressiste.

« Inflation »
Les risques de la planche à billet ?

En face ? De la transgression normée, officielle, subventionnée. De l’artiste officiel et labellisé. Homme et blanc ! Pire, Américain ! De l’argent et de l’institution, face au spontanéisme gratuit et participatif des masses. Les socialises français ont fait leur choix, et c’est celui de la réaction et des valeurs traditionnelles d’une société hiérarchisée et sous contrôle social masculino centrée.

Le vrai acte artistique, culturel et transgressif, dans leurs logiques affichées, c’est le dégonflement de l’œuvre. Et ils sont incapables de le voir... ! Par là, ils révèlent qu’ils se livrent exclusivement à ce qu’ils croient être une agression contre « la société traditionnelle stéréotypée de genre, capitaliste, etc... » et pas du tout à une démarche artistique réelle. C’est une agression délibérée, même si maladroite et assez bêtasses. Pas une œuvre d’art.

Leurs commentaires de l’événement sont la négation de toutes leurs valeurs affichées.

Et ils se cachent derrière leur petit doigt. « Ah ben non, en fait, c’est un Sapin »...Ils veulent provoquer, mais sont incapable d’assumer. En analyse transactionnelle, ce serait l’enfant autoritaire, rebelle et violent, mais pas trop quand même. Quelle immaturité ! Et comme on a vu qu’il ne saurait ici être question d’Art, mais qu’on sait qu’il y a bien une constante culturelle répétitive : christ piss ou piss christ, défécation en église, etc, avec cette fascination pour les excréments, peut on parler de gens qui en serraient resté au stade anal ? Peut être...

Enfin, mais c’est presque marginal, vient l’incompétence chronique.

La provoc. politique, cela comprend toujours une part de violence. Ici, elle n’est pas assumée non plus. Le vieux maniaque scatologue exhibitionniste s’est fait agressé physiquement ; C’est déplorable. L’exhibitionnisme relève de la loi et non de la violence privée.

Mais les pouvoirs publics n’ont rien fait ! Alors même qu’ils ne pouvaient ignorer les risques de « danger de trouble à l’ordre public », ils n’ont pris aucune mesure ! Quant tu imposes tes provocations politiques sans aucun recours démocratique, il est clair que la « Rue » risque d’être le seul moyen d’expression d'éventuels opposants. Ce n’est pas à ces spécialistes qu’on l’apprendra. Il était pourtant évident qu’il fallait que l’œuvre et l’artiste soient protégés, accompagnés, par des CRS, des gardes mobiles, que sais-je ! La liberté artistique socialiste est à ce prix ! Et ici, on en revient à leur incompétence. Ils veulent interdire Dieudonné et imposer Mac machin, dans les deux cas, ils y parviennent mal....

Le socialisme hollandais culturel français est fondamentalement Brejnévien. Une "culture capitaliste monopolistique d’état répressive". Mais inefficace.

A l’époque, en URSS, il y avait une courte anecdote qui résumait tous cela : « C’est un peintre abstrait qui se promène dans les rues de Moscou, il est suivit par deux figuratifs en civil » (en russe on dit soc-re, social réalisme).

Il faudra bien y venir...C'est dans la logique de leurs démarches.

C’est donc bien le fondement de tout progressisme, notamment culturel qui est atteint par les réactions obscurantistes à l’œuvre d’art de la place Vendôme : la déconstruction d’un plug anal.

Faut il parler de destruction anale... ? Peut être...


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