Il s’en est fallu d’un cheveu !
par olivier cabanel
mercredi 30 juillet 2014
Cette expression populaire dit bien ce qu’elle veut dire, signifiant que l’on est passé à 2 doigts d’une catastrophe.
Notre humanité à vécu ça à grande échelle, et à plusieurs reprises, et si parfois la catastrophe a bien eu lieu, comme il y a 75 000 ans avec l’explosion d’un hyper volcan, le Toba en l'occurence, réduisant la population humaine à un millier de couples, le plus souvent, on échappe au pire.
Parfois c’est une énorme météorite qui nous « frôle », de quelques milliers de kilomètres, d’autres fois, c’est un tsunami attendu mais qui heureusement n’est qu’une vaguelette d’un ou deux mètres. lien
Ainsi, en septembre 2011, la Nasa nous avait prévenu de la chute d’un vieux satellite pesant plus de 6 tonnes, dont, malgré la dispersion due à l’entrée dans l’atmosphère, aurait pu tout de même nous gratifier de quelques débris. lien
En Russie, à Tcheliabinsk, en juillet 2013, une météorite d’une dizaine de tonnes, s’est désintégré à plus de 30 km d’altitude, faisant plus de 1000 blessés, dont une centaine d'entre eux ont été hospitalisés. lien
Mais c’est sans commune mesure avec celle qui, il y a 12 400 ans, serait responsable de la disparition simultanée de 3 civilisations, l’Atlantide, (lien) l’empire de Mu, (lien) et la civilisation dravidienne, au large de l’Océan Indien, dans le golfe de Khambhat. lien
La météorite, riche en nickel, avait 500 ou 600 mètres de diamètre, provoquant un cratère, aujourd’hui un lac paisible, en Alaska, profond de 500 mètres et de 12,4 km de diamètre et aurait provoqué entre autres tremblements de terre, tsunami, réveils de volcans… lien
Or, si la plupart du temps, les autorités préviennent les populations dès qu’elles peuvent le faire, il arrive aussi qu’elles préfèrent taire le danger.
Depuis quelques années, l’activité solaire est en pleine agitation, et les tempêtés solaires se suivent et se ressemblent. lien
Or c’est maintenant, 2 ans après, que nous apprenons que nous aurions pu faire un bond technologique de 3 siècles en arrière.
Nous commençons à être habitués à ce genre de pratiques, qui sous le prétexte de ne pas affoler les populations, sont basées sur la dissimulation.
Si on prend l’exemple de la catastrophe de Fukushima, ce n’est que plusieurs mois après que Tepco, et l’état Japonais, a finalement avoué que 3 des réacteurs de la centrale dévastée avaient fondu des les premières heures de l'accident.
Même pour les catastrophes naturelles, nous possédons aujourd’hui des moyens sophistiqués pour les prévenir, et que ce soit au sujet de l’activité volcanique, d’un tremblement de terre, d’éventuels tsunamis, de l’arrivée de cyclones et autres tornades, il est possible de mettre en place des plans de secours, de prévention, afin de protéger le mieux possible les populations.
Dès lors, il est logique de se scandaliser du silence coupable de certains dirigeants qui, en toute connaissance de cause, ne font ni de la prévention, ni de l’information, lorsque la vie de millions de personne est en jeu.
C’est donc ce qui s’est passé il y a 2 ans.
C’était le 23 juillet 2012 et notre joli soleil avait encore « fait des siennes » en projetant dans l’espace l’une des plus puissante tempête solaire depuis 150 ans, laquelle a manqué notre petite planète de peu.
On sait qu’il existe une brèche dans le bouclier magnétique qui nous protège en principe des éruptions solaires, (lien) brèche qui serait large de 4 fois le diamètre de notre planète. lien
Si la projection solaire s'était passée face à cette brèche, nous aurions été directement exposés.
La Nasa, et donc le gouvernement américain, était détenteur de l’information, mais il n’était probablement pas le seul, et si la tempête avait atteint sa cible, elle aurait couté à l’économie mondiale 2 000 milliards de dollars, et provoqué tant de dégâts que nous serions retournés en quelques minutes au 18ème siècle, et c’est d’ailleurs en 1859 qu’une telle tempête solaire de même intensité s’était produite, sauf qu’à l’époque, la fée électricité, et sa petite sœur l’électronique, n’avaient pas l’importance qu’elles tiennent aujourd’hui dans notre société, et que le bouclier magnétique n’était en principe pas défaillant.
D’après Daniel Baker, de l’Université du Colorado, si l’éruption s’était produite une semaine plus tôt, nous n’aurions pas échappé à une catastrophe majeure. lien
Désactivant tous les satellites spatiaux, mais aussi les relais électroniques des centrales nucléaires, provocant des crashs d’avions privés de leur électronique, de radar, des accidents automobiles, toute notre belle industrie informatique, Ipad et tablettes comprises, en aurait subi les conséquences qu’on imagine. lien
Bien sur, il est impossible d’empêcher pareille catastrophe, mais les autorités n’auraient-elles pas du prendre quelques précautions pour éviter le pire, au lieu de taire le risque ?
Comme dit mon vieil ami africain : « au lieu de leur apprendre le passé simple, les maitres d’école feraient mieux d’apprendre à leurs élèves le futur compliqué ».
L’image illustrant l’article vient de « etat-du-monde-etat-d-etre.net »
Merci aux internautes de leur aide précieuse
Olivier Cabanel
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