« Transcendance » ou l’art de ne rien sublimer

par biduline2011
mardi 1er juillet 2014

Et encore un énième film dans les salles cette semaine, nous mettant en garde contre la grosse vilaine technologie à grand renfort d'effets spéciaux. ("Bouh quelle est vilaine la grosse méchante !")

Même Johnny Deep et Morgan Freeman à l'affiche, ne suffiront pas à relever le niveau d'un scénario qui pour le moins, à déjà été traité des centaines de fois sur le thème : "l'homme avec, et contre la machine".

(War games, Tron, Roboccop, Antitrust, Terminator, Matrix, "i" Robot, Dune, traque sur Internet, Avatar, pour ne citer qu'eux…)

On se demande ce qui a prit Wally Pfister "oscarisé" certes, pour ses photographies dans de nombreux films, à se lancer dans la réalisation d'un premier film sur un thème autant traité, sans y apporter dans le contenu, rien de nouveau.

"Avatar" au moins ? C'était nouveau ?!

Décevant…On se serait attendu à mieux pour un premier film, qui en principe, devrait être le reflet "des tripes" de son réalisateur !

A vrai dire, le public commence à en avoir un peu ras le bol de ces films dont le succès est sensé reposer justement sur des ordinateurs qui font le boulot à la place des acteurs !

A quand le retour en grâce du jeu pur des acteurs dans de vrais décors, avec un scénario original ?

"Transcendance", un film qui se regarde, sans plus !

Le spectateur ressortira de la salle, ni déçu, ni enthousiasmé, et l'oubliera aussitôt.

Il sera très vite disponible en DVD et sur petit écran, quand l'art du recyclage cinématographique fait sa loi, et qu' il faut bien récupérer de l'argent quelque part…

"Transcendance" ne transcende hélas, pas grand chose en apportant rien de neuf, dans la course aux films, qui de toute évidence, ont l'art de ne rien sublimer.

Biduline


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